Rue George Sand

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La rue George Sand est une voie axée nord-sud qui relie la rue Jean Guéhenno au boulevard de Sévigné. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 29 avril 1913. Anciennement, vers 1860, cette voie s'appelait rue Albert.

« Cette rue, ouverte depuis quelques années seulement par un particulier sur son propre terrain, conduit du boulevard de Sévigné au faubourg de Fougères. Sa dénomination, dont nous ignorons absolument l’origine, n’a été consacrée, croyons-nous, par aucune décision officielle. »

— Lucien Decombe
Origine : Notices sur les rues, ruelles, boulevards, quais, ponts, places et promenades de la ville de Rennes, Alph. Le Roy fils, 1883 (p. i-83) • Recueilli par Manu35 • 2018licence

Sa dénomination se réfère à :

George Sand

Femme de lettres

(1er juillet 1804, Paris - 8 juin 1876, Nohant) George Sand, pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, a écrit des romans, des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre, une autobiographie, des critiques littéraires, des textes politiques.

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Elle fit scandale par sa vie amoureuse, par sa tenue vestimentaire et son pseudonyme masculins dont elle lança la mode. Malgré ses détracteurs tels Charles Baudelaire et Jules Barbey d'Aurevilly, George Sand fut une reine de l'intelligenzia de son époque, accueillant au domaine de Nohant ou à Palaiseau toutes sortes de personnalités : Liszt, Chopin, Balzac, Flaubert, Delacroix, et Victor Hugo.

Elle s'illustra par son engagement politique à partir de 1848, participant au lancement de journaux, plaidant auprès de Napoléon III en faveur de condamnés, notamment Victor Hugo dont elle admirait l'œuvre.

Son œuvre est abondante et la campagne du Berry en est souvent le cadre. Ses premiers romans, comme Indiana (1832), bousculèrent les conventions en exposant les sentiments de ses contemporaines, fait rare à l'époque. Elle traita aussi dans ses romans de la question sociale en défendant ouvriers et pauvres (Le Compagnon du Tour de France) et en imaginant une société sans classe.

Elle écrivit des romans champêtres idéalisés comme La Mare au diable (1846), La Petite Fadette (1849), François le Champi (1850). Elle a aussi écrit Histoire de ma vie (1855) et un roman historique, Consuelo (1843) où elle brossa, à travers la figure d'une cantatrice italienne, le monde des artistes du 19e siècle.

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