« Paul Cirodde » : différence entre les versions

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Le Rennais Paul Cirodde, 23 ans,  habitant chez ses parents, 17, [[rue de La Motte Picquet]], était entré en 1943 comme employé au commissariat à la main d'œuvre pour l'Allemagne, [[rue des Dames]] à Rennes. En fait,  cette fonction de collaborateur apparent il la détourna en faveur des jeunes gens requis pour le service du travail obligatoire : à ses risques et périls il établissait de fausses cartes d'identité et autres papiers leur permettant de sortir des fichiers. <ref>  [[Le S.T.O. pour des Rennais]]</ref>  
Le Rennais Paul Cirodde, 23 ans,  habitant chez ses parents, 17, [[rue de La Motte Picquet]], était entré en 1943 comme employé au commissariat à la main d'œuvre pour l'Allemagne, [[rue des Dames]] à Rennes. En fait,  cette fonction de collaborateur apparent il la détourna en faveur des jeunes gens requis pour le service du travail obligatoire : à ses risques et périls il établissait de fausses cartes d'identité et autres papiers leur permettant de sortir des fichiers. <ref>  [[Le S.T.O. pour des Rennais]]</ref>  


Caché à Guignen en juillet  1944, il fut l’un des 20 otages pris dans une rafle en soirée du 28 juillet à Guignen après des coups de feu tirés sur un véhicule allemand le 27 juillet sur la route de Lohéac.  Adossés à l'église ils crurent leurs derniers moments arrivés mais ils furent embarqués par les Allemands vers Rennes. Paul Cirodde, détenu  quelques jours au  [[camp Margueritte]], fut mené  le 3 août à bord du dernier train de déportés qui quitta Rennes la veille de la libération de la ville. <ref> [[Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération]] </ref>. Il fera  heureusement partie des libérés à Belfort . <ref> ''La rafle de 20 otages du 28 juillet 1944 à Guignen''. http://memoiredeguerre.free.fr/ccmr/rafle-guignen.htm  </ref>
Caché à Guignen en juillet  1944, il fut l’un des 20 otages pris dans une rafle en soirée du 28 juillet à Guignen après des coups de feu tirés sur un véhicule allemand dont le conducteur fut tué le 27 juillet sur la route de Lohéac, en haut de la côte des Réhallières.  Adossés à l'église les jeunes gens crurent leurs derniers moments arrivés mais ils furent embarqués par les Allemands vers Rennes. Paul Cirodde, détenu  quelques jours au  [[camp Margueritte]], fut mené  le 3 août à bord du dernier train de déportés qui quitta Rennes la veille de la libération de la ville. <ref> [[Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération]] </ref>. Il fera  heureusement partie des libérés à Belfort . <ref> ''La rafle de 20 otages du 28 juillet 1944 à Guignen''. http://memoiredeguerre.free.fr/ccmr/rafle-guignen.htm  </ref>


Après la guerre, Paul épousa Louise Faucher en  octobre 1948  et ils  auront deux enfants. Il fut directeur d'agence d'un dépôt de matériaux plastifiés pour le bâtiment à Rennes.  Il décède âgé de 93 ans et l’avis de décès  porte les prénoms de 8 petits-enfants et 5 arrières petites-filles. Par erreur, son nom figura même au monument aux morts pour la France de la commune de Guignen.
Après la guerre, Paul épousa Louise Faucher en  octobre 1948  et ils  auront deux enfants. Il fut directeur d'agence d'un dépôt de matériaux plastifiés pour le bâtiment à Rennes.  Il décède âgé de 93 ans et l’avis de décès  porte les prénoms de 8 petits-enfants et 5 arrières petites-filles. Par erreur, son nom figura même au monument aux morts pour la France de la commune de Guignen.


===Références===
===Références===
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