« Rue Saint-Georges » : différence entre les versions

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Cette rue, qui ne fut pas atteinte par l’[[incendie de 1720]], tire son nom de l’antique monastère des Bénédictines de Saint-Georges (actuel [[palais Saint-Georges]]) auquel elle conduisait.
Cette rue, qui ne fut pas atteinte par l’[[incendie de 1720]], tire son nom de l’antique monastère des Bénédictines de Saint-Georges (actuel [[palais Saint-Georges]]) auquel elle conduisait.


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La rue n'avait pas une population particulière, mais la proximité du parlement ne pouvait que favoriser la présence de juristes. Un acte sous seing privé du 19 juin [[1810]] oriente le projecteur sur un « praticien » et ce pour quoi on pouvait le solliciter loin de Rennes :
La rue n'avait pas une population particulière, mais la proximité du parlement ne pouvait que favoriser la présence de juristes. Un acte sous seing privé du 19 juin [[1810]] oriente le projecteur sur un « praticien » et ce pour quoi on pouvait le solliciter loin de Rennes :
{{citation|texte=Pouvoir par Marguerite Mehault, femme de Jean Percevaux demeurant à Rennes, demanderesse en séparation de corps et biens à ''Pierre Granger, praticien'' demeurant à Rennes rue St Georges de se transporter à Plélan et de requérir l'apposition des scellés sur tous les meubles, effets et marchandises qui appartiennent à son mari. <br />Reçu un franc.|origine=Cote 3Q 27 238 des Archives d'Ille-et-Vilaine.}}
{{citation|texte=Pouvoir par Marguerite Mehault, femme de Jean Percevaux demeurant à Rennes, demanderesse en séparation de corps et biens à ''Pierre Granger, praticien'' demeurant à Rennes rue St Georges de se transporter à Plélan et de requérir l'apposition des scellés sur tous les meubles, effets et marchandises qui appartiennent à son mari. <br />Reçu un franc.|origine=Cote 3Q 27 238 des Archives d'Ille-et-Vilaine.}}
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== Bibliographie ==
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*[[Carrier à Rennes]]
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== Pour aller plus loin ==
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== Galerie cartes postales ==
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475 st georges.jpg|La Rue St-Georges. E. Mary-Rousselière 1085. Coll. YRG et AmR 44Z1731
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Version du 12 mars 2017 à 16:09

La rue Saint-Georges se situe dans le quartier Centre. Elle relie la place du Parlement de Bretagne à la rue Gambetta. Elle existait déjà au XIVe siècle.

Façade de l’hôtel de la Moussaye

Histoire[1]

Hôtel de la Moussaye, en levant le nez...
Façade de l’hôtel de Chalain
En levant le nez, rue Saint-Georges, n°23... - (de Wikimedia Commons)
Imposant immeuble à pans de bois, n° 8 et 10 - (de Wikimedia Commons)
Entre rue Saint-Georges et église Saint-Germain le fouillis des toits

Cette rue, qui ne fut pas atteinte par l’incendie de 1720, tire son nom de l’antique monastère des Bénédictines de Saint-Georges (actuel palais Saint-Georges) auquel elle conduisait.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles la rue Saint-Georges se composait en grande partie d’hôtels appartenant à des familles parlementaires, notamment les hôtels de Chalain, de Bréquigny, de Coëtlogon, de Fouesnel, de Lasse, etc.

L’hôtel de Lasse, devenu plus tard hôtel de la Moussaie, a conservé en partie son ancienne physionomie, ainsi que l’on peut s’en convaincre en pénétrant dans la cour du n° 3 où l’on remarque avec intérêt une jolie façade Renaissance en bois sculpté avec pilastres et consoles, touchant une autre façade en granit percée de fenêtres moulurées et flanquée d’une tour carrée en encorbellement.

Au n° 15 se trouvait au XIXe siècle, le presbytère de la paroisse Saint-Germain, établi dans l’ancien hôtel de Christophe Fouquet, seigneur de Chalain, président au Parlement de Bretagne. Ce fut plus tard l’hôtel de Montluc. En 1793, il reçut le nom d’hôtel de la Montagne et servit de résidence au proconsul Carrier.





Patrimoine[2]

La rue Saint-Georges est l’une des rues rennaises qui possèdent le plus riche patrimoine architectural : quatorze de ses bâtiments sont inscrits et/ou classés au titre des monuments historiques.

Ses habitants

La rue n'avait pas une population particulière, mais la proximité du parlement ne pouvait que favoriser la présence de juristes. Un acte sous seing privé du 19 juin 1810 oriente le projecteur sur un « praticien » et ce pour quoi on pouvait le solliciter loin de Rennes :

« Pouvoir par Marguerite Mehault, femme de Jean Percevaux demeurant à Rennes, demanderesse en séparation de corps et biens à Pierre Granger, praticien demeurant à Rennes rue St Georges de se transporter à Plélan et de requérir l'apposition des scellés sur tous les meubles, effets et marchandises qui appartiennent à son mari.
Reçu un franc. »


Origine : Cote 3Q 27 238 des Archives d'Ille-et-Vilaine.licence








La rue Saint-Georges, vue vers l'est (photo Trizec, de Wikimedia Commons)

Bibliographie

  • C. Pele, La rue Saint-Georges de 1370 à la révolution de 1789, DES : Arts, Rennes 2, 1964, 77 p. Bibliothèque des Arts, Lettres, Communication.
  • Céline Chauvel, La Rue Saint-Georges (1750-1850), Maîtrise d'histoire, Rennes 2, 1997, 176 p. CERHIO.
  • Régis Hamon, La Rue Saint-Georges (1850-1900), Maîtrise d'histoire, Rennes 2, 2000, 203 p. CERHIO.

Lien interne

Pour aller plus loin ==

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Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur « Rue Saint-Georges ».

  1. http://www.wiki-rennes.fr/Notices_sur_les_rues_de_Rennes_1883 - Notices sur les Rues, Ruelles, Boulevards, Quais, Ponts, Places & Promenades de la ville de Rennes, Rennes, 1883, p. 62, par Lucien Decombe
  2. http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/dapamer_fr - Liste des bâtiments protégés de Rennes sur la base Mérimée du ministère de la Culture.

Sur la carte

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Galerie cartes postales