« Place des Lices » : différence entre les versions

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[[File:Plan Hevin (nord-ouest).jpg|thumb|300px|La [[place des Lices]] (4) hors les murs de la Cité sur le [[plan de 1685]].]]
[[File:Plan Hevin (nord-ouest).jpg|thumb|300px|La [[place des Lices]] (4) hors les murs de la Cité sur le [[plan de 1685]].]]


La '''place des lices''' est une place du [[quartier Centre|centre-ville nord]], prolongeant au sud-sud-ouest la [[place Saint-Michel]] en descendant vers le canal d'[[Ille-et-Rance]] qu'on aperçoit à son extrémité. Hors des [[remparts|murs]], ainsi que l'indique la situation des [[portes Mordelaises]] à son sud-est, elle est cependant bordée par d'anciennes demeures comme l'[[Hôtel Racapé de La Feuillée]]. Ces demeures furent construites dans la seconde moitié du 17e siècle sur initiatives de gens de robe du Présidial et du barreau, mais le quartier des Lices, sans jardins et très resserré, ne fut espace aristocratique q'un temps assez bref, la noblesse parlementaire -exilée à Vannes pendant quinze ans -  et les notables lui ayant préféré le secteur de la [[rue Saint-Georges]] puis le  nouveau quartier de la Motte.<ref> "''Pas au sud de la Vilaine'' !", géographie  des pouvoirs et des élites à rennes sous l'Ancien Régime, par Gauthier Aubert dans  : Habiter les villes de cours souveraines en France - 2008 publication de la MSH-Alpes </ref>  
La '''place des lices''' est une place du [[quartier Centre|centre-ville nord]], prolongeant au sud-sud-ouest la [[place Saint-Michel]] en descendant vers le canal d'[[Ille-et-Rance]] qu'on aperçoit à son extrémité. Hors des [[remparts|murs]], ainsi que l'indique la situation des [[portes Mordelaises]] à son sud-est, elle est cependant bordée par d'anciennes demeures comme l'[[Hôtel de la Noue]] et l'[[Hôtel Racapé de La Feuillée]], tous deux à pans de bois construits en 1658, ainsi que l'[[Hôtel de Montbourcher]] et l'[[Hôtel du Molant]] en pierre, ce dernier de 1666. Ces demeures furent construites dans la seconde moitié du 17e siècle sur initiatives de gens de robe du Présidial et du barreau, mais le quartier des Lices, sans jardins et très resserré, ne fut espace aristocratique q'un temps assez bref, la noblesse parlementaire -exilée à Vannes pendant quinze ans -  et les notables lui ayant préféré le secteur de la [[rue Saint-Georges]] puis le  nouveau quartier de la Motte.<ref> "''Pas au sud de la Vilaine'' !", géographie  des pouvoirs et des élites à rennes sous l'Ancien Régime, par Gauthier Aubert dans  : Habiter les villes de cours souveraines en France - 2008 publication de la MSH-Alpes </ref>  


Son nom évoque les joutes du Moyen-Âge, époque où elle voyait, les jours de tournois, des affrontements de chevaliers ; Duguesclin lui-même y ayant rompu sa première lance en [[1337]] à l'âge de dix-sept ans. Elle conserva longtemps une tradition belliqueuse étant utilisée jusqu'au début du XVIIIe siècle pour des exercices militaires.
Son nom évoque les joutes du Moyen-Âge, époque où elle voyait, les jours de tournois, des affrontements de chevaliers ; Duguesclin lui-même y ayant rompu sa première lance en [[1337]] à l'âge de dix-sept ans. Elle conserva longtemps une tradition belliqueuse étant utilisée jusqu'au début du XVIIIe siècle pour des exercices militaires.
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