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La '''rue Pierre Varin de la Brunelière''' est une voie de Rennes, axée nord-sud qui relie la [[rue du Poirier Nivet]] à l'[[avenue des Monts d'Arrée]].


Cette dénomination rappelle :
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===Pierre Varin de la Brunelière===
===Pierre Varin de la Brunelière===
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Homme politique rennais
Homme politique rennais


(13 octobre 1752, Rennes -  12 nivôse an II,(20/06/1794)  Paris)
(13 octobre 1752, Rennes -  12 nivôse an II, (20/06/1794)  Paris)
    
    



Version du 18 février 2014 à 11:07

La rue Pierre Varin de la Brunelière est une voie de Rennes, axée nord-sud qui relie la rue du Poirier Nivet à l'avenue des Monts d'Arrée.

Cette dénomination rappelle :

Pierre Varin de la Brunelière

Homme politique rennais

(13 octobre 1752, Rennes - 12 nivôse an II, (20/06/1794) Paris)


D’une famille qui donna beaucoup de magistrats à la ville de Rennes, Pierre-Vincent était le fils de Paul-Antoine Varin de la Brunelière avocat à la cour, et de Perrine Gault, fille du substitut du procureur général au Parlement de Bretagne. Avocat au Parlement de Bretagne, Varin, acquis aux idées nouvelles qui agitaient la société dans la période pré-révolutionnaire fut élu, en 1789, député suppléant du tiers état de la sénéchaussée de Rennes aux États-Généraux et siégea à l’Assemblée nationale au mois d’octobre, après la mort de Huard. Membre du comité des rapports, il fit poursuivre les auteurs des troubles d’Ingrandes et décréter l’accusation du cardinal de la Rochefoucauld, comme auteur d’écrits fanatiques. Franc-maçon, il siégea à partir du 20 juin 1789 à la loge La Parfaite Union, orient de Rennes.

Après la dissolution de l’Assemblée, dont il avait été secrétaire au mois de décembre 1790, Varin fut élu membre du directoire du département d’Ille-et-Vilaine, et fit partie du parti des modérés. Après les journées du 31 mai et du 2 juin 1793, l’administration d’Ille-et-Vilaine s’insurgea contre les proscripteurs de la Gironde, et Varin fit partie, en juillet 1793, du bureau de l’Assemblée centrale de résistance à l’agression montagnarde des départements de l’Ouest réuni à Caen. Arrêté comme fédéraliste, il fut traduit devant le tribunal révolutionnaire et guillotiné à Paris.