« Rue Chicogné » : différence entre les versions

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La rue Chicogné part du [[boulevard de la Liberté]] et rejoint le [[boulevard de la Tour d'Auvergne]].
La rue Chicogné part du [[boulevard de la Liberté]] et rejoint le [[boulevard de la Tour d'Auvergne]].


Elle existait dès 1455 sous le nom de ''rue de la Croix-Rocheran''. En 1486 existait une barrière.En 1684 une ''fontaine Chicogné'' était en place avec un bassin et un abreuvoir. La rue fut refaite en 1781. Avant la création du boulevard de la Liberté, la rue rejoignait le sud de l'actuelle [[place de Bretagne]].
Elle existait dès 1455 sous le nom de ''rue de la Croix-Rocheran''. A l'ouest elle logeait les [[Fossés Gahier]], larges à cet endroits d'une dizaine de mètres. En 1486 existait une barrière. En 1684 une ''fontaine Chicogné'' était en place avec un bassin et un abreuvoir. La rue fut refaite en 1781. Avant la création du boulevard de la Liberté, la rue rejoignait le sud de l'actuelle [[place de Bretagne]].


Elle ne tient pas son nom  directement de quelque personne mais d'une maison de Chicoigné qui fut louée au 17e siècle par la Communauté de ville pour en faire une maison de convalescence des pestiférés. Elle était en 1703 à l'enseigne ''le Mortier d'Or''.
Elle ne tient pas son nom  directement de quelque personne mais d'une maison de Chicoigné qui fut louée au 17e siècle par la Communauté de ville pour en faire une maison de convalescence des pestiférés. Elle était en 1703 à l'enseigne ''le Mortier d'Or''.

Version du 30 novembre 2011 à 12:22


La rue Chicogné part du boulevard de la Liberté et rejoint le boulevard de la Tour d'Auvergne.

Elle existait dès 1455 sous le nom de rue de la Croix-Rocheran. A l'ouest elle logeait les Fossés Gahier, larges à cet endroits d'une dizaine de mètres. En 1486 existait une barrière. En 1684 une fontaine Chicogné était en place avec un bassin et un abreuvoir. La rue fut refaite en 1781. Avant la création du boulevard de la Liberté, la rue rejoignait le sud de l'actuelle place de Bretagne.

Elle ne tient pas son nom directement de quelque personne mais d'une maison de Chicoigné qui fut louée au 17e siècle par la Communauté de ville pour en faire une maison de convalescence des pestiférés. Elle était en 1703 à l'enseigne le Mortier d'Or.

La rue Chicogné conduisait à la route de Nantes et était très fréquentée mais des voitures de vidange y passaient constamment pour gagner un dépôt faubourg de Nantes, d'où, au milieu du 18e siècle, de nombreuses plaintes des habitants, des prêtres de Toussaints, et des directeurs de voitures publiques de Vannes, Lorient et Nantes relayant celles des voyageurs incommodés "par les mauvaises odeures et le mauvais air qu'ils respirent à la sortie et à l'entrée de la ville [...] occasionné par les vuidanges de la ville dont le pavé se trouve souvent et particulièrement dans l'hyver si surchargé que les voitures risquent d'y verser...". [1]

A l'angle de cette rue, (maintenant à sens unique à partir du boulevard de la Tour d'Auvergne) et du boulevard de la Liberté, s'élève l'ancien immeuble du Crédit agricole qui a déménagé dans un immeuble construit à la Courrouze, en bordure de la rocade ouest.

références

  1. Le Vieux Rennes, par Paul Banéat. J. Larcher, éditeur-1911