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La '''rue Henri Monnerais''' se situe dans le quartier 4 : Saint-Martin et prend son origine sur la [[rue Charles Beslay]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 13 avril 1953<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
La '''rue Henri Monnerais''' se situe dans le quartier 4 : Saint-Martin et prend son origine sur la [[rue Charles Beslay]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 13 avril 1953<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  


Cette voie rend hommage à Henri Monnerais, résistant déporté (1915 - 1945)
Cette voie rend hommage à  
[[Fichier:Henri_monnerais_et_son_%C3%A9pousz.png|200px|right|thumb|Henri Monnerais et son épouse, 1939-40]]
==Henri Monnerais==
 
'''Résistant  déporté''' (19 juillet 1915, à Ercé-près-Liffré. (Ille-et-Vilaine) - avril 1945, Neuengamme  )
 
À Thorigné, il eut comme instituteur Albert Aubry  <ref>[[rue Albert Aubry]]</ref>. Après un essai comme apprenti boulanger, il renonce, fait un passage au " Nouvelliste " et se tourne  vers l’horticulture. Il fait son service militaire en 1936-38, acquiert le grade de sergent et se marie le 6 janvier 1940.
 
À partir de 1943, dans la Résistance, il participe au réseau ''Bordeaux-Loupiac''  - spécialisé dans la récupération des aviateurs alliés dont l’avion a été abattu - et au mouvement ''Libération-Nord''.
Il est adjoint d’ [[André Heurtier]], responsable de Bordeaux-Loupiac et fondateur de Libération-Nord en Bretagne.
Grâce aux membres du réseau Bordeaux-Loupiac et à Jean-Claude Camors<ref>[[Rue Jean-Claude Camors]]</ref>, une soixantaine d’aviateurs alliés seront évacués à partir de la Bretagne entre le 22 octobre 1943 et le 22 janvier 1944.
Il prit en charge un aviateur anglais abattu au-dessus de [[La Chapelle-des-Fougeretz]] ; après l’avoir caché, route de Fougères à Rennes, dans une cabane au fond d’un jardin, il le convoya à Bédée où il le confia à Félix Jouan, un autre membre du réseau (qui fut lui aussi déporté), ainsi que
deux pilotes américains qu'il cacha à Rennes dans la maison d’amis.
 
Il fournissait en faux papiers les aviateurs recueillis qui, [[place Hoche]], photographiaient subrepticement les allées et venues du personnel allemand de la Feldkommandantur.
Il fut arrêté chez lui, 2 [[rue Leperdit]], le 5 février 1944. De la [[ prison Jacques-Cartier]], il fut mis dans un convoi le 29 juin 1944 et arriva à Compiègne le 12 juillet 1944. Le 28 juillet, il est déporté vers l'Allemagne à Neuengamme, "matricule 44659". En décembre 1944 et janvier 1945, il a travaillé aux usines Hermann Goëring à Watensted. En février 1945, il est à la frontière hollandaise, à " Meppen "  dans des chantiers de fortifications. Le 7  avril, il est malade à l’infirmerie de Neuengamme", intransportable.
Il est  porté disparu. Le 7 décembre 1948,  intervient un jugement officiel de décès.
 
Henri Monnerais reçut la médaille de la Résistance , la Croix de guerre  et la Medal of Freedom . <ref>http://memoiredeguerre.free.fr/biogr/monnerais.htm</ref>
 
== Sur la carte ==
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== Note et références ==  
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Version actuelle datée du 30 mars 2023 à 10:16

La rue Henri Monnerais se situe dans le quartier 4 : Saint-Martin et prend son origine sur la rue Charles Beslay. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 13 avril 1953[1].

Cette voie rend hommage à

Henri Monnerais et son épouse, 1939-40

Henri Monnerais

Résistant déporté (19 juillet 1915, à Ercé-près-Liffré. (Ille-et-Vilaine) - avril 1945, Neuengamme )

À Thorigné, il eut comme instituteur Albert Aubry [2]. Après un essai comme apprenti boulanger, il renonce, fait un passage au " Nouvelliste " et se tourne vers l’horticulture. Il fait son service militaire en 1936-38, acquiert le grade de sergent et se marie le 6 janvier 1940.

À partir de 1943, dans la Résistance, il participe au réseau Bordeaux-Loupiac - spécialisé dans la récupération des aviateurs alliés dont l’avion a été abattu - et au mouvement Libération-Nord. Il est adjoint d’ André Heurtier, responsable de Bordeaux-Loupiac et fondateur de Libération-Nord en Bretagne. Grâce aux membres du réseau Bordeaux-Loupiac et à Jean-Claude Camors[3], une soixantaine d’aviateurs alliés seront évacués à partir de la Bretagne entre le 22 octobre 1943 et le 22 janvier 1944. Il prit en charge un aviateur anglais abattu au-dessus de La Chapelle-des-Fougeretz ; après l’avoir caché, route de Fougères à Rennes, dans une cabane au fond d’un jardin, il le convoya à Bédée où il le confia à Félix Jouan, un autre membre du réseau (qui fut lui aussi déporté), ainsi que deux pilotes américains qu'il cacha à Rennes dans la maison d’amis.

Il fournissait en faux papiers les aviateurs recueillis qui, place Hoche, photographiaient subrepticement les allées et venues du personnel allemand de la Feldkommandantur. Il fut arrêté chez lui, 2 rue Leperdit, le 5 février 1944. De la prison Jacques-Cartier, il fut mis dans un convoi le 29 juin 1944 et arriva à Compiègne le 12 juillet 1944. Le 28 juillet, il est déporté vers l'Allemagne à Neuengamme, "matricule 44659". En décembre 1944 et janvier 1945, il a travaillé aux usines Hermann Goëring à Watensted. En février 1945, il est à la frontière hollandaise, à " Meppen " dans des chantiers de fortifications. Le 7 avril, il est malade à l’infirmerie de Neuengamme", intransportable. Il est porté disparu. Le 7 décembre 1948, intervient un jugement officiel de décès.

Henri Monnerais reçut la médaille de la Résistance , la Croix de guerre et la Medal of Freedom . [4]

Sur la carte

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Note et références