« Promenade Charlotte Delbo » : différence entre les versions

m
relecture
m (relecture)
 
(5 versions intermédiaires par un autre utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
La '''promenade Charlotte Delbo''' a été dénommée par délibération du conseil municipal du 20 mars 2017 pour rendre hommage à :


'''Résistante déportée
==Charlotte Delbo==
'''Résistante déportée'''
(1913 – 1985)
(1913 – 1985)
'''<ref>à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>.
'''<ref>à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>.'''
[[File:Charlotte Delbo (site officiel).jpg|300x300px|thumb|Charlotte Delbo (site officiel)]]
'''{{w|Charlotte Delbo}} est née le 10 août 1913, à Vigneux-sur-Seine''' (Seine-et-Oise actuellement Essonne), où la famille s’est installée l’année précédente. Elle va à l’école de Villeneuve-Saint-Georges, dans le département voisin, et en sort avec le diplôme de sténo-dactylo, bilingue en anglais, puis en 1930, elle rejoint la capitale. Là, elle va à l’Université ouvrière fondée par le parti communiste.


==Qui est-elle? ==
Elle fait la connaissance d’un étudiant en philosophie de la Sorbonne qui lui fait connaitre Georges Politzer<ref>{{w|Georges Politzer}} </ref>, professeur de philosophie d’origine hongroise ayant obtenu la nationalité française. En 1932, elle rejoint les Jeunesses communistes et l’Union des jeunes filles de France<ref>{{w|Union des jeunes filles de France}}</ref>, créée par [[Danielle Casanova]].
'''Charlotte Delbo est née le 10 août 1913, à Vigneux-sur-Seine''' (Seine-et-Oise actuellement Essonne), où la famille s’est installée l’année précédente.  Elle va à l’école de Villeneuve-Saint-Georges, dans le département voisin, et en sort avec le diplôme de sténo-dactylo, bilingue en anglais, puis en 1930, elle rejoint la capitale. Là, elle va à l’Université ouvrière fondée par le parti communiste.
 
Elle fait la connaissance d’un étudiant en philosophie de la Sorbonne qui lui fait connaitre Georges Politzer,<ref>{{w|Georges Politzer}} </ref> professeur de philosophie d’origine hongroise ayant obtenu la nationalité française. En 1932, elle rejoint les Jeunesses communistes et l’Union des jeunes filles de France<ref>{{w|Union des jeunes filles de France}}</ref>, créée par [[Danielle Casanova]].


Sur les bancs de l’université, elle rencontre un militant, Georges Dudach<ref>[https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article23192 Site fusilles 40-44]</ref>, qu’elle épouse, le 17 mars 1936, à la mairie du 3e arrondissement, à Paris. A partir de 1937, Charlotte Delbo-Dudach commence à écrire régulièrement dans un journal communiste et elle est amenée à faire une interview de l’acteur, metteur en scène, Louis Jouvet. Dirigeant de la troupe du théâtre de l’Athénée, à Paris, Louis Jouvet lui demande de devenir son assistante. Elle est entre autre chargée de transcrire ses cours aux étudiants du conservatoire.
Sur les bancs de l’université, elle rencontre un militant, Georges Dudach<ref>[https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article23192 Site fusilles 40-44]</ref>, qu’elle épouse, le 17 mars 1936, à la mairie du 3e arrondissement, à Paris. A partir de 1937, Charlotte Delbo-Dudach commence à écrire régulièrement dans un journal communiste et elle est amenée à faire une interview de l’acteur, metteur en scène, Louis Jouvet. Dirigeant de la troupe du théâtre de l’Athénée, à Paris, Louis Jouvet lui demande de devenir son assistante. Elle est entre autre chargée de transcrire ses cours aux étudiants du conservatoire.
Ligne 20 : Ligne 21 :


Charlotte Delbo décède de maladie, le '''1er mars 1985''', à Paris et est inhumée au cimetière de sa ville natale, Vigneux-sur-Seine.
Charlotte Delbo décède de maladie, le '''1er mars 1985''', à Paris et est inhumée au cimetière de sa ville natale, Vigneux-sur-Seine.
'''Promenade Charlotte Delbo''' : dénommée par délibération du conseil municipal du '''20 mars 2017'''.


== Travail pour l'ONU ==
== Travail pour l'ONU ==


Elle rédige ses souvenirs dans "Aucune de nous ne reviendra". En 1947, elle va travailler pour l' O.N.U. qui vient de se créer à Genève. En 1961, elle devient l’assistante au C.N.R.S, de son ami {{w|Henri Lefebvre}}. Parallèlement, elle écrit plusieurs témoignages, des récits, des poèmes et des pièces de théâtre. En 1978, elle prend sa retraite.
Elle rédige ses souvenirs dans "Aucune de nous ne reviendra". En 1947, elle va travailler pour l'O.N.U. qui vient de se créer à Genève. En 1961, elle devient l’assistante au C.N.R.S, de son ami {{w|Henri Lefebvre}}. Parallèlement, elle écrit plusieurs témoignages, des récits, des poèmes et des pièces de théâtre. En 1978, elle prend sa retraite.


== Liens internes ==
== Liens internes ==
Ligne 47 : Ligne 46 :


== Notes et références ==
== Notes et références ==
<references/>
<references />


Projet porté par Joël David Chargé d'odonymie à la Ville de Rennes
Projet porté par Joël David Chargé d'odonymie à la Ville de Rennes
Ligne 53 : Ligne 52 :
Propos recueilli par Elisa Triquet Médiatrice numérique
Propos recueilli par Elisa Triquet Médiatrice numérique


[[Catégorie:Matrimoine|Delbo, Charlotte]]
[[Catégorie:Matrimoine|Delbo, Promenade Charlotte]]
[[Catégorie:Personnalité|Charlotte Delbo]]
[[Catégorie:Personnalité|Charlotte Delbo]]
[[Catégorie:Voie de Rennes|Charlotte Delbo]]
[[Catégorie:Voie de Rennes|Delbo]]
[[Catégorie:Voie portant un nom de femme|Charlotte Delbo]]
[[Catégorie:Voie portant un nom de femme|Delbo, Promenade Charlotte]]
[[Catégorie:Rue de Rennes]]
[[Catégorie:Rue de Rennes]]
[[Catégorie:Résistante|Charlotte Delbo]]
[[Catégorie:Résistante|Delbo, Charlotte]]
8 797

modifications