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'''Résistant''' ( 13 décembre 1920, Rennes – 8 mars 2014, Saint-Jacut-de-la-Mer)
'''Résistant''' ( 13 décembre 1920, Rennes – 8 mars 2014, Saint-Jacut-de-la-Mer)


Le Rennais Paul Cirodde, 23 ans, 17, [[rue de la Motte-Picquet]] était entré en 1943 comme employé au commissariat à la main d'œuvre pour l'Allemagne, [[rue des Dames]] à Rennes. En fait,  cette fonction de collaborateur apparent il la détourna en faveur des jeunes gens requis pour le service du travail obligatoire : à ses risques et périls il établissait de fausses cartes d'identité leur permettant de sortir des fichiers. <ref>  [[Le S.T.O. pour des Rennais]]</ref>  
Le Rennais Paul Cirodde, 23 ans, 17, [[rue de La Motte Picquet]] était entré en 1943 comme employé au commissariat à la main d'œuvre pour l'Allemagne, [[rue des Dames]] à Rennes. En fait,  cette fonction de collaborateur apparent il la détourna en faveur des jeunes gens requis pour le service du travail obligatoire : à ses risques et périls il établissait de fausses cartes d'identité leur permettant de sortir des fichiers. <ref>  [[Le S.T.O. pour des Rennais]]</ref>  


Se trouvant à Guignen où étaient  réfugiés ses parents en  1944, il fut l’un des 20 otages pris dans la rafle en soirée du 28 juillet à Guignen après des coups de feu tirés sur un véhicule allemand le 27 juillet sur la route de Lohéac. Détenu  quelques jours au  [[camp Margueritte]], il fut mené  le 3 août à bord du dernier train de déportés qui quitta Rennes la veille de la libération de la ville. <ref> [[Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération]] </ref>. Il fera  heureusement partie des libérés à Belfort . <ref> ''La rafle de 20 otages du 28 juillet 1944 à Guignen''. http://memoiredeguerre.free.fr/ccmr/rafle-guignen.htm  </ref>
Se trouvant à Guignen où étaient  réfugiés ses parents en  1944, il fut l’un des 20 otages pris dans la rafle en soirée du 28 juillet à Guignen après des coups de feu tirés sur un véhicule allemand le 27 juillet sur la route de Lohéac. Détenu  quelques jours au  [[camp Margueritte]], il fut mené  le 3 août à bord du dernier train de déportés qui quitta Rennes la veille de la libération de la ville. <ref> [[Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération]] </ref>. Il fera  heureusement partie des libérés à Belfort . <ref> ''La rafle de 20 otages du 28 juillet 1944 à Guignen''. http://memoiredeguerre.free.fr/ccmr/rafle-guignen.htm  </ref>

Version du 28 avril 2023 à 14:35


Paul Cirrode

Résistant ( 13 décembre 1920, Rennes – 8 mars 2014, Saint-Jacut-de-la-Mer)

Le Rennais Paul Cirodde, 23 ans, 17, rue de La Motte Picquet était entré en 1943 comme employé au commissariat à la main d'œuvre pour l'Allemagne, rue des Dames à Rennes. En fait, cette fonction de collaborateur apparent il la détourna en faveur des jeunes gens requis pour le service du travail obligatoire : à ses risques et périls il établissait de fausses cartes d'identité leur permettant de sortir des fichiers. [1]

Se trouvant à Guignen où étaient réfugiés ses parents en 1944, il fut l’un des 20 otages pris dans la rafle en soirée du 28 juillet à Guignen après des coups de feu tirés sur un véhicule allemand le 27 juillet sur la route de Lohéac. Détenu quelques jours au camp Margueritte, il fut mené le 3 août à bord du dernier train de déportés qui quitta Rennes la veille de la libération de la ville. [2]. Il fera heureusement partie des libérés à Belfort . [3]

Après la guerre, Paul épousa Louise Faucher en octobre 1948 et ils auront deux enfants. Il finira par créer un bureau d’études techniques à Saint-Jacut-de-la-Mer. Il décède âgé de 93 ans et l’avis de décès porte les prénoms de 8 petits-enfants et 5 arrières petites-filles.

Références