« Rue Geneviève De Gaulle-Anthonioz » : différence entre les versions

relecture
Aucun résumé des modifications
(relecture)
Ligne 10 : Ligne 10 :
Orpheline de mère à quatre ans et demi, son père se retrouve seul avec trois enfants, il réside alors dans la Sarre où il exerce son métier. C'est en lisant une traduction de Mein Kampf, à l'âge de 13 ans qu'elle comprend à quel point Hitler et l'idéologie nazie représentent une menace pour la liberté et la culture.
Orpheline de mère à quatre ans et demi, son père se retrouve seul avec trois enfants, il réside alors dans la Sarre où il exerce son métier. C'est en lisant une traduction de Mein Kampf, à l'âge de 13 ans qu'elle comprend à quel point Hitler et l'idéologie nazie représentent une menace pour la liberté et la culture.


À [[Rennes]], le 22 décembre 1930, Xavier De Gaulle épouse en secondes noces, Armelle Chevallier-Chantepie, deux autres enfants naîtront de cette union. En 1935, Geneviève et sa sœur Jacqueline sont en pension à Metz, mais la famille De Gaulle est obligée de quitter la Sarre qui devient Allemande. Ils viennent alors habiter le 10 [[rue de Robien]], près de la [[place Hoche]], à Rennes, ils y restent jusqu'en juin 1938, date à laquelle la maison est louée à [[Yves Milon]], futur Maire "Gaulliste" à la [[Libération de Rennes]]. Dans un premier temps, Xavier de Gaulle sans travail est appelé à surveiller la construction de la [[caserne Margueritte]]. Il passe ensuite le concours de percepteur et est nommé à Loiron en Mayenne en septembre 1937. En juin 1938, il trouve un logement dans cette commune.
À [[Rennes]], le 22 décembre 1930, Xavier De Gaulle épouse en secondes noces, Armelle Chevallier-Chantepie, deux autres enfants naîtront de cette union. En 1935, Geneviève et sa sœur Jacqueline sont en pension à Metz, mais la famille De Gaulle est obligée de quitter la Sarre qui devient allemande. Ils viennent alors habiter le 10 [[rue de Robien]], près de la [[place Hoche]], à Rennes, ils y restent jusqu'en juin 1938, date à laquelle la maison est louée à [[Yves Milon]], futur Maire "Gaulliste" à la [[Libération de Rennes]]. Dans un premier temps, Xavier de Gaulle sans travail est appelé à surveiller la construction de la [[caserne Margueritte]]. Il passe ensuite le concours de percepteur et est nommé à Loiron en Mayenne en septembre 1937. En juin 1938, il trouve un logement dans cette commune.


Le 11 juillet 1938, Geneviève de Gaulle passe le bac dans l'Académie de Strasbourg, région où elle est scolarisée. En octobre, elle est très affectée par la disparition de sa sœur Jacqueline qui décède de la typhoïde à Loiron. En novembre de la même année, elle est inscrite en licence d'histoire à la [[faculté des Lettres]] de Rennes.
Le 11 juillet 1938, Geneviève de Gaulle passe le bac dans l'Académie de Strasbourg, région où elle est scolarisée. En octobre, elle est très affectée par la disparition de sa sœur Jacqueline qui décède de la typhoïde à Loiron. En novembre de la même année, elle est inscrite en licence d'histoire à la [[faculté des Lettres]] de Rennes.


Le 2 octobre 1939, son père, officier de réserve est mobilisé au camp de Coëtquidan en qualité de Capitaine. Il loue alors un logement à Paimpont, où sa mère les rejoint après le bombardement du Havre. Le 18 juin 1940, alors qu'elles se rendent à Coëtquidan, Geneviève De Gaulle et sa grand-mère se trouvent à Locminé, lorsque les troupes allemandes entrent dans la ville et qu'un prêtre en soutane vient leur annoncer qu'il a entendu à la radio de Londres qu'un jeune général, qui a été Secrétaire d’État à la Défense Nationale, appelle tous ceux qui veulent le rejoindre à poursuivre le combat. Geneviève entend alors sa grand-mère dire discrètement au prêtre : "c'est mon fils. Monsieur le Curé, mais c'est mon fils !". Le lendemain les officiers de réserve, dont Xavier De Gaulle sont arrêtés et faits prisonniers. Geneviève retourne à Paimpont avec sa famille, où sa grand-mère décède dans ses bras, le 16 juillet 1940.
Le 2 octobre 1939, son père, officier de réserve est mobilisé au camp de Coëtquidan en qualité de capitaine. Il loue alors un logement à Paimpont, où sa mère les rejoint après le bombardement du Havre. Le 18 juin 1940, alors qu'elles se rendent à Coëtquidan, Geneviève De Gaulle et sa grand-mère se trouvent à Locminé, lorsque les troupes allemandes entrent dans la ville et qu'un prêtre en soutane vient leur annoncer qu'il a entendu à la radio de Londres qu'un jeune général, qui a été Secrétaire d’État à la Défense Nationale, appelle tous ceux qui veulent le rejoindre à poursuivre le combat. Geneviève entend alors sa grand-mère dire discrètement au prêtre : "c'est mon fils. Monsieur le Curé, mais c'est mon fils !". Le lendemain les officiers de réserve, dont Xavier De Gaulle sont arrêtés et faits prisonniers. Geneviève retourne à Paimpont avec sa famille, où sa grand-mère décède dans ses bras, le 16 juillet 1940.


De retour à Rennes, elle commence alors ses premiers actes de résistance en déchirant les affiches de l'occupant, en fabriquant de petites croix de Lorraine ou en arrachant, du pont de la [[Vilaine]], un fanion nazi qu'elle rapporte chez elle comme trophée.
De retour à Rennes, elle commence alors ses premiers actes de résistance en déchirant les affiches de l'occupant, en fabriquant de petites croix de Lorraine ou en arrachant, du pont de la [[Vilaine]], un fanion nazi qu'elle rapporte chez elle comme trophée.
24 138

modifications