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La rue Marie Alizon à été dénommée par délibération du Conseil Municipal du 13 Avril 1953,cette rue dépend du quartierc2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin.
La '''rue Marie Alizon''' à été dénommée par délibération du conseil municipal du 13 Avril 1953. Cette voie fut renommée '''rue Marie et Simone Alizon''' par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 2 décembre 2013. Cette rue est située dans le quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin. Elle relie la [[rue Saint-Hélier]] à la [[rue Alain Gerbault]].


La rue porte le nom de {{w|Marie Alizon}}, résistante déportée née en [[1921]], décédée en [[1943]] et de sa soœur Simone Alizon, résistante déportée née en [[1925]], décédée en [[2013]].


== Sur la carte ==
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== Biographie de Marie Alizon, résistante déportée.<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==
== Liens internes ==
[[Marie et Simone Alizon]]


[[Des Rennais résistants]]


Marie Alizon est née, à Rennes, le 9 mai 1921, dans un logis de la rue Saint-Melaine, où elle ne vécut qu'un an ou deux, ses parents ayant acheté un hôtel, ancien relais de la Poste, où siège actuellement la Direction Départementale de l'Office National des Anciens Combattants, 8, contour Saint-Aubin, avant de faire construire un autre hôtel près de la gare à Rennes.
[[Catégorie:Matrimoine|Alizon, rue Marie et Simone]]
 
[[Catégorie:Voie de Rennes|Alizon]][[Catégorie:Voie portant un nom de femme|Alizon]][[Catégorie:Quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin]][[Catégorie:Rue de Rennes|Alizon]]
Marie Alizon, aînée de trois enfants dont l'un décèdera à l'âge de 2 ans et demi. Elle passe deux années scolaires comme pensionnaire dans une institution religieuse et obtient le brevet élémentaire.
 
Contre l'avis de ses parents, elle renonce à poursuivre plus avant ses études et travaille dans l'entreprise familiale dont elle prend la direction lorsque Madame Alizon tombe gravement malade.
 
C'est par son intermédiaire que Marie Alizon et sa jeune sœur, Simone, entrent en contact avec le réseau "Johnny" en Octobre 1941. Ce réseau opère en Bretagne depuis Mars 1941 et s'occupe principalement des bateaux de guerre allemands stationnés à Brest, lorsqu'à la suite d'arrestations, le réseau doit abandonner ses points d'émission du Finistère. C'est à Rennes qu'il s'installe et Marie Alizon et sa sœur Simone reçoivent les renseignements "codés" qu'elles transmettent par la suite aux radios du Réseau qui radiotélégraphiaient à Londres. On peut citer entre autres renseignements par les sœurs Alizon, le déplacement de Goering entre Metz et Saint-Florentin. Deux opérateurs radios seront hébergés dans l'hôtel, où les membres du réseau reçoivent asile lors de leurs déplacements à Rennes.
 
L'arrestation de plusieurs d'entre eux, et particulièrement d'un "radio", en février 1942, devait entraîner celle des sœurs Alizon par la feldgendarmerie les 13 et 17 mars 1942.
 
Incarcérées quelques jours à Rennes, elles se retrouveront 10 jours plus tard à la prison de la Santé à Paris, d'où elles seront dirigées vers le Fort de Romainville après avoir appris la mort de leur mère, le 5 juillet 1942.
 
Déportées ensemble au camp d'Auschwitz le 23 janvier 1943, elles ne se quitteront pas jusqu'à la mort par épuisement de Marie Alizon, le 4 juin 1943.
 
Simone Alizon a survécu aux épreuves de la déportation, conservant de grosses séquelles, elle s'est mariée avec l'un des créateurs du réseau "Johnny", Jean Le Roux.
 
Le Réseau "Johnny", reconnu Réseau "Français Libres", fut créé fin 1940 par des bretons dont Jean Le Roux, le mari de Simone et Jean Milon, fils du Doyen de la Faculté des Sciences de Rennes. Parmi les membres du réseau, on peut citer un autre Milon, Yves, futur membre du Comité de la Libération et futur Maire de Rennes.
 
[[Catégorie:Voie de Rennes|b]]
 
[[Catégorie:Voie portant un nom de femme|b]]
 
== Note et références ==
<references/>
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