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La '''rue Saint-Hélier''' est une voie de [[Rennes]] axée nord-ouest - sud-est, joignant l'[[avenue Janvier]] à la fourche [[rue de Châteaugiron]] et [[rue de Vern]]. Elle fut dénommée avant 1720 et prolongée par délibération du conseil municipal de Rennes du 24 juillet 1923 du [[Faubourg Saint-Hélier]] en ''' rue Saint-Hélier''', anciennement [[Faubourg de la Guerche]].
La '''rue Saint-Hélier''' est une voie de [[Rennes]] axée nord-ouest - sud-est, joignant l'[[avenue Janvier]] à la fourche [[rue de Châteaugiron]] et [[rue de Vern]]. Elle fut dénommée avant 1720 et prolongée par délibération du conseil municipal de Rennes du 24 juillet 1923 du [[Faubourg Saint-Hélier]] en ''' rue Saint-Hélier''', anciennement [[Faubourg de la Guerche]].


C'est au 11e siècle, dans un faubourg de la ville de Rennes, qu'il est décidé d'ériger une église dédiée à '''Saint-Hélier, martyr''' dont le nom va être ensuite donné à l'ensemble de la rue. Le faubourg Saint-Hélier se développe, après la construction de l'enceinte construite entre 1448 et 1476, à l'est de la porte Blanche ou porte de Villeblanche, le long de la route d'Angers. Seul le moulin Saint-Hélier, établi sur la Vilaine où il est attesté dès le 11e siècle comme possession de l´abbaye Saint-Georges, apparaît sur la vue d´Argentré (1616) mais Paul Banéat mentionne le manoir de Bouzillé ou Bozillé, existant en 1455 à l´emplacement de l´actuel Théâtre national de Bretagne. <ref> [[Juillet 1560 : pluie et protestants boucs émissaires]]</ref>  Le plan Hévin (1685) et le plan Forestier (1726) donnent une représentation partielle du faubourg, ce dernier indiquant l'emplacement des baraques dont l'intendant a autorisé la construction pour reloger les sinistrés, après l'incendie de 1720.  Le plan Caze de la Bove (1783) en donne une première représentation intégrale, figurant un bâti concentré au niveau du boulevard (rue de la Grippe et ruelle Faux-Pont), au sud de la maison de force, installée dans l'ancien séminaire en 1772, et le long de la route d'Angers, aux abords du couvent des Dames Budes, construit en 1758. Le plan de 1855 figure la voie ferrée dont le tracé va constituer la limite du faubourg, qui coïncide avec l´emplacement du bureau d´octroi Plusieurs lotissements sont ouverts, dans le dernier quart du 19e siècle, entre la rue Saint-Hélier et le fleuve. Une école est construite par la municipalité, à la fin du 19e siècle, $ainsi qu'une crèche  construite sur les plans de l´architecte communal [[ Emmanuel Le Ray]]. L'ouverture de l'avenue Louis-Barthou, prévue au plan d'extension de 1928, permettra d'établir une communication avec la place de la Gare. Jusqu'au début du 20e siècle, la rue constituait un de ces faubourgs linéaires populeux que l'on trouvait s'étirant le long des voies quittant le noyau urbain de Rennes, en tentacule vers la campagne.  
C'est au 11e siècle, dans un faubourg de la ville de Rennes, qu'il est décidé d'ériger une église dédiée à '''Saint-Hélier, martyr''' dont le nom va être ensuite donné à l'ensemble de la rue. Le faubourg Saint-Hélier se développe, après la construction de l'enceinte construite entre 1448 et 1476, à l'est de la porte Blanche ou porte de Villeblanche, le long de la route d'Angers. Seul le moulin Saint-Hélier, établi sur la [[Vilaine]] où il est attesté dès le 11e siècle comme possession de l´abbaye Saint-Georges, apparaît sur la vue d´Argentré (1616) mais Paul Banéat mentionne le manoir de Bouzillé ou Bozillé, existant en 1455 à l´emplacement de l´actuel [[Théâtre National de Bretagne]]. <ref> [[Juillet 1560 : pluie et protestants boucs émissaires]]</ref>  Le plan Hévin (1685) et le plan Forestier (1726) donnent une représentation partielle du faubourg, ce dernier indiquant l'emplacement des baraques dont l'intendant a autorisé la construction pour reloger les sinistrés, après l'incendie de 1720.  Le plan Caze de la Bove (1783) en donne une première représentation intégrale, figurant un bâti concentré au niveau du boulevard (rue de la Grippe et ruelle Faux-Pont), au sud de la maison de force, installée dans l'ancien séminaire en 1772, et le long de la route d'Angers, aux abords du couvent des Dames Budes, construit en 1758. Le plan de 1855 figure la voie ferrée dont le tracé va constituer la limite du faubourg, qui coïncide avec l´emplacement du bureau d´octroi. Plusieurs lotissements sont ouverts, dans le dernier quart du 19e siècle, entre la rue Saint-Hélier et le fleuve. Une école est construite par la municipalité, à la fin du 19e siècle, $ainsi qu'une crèche  construite sur les plans de l´architecte communal [[ Emmanuel Le Ray]]. L'ouverture de l'[[avenue Louis Barthou]], prévue au plan d'extension de 1928, permettra d'établir une communication avec la place de la Gare. Jusqu'au début du 20e siècle, la rue constituait un de ces faubourgs linéaires populeux que l'on trouvait s'étirant le long des voies quittant le noyau urbain de Rennes, en tentacule vers la campagne.  


Le parcours de [[Tout Rennes court]] suit une partie de la rue<ref>Ouest-France du 12-13 octobre 2013 : 14 000 sportifs attendus</ref>.
Le parcours de [[Tout Rennes court]] suit une partie de la rue<ref>Ouest-France du 12-13 octobre 2013 : 14 000 sportifs attendus</ref>.
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