« Rue Frédéric Cournet » : différence entre les versions

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La '''rue Frédéric Cournet''' est située entre la [[rue Eugène Pottier]] et la [[rue Nathalie Lemel]], voie ainsi dénommée en séance du conseil municipal du 7 février [[1983]].
La '''rue Frédéric Cournet''' est située entre la [[rue Eugène Pottier]] et la [[rue Nathalie Lemel]], voie ainsi dénommée en séance du conseil municipal du 7 février [[1983]].


 
== Frédéric Cournet<ref>Source : ''[[Les gens de chez nous]] : notice biographique des personnages qui ont donné leur nom aux rues de Cleunay'', [[Bernard Fournier]],[http://sbib.si.leschampslibres.fr/search~S1*frf/?searchtype=t&searcharg=les+gens+de+chez+nous&searchscope=1&SORT=D&extended=0&SUBMIT=Chercher&searchlimits=&searchorigarg=aBernard+Fournier]</ref> ==
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Membre de la commune de Paris. Il est né le 25 décembre [[1839]] à Paris (selon la débilbération du Conseil municipal du 7 février [[1984]] né à Lorient), décédé le 23 mai [[1885]] à Paris.  
Membre de la commune de Paris. Il est né le 25 décembre [[1839]] à Paris (selon la délibération du Conseil municipal du 7 février [[1984]] né à Lorient), décédé le 23 mai [[1885]] à Paris.  
Après ses études à Lorient il exerce successivement divers métiers : cheminot, voyageur de commerce, journaliste. Il part à Paris vers [[1863]], où il se lance dans le mouvement révolutionnaire et s 'affilie alors à l' A.I.T. ou l'Internationale. Il devient secrétaire de la rédaction du journal « le réveil » de Delescluze.  
Après ses études à Lorient il exerce successivement divers métiers : cheminot, voyageur de commerce, journaliste. Il part à Paris vers [[1863]], où il se lance dans le mouvement révolutionnaire et s 'affilie alors à l' A.I.T. ou l'Internationale. Il devient secrétaire de la rédaction du journal « le réveil » de Delescluze.  


Frédéric Cournet est arrêté 3 fois sous le second Empire. Il commande un bataillon de marche du 18ème arrondissement lors du siège de Paris par les Prussiens/Allemands (sept. 1870- jan. [[1871]] ).
Frédéric Cournet est arrêté 3 fois sous le second Empire. Il commande un bataillon de marche du 18ème arrondissement lors du siège de Paris par les Prussiens/Allemands (septembre 1870 - janvier [[1871]]).


En [[1871]], il est élu député de la Seine à l'assemblée qui siège à Bordeaux, il s'y place à l’extrême gauche. il est élu membre de la commune, le 26 mars [[1871]]. Après la chute de la commune, il part en Angleterre, puis en Suisse. Pendant son séjour en Angleterre, il est délégué au congrès de l’internationale de la Haye ([[1872]]). Par la suite bien que condamné à mort, il bénéficie de l'amnistie générale du 21 juin [[1880]], puis rentre en France. Il collabore au journal «Ni dieu, ni maître » et dirige le journal socialiste de Lyon.
En [[1871]], il est élu député de la Seine à l'assemblée qui siège à Bordeaux, il s'y place à l’extrême gauche. Il est élu membre de la commune le 26 mars [[1871]]. Après la chute de la commune, il part en Angleterre, puis en Suisse. Pendant son séjour en Angleterre, il est délégué au congrès de l’internationale de la Haye ([[1872]]). Par la suite, bien que condamné à mort, il bénéficie de l'amnistie générale du 21 juin [[1880]], puis rentre en France. Il collabore au journal «Ni dieu, ni maître » et dirige le journal socialiste de Lyon.


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Rue Frédéric Cournet
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Version actuelle datée du 14 septembre 2015 à 14:58

La rue Frédéric Cournet est située entre la rue Eugène Pottier et la rue Nathalie Lemel, voie ainsi dénommée en séance du conseil municipal du 7 février 1983.

Frédéric Cournet[1]

Membre de la commune de Paris. Il est né le 25 décembre 1839 à Paris (selon la délibération du Conseil municipal du 7 février 1984 né à Lorient), décédé le 23 mai 1885 à Paris. Après ses études à Lorient il exerce successivement divers métiers : cheminot, voyageur de commerce, journaliste. Il part à Paris vers 1863, où il se lance dans le mouvement révolutionnaire et s 'affilie alors à l' A.I.T. ou l'Internationale. Il devient secrétaire de la rédaction du journal « le réveil » de Delescluze.

Frédéric Cournet est arrêté 3 fois sous le second Empire. Il commande un bataillon de marche du 18ème arrondissement lors du siège de Paris par les Prussiens/Allemands (septembre 1870 - janvier 1871).

En 1871, il est élu député de la Seine à l'assemblée qui siège à Bordeaux, il s'y place à l’extrême gauche. Il est élu membre de la commune le 26 mars 1871. Après la chute de la commune, il part en Angleterre, puis en Suisse. Pendant son séjour en Angleterre, il est délégué au congrès de l’internationale de la Haye (1872). Par la suite, bien que condamné à mort, il bénéficie de l'amnistie générale du 21 juin 1880, puis rentre en France. Il collabore au journal «Ni dieu, ni maître » et dirige le journal socialiste de Lyon.

Sur la carte

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Notes et références

  1. Source : Les gens de chez nous : notice biographique des personnages qui ont donné leur nom aux rues de Cleunay, Bernard Fournier,[1]

Liens externes