« Palais Saint-Georges » : différence entre les versions

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Le bâtiment subsistant, construit à partir de [[1670]] par les architectes Tugal Caris et Corbinneau, est aspecté au sud avec deux ailes peu saillantes encadrant le corps central. Le rez-de-chaussée est percé de dix-neuf hautes arcades cintrées sur piliers en granit couvrant une longue galerie qui ouvre sur l'extérieur par un double perron à balustres. A l'extrémité ouest de la galerie une niche cintrée est emplie par un soleil rayonnant surmonté d'un fronton avec guirlandes de fleurs et de fruits. Au-dessus de la galerie, deux étages percés aussi de dix-neuf fenêtres et une toiture à la Mansard percée de fenêtres avec au centre un grand fronton arrondi dont le cintre comporte un écusson en accolade d'hermines  (armoiries de l'abbaye) entouré des figures de la justice et de la paix. Les arcades sont  surmontées par des clefs de fer en forme de majuscules romaines composant le prénom et le nom de l'abbesse : MAGDELAINE D. L. FAYETTE. Au-dessus de la fenêtre centrale du premier étage un écusson entouré de palmes et surmonté d'une couronne comtale contenait les armes de l'abbesse. Les jardins au sud sont alors fermés par des constructions et écuries allant jusqu'au port de Viarmes. <ref> ''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat. J. Larcher, éditeur- 1911</ref>
Le bâtiment subsistant, construit à partir de [[1670]] par les architectes Tugal Caris et Corbinneau, est aspecté au sud avec deux ailes peu saillantes encadrant le corps central. Le rez-de-chaussée est percé de dix-neuf hautes arcades cintrées sur piliers en granit couvrant une longue galerie qui ouvre sur l'extérieur par un double perron à balustres. A l'extrémité ouest de la galerie une niche cintrée est emplie par un soleil rayonnant surmonté d'un fronton avec guirlandes de fleurs et de fruits. Au-dessus de la galerie, deux étages percés aussi de dix-neuf fenêtres et une toiture à la Mansard percée de fenêtres avec au centre un grand fronton arrondi dont le cintre comporte un écusson en accolade d'hermines  (armoiries de l'abbaye) entouré des figures de la justice et de la paix. Les arcades sont  surmontées par des clefs de fer en forme de majuscules romaines composant le prénom et le nom de l'abbesse : MAGDELAINE D. L. FAYETTE. Au-dessus de la fenêtre centrale du premier étage un écusson entouré de palmes et surmonté d'une couronne comtale contenait les armes de l'abbesse. Les jardins au sud sont alors fermés par des constructions et écuries allant jusqu'au port de Viarmes. <ref> ''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat. J. Larcher, éditeur- 1911</ref>


Lors de la Révolution le bâtiment devient une caserne qui sera affectée par la suite au 41e régiment d'infanterie de ligne, ce que rappelle une plaque de marbre dans l'entrée ouest donnant sur la [[rue Gambetta]]. En [[1888]] sont détruites les écuries pour édifier l'école de médecine. Le bâtiment subit un incendie le 5 août [[1921]] qui le réduit à l'état de carcasse. Le monument devient propriété de la ville qui fît disparaître les petits pavillons militaires situés de part et d'autre de la grille d'entrée et remplaça la cour par le beau jardin public à la française qui précède le palais. L'édifice restauré sert alors de caserne aux pompiers et de siège social à diverses oeuvres de mutualité et d'éducation physique. Il abritera divers bureaux et services administratifs. Son aile ouest supporte une sirène qui, pendant la seconde guerre mondiale, alerta les Rennais des risques et imminences de bombardement.<ref> </ref>
Lors de la Révolution le bâtiment devient une caserne qui sera affectée par la suite au 7e bataillon de chasseurs à pied, puis au 41e régiment d'infanterie de ligne, ce que rappelle une plaque de marbre dans l'entrée ouest donnant sur la [[rue Gambetta]]. En [[1888]] sont détruites les écuries pour édifier l'école de médecine. Le bâtiment subit un incendie le 5 août [[1921]] qui le réduit à l'état de carcasse. Le monument devient propriété de la ville qui fît disparaître les petits pavillons militaires situés de part et d'autre de la grille d'entrée et remplaça la cour par le beau jardin public à la française qui précède le palais. L'édifice restauré sert alors de caserne aux pompiers et de siège social à diverses oeuvres de mutualité et d'éducation physique. Il abritera divers bureaux et services administratifs. Son aile ouest supporte une sirène qui, pendant la seconde guerre mondiale, alerta les Rennais des risques et imminences de bombardement.<ref> </ref>


Une grande croix surmontant le fronton central, enlevée en 1792, a été rétablie vers [[1970]] pour rappeler la fonction première du palais Saint-Georges. La question de l'emploi futur de ce palais est posée.
Une grande croix surmontant le fronton central, enlevée en 1792, a été rétablie vers [[1970]] pour rappeler la fonction première du palais Saint-Georges. La question de l'emploi futur de ce palais est posée.
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