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La '''rue Boulay-Paty''' est une voie axée est-ouest, parallèle au [[boulevard Georges Clémenceau]], reliant la [[rue de Nantes]] à la [[rue Le Guen de Kérangal]]. La voie a été dénommée par délibération du conseil municipal le 31 décembre 1928<ref>Délibération municipale, 31 décembre 1928, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D162 Archives de Rennes]</ref>, et la rue prolongée en 1939<ref>Délibération municipale, 3 avril 1939, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D174 Archives de Rennes]</ref>.


La '''rue Boulay-Paty''' est une voie axée est-ouest, parallèle au [[boulevard Georges Clémenceau]], reliant la [[rue de Nantes]] à la [[rue  Jean de Kérangal]].
== Évariste Boulay-Paty ==
[[Fichier:Evariste Boulay-Paty.jpg|right|thumb|Évariste Boulay-Paty (à gauche), avec son ami Maximilien Raoul.]]
Poète romantique


Son nom rappelle le poète qu'a voulu honorer la Ville de Rennes :
(10 octobre 1804, Donges, ''Loire-Inférieure'', actuelle Loire-Atlantique - 7 juin 1864, Paris),


===Evariste Boulay-Paty===
{{w|Évariste Boulay-Paty}} est un poète. Évariste est le fils de {{w|Pierre-Sébastien Boulay-Paty}}, avocat à Rennes, député au conseil des Cinq-Cents, spécialiste en droit maritime.


( 1804, Donges - 1864 Paris )
Il s’installe à Paris en 1829 où il est secrétaire du Duc d’Orléans puis, en 1830, il est nommé bibliothécaire du Palais Royal. En 1830, il écrit une pièce de théâtre, « Le Corsaire »  en collaboration avec son ami rennais, Hippolyte Lucas<ref>[[rue Hippolyte Lucas]]</ref>.


Ce poète romantique, célèbre à son époque, par ailleurs bibliothécaire-adjoint au ministère de l'intérieur, a versifié des poèmes louangeant la Bretagne, ainsi dans son roman ''Elie Mariaker'' ([[1834]]), nom d'un jeune poète qui passe son enfance à Rennes où il fait ses études au lycée, de 7 à 16 ans, pour être ensuite placé chez un avoué, lui qui déteste le droit et qui tombe sans cesse amoureux.
Il collabore à la ''Revue de Bretagne'' de Marteville − imprimeur né à Rennes en 1804. Ce poète romantique, célèbre à son époque, par ailleurs bibliothécaire-adjoint au ministère de l'Intérieur de 1860 à 1863, a versifié des poèmes louangeant la Bretagne, ainsi dans son roman ''Elie Mariaker'' ([[1834]]), nom d'un jeune poète qui passe son enfance à Rennes où il fait ses études au lycée, de 7 à 16 ans, pour être ensuite placé chez un avoué, lui qui déteste le droit et qui tombe sans cesse amoureux. Il adresse en 1862 une lettre à la ville de Rennes qui a pour objet le don au musée et à la bibliothèque de plusieurs objets ayant appartenu à sa défunte sœur<ref>Délibération du conseil municipal de la ville de Rennes du 17 juin 1863</ref>.
 
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== Note et références ==
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Version actuelle datée du 31 octobre 2018 à 18:11

La rue Boulay-Paty est une voie axée est-ouest, parallèle au boulevard Georges Clémenceau, reliant la rue de Nantes à la rue Le Guen de Kérangal. La voie a été dénommée par délibération du conseil municipal le 31 décembre 1928[1], et la rue prolongée en 1939[2].

Évariste Boulay-Paty

Évariste Boulay-Paty (à gauche), avec son ami Maximilien Raoul.

Poète romantique

(10 octobre 1804, Donges, Loire-Inférieure, actuelle Loire-Atlantique - 7 juin 1864, Paris),

Évariste Boulay-Paty Wikipedia-logo-v2.svg est un poète. Évariste est le fils de Pierre-Sébastien Boulay-Paty Wikipedia-logo-v2.svg, avocat à Rennes, député au conseil des Cinq-Cents, spécialiste en droit maritime.

Il s’installe à Paris en 1829 où il est secrétaire du Duc d’Orléans puis, en 1830, il est nommé bibliothécaire du Palais Royal. En 1830, il écrit une pièce de théâtre, « Le Corsaire » en collaboration avec son ami rennais, Hippolyte Lucas[3].

Il collabore à la Revue de Bretagne de Marteville − imprimeur né à Rennes en 1804. Ce poète romantique, célèbre à son époque, par ailleurs bibliothécaire-adjoint au ministère de l'Intérieur de 1860 à 1863, a versifié des poèmes louangeant la Bretagne, ainsi dans son roman Elie Mariaker (1834), nom d'un jeune poète qui passe son enfance à Rennes où il fait ses études au lycée, de 7 à 16 ans, pour être ensuite placé chez un avoué, lui qui déteste le droit et qui tombe sans cesse amoureux. Il adresse en 1862 une lettre à la ville de Rennes qui a pour objet le don au musée et à la bibliothèque de plusieurs objets ayant appartenu à sa défunte sœur[4].

Sur la carte

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Note et références

  1. Délibération municipale, 31 décembre 1928, Archives de Rennes
  2. Délibération municipale, 3 avril 1939, Archives de Rennes
  3. rue Hippolyte Lucas
  4. Délibération du conseil municipal de la ville de Rennes du 17 juin 1863

Lien externe

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