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[[Fichier:Avis_obseques_louise_bodin.jpeg|150px|right]]
<big>[[Matrimoine]]</big><br>
<big>[[Louise Bodin|Louise Bodin, "la bolchevique aux bijoux"]]</big>
[[Fichier:Christine de pisan.jpg|right|180px*180px|thumb|Christine de Pizan écrivant dans sa chambre (1407)]]
 
« Le terme "patrimoine", issu du latin "patrimonium" fait référence au "pater familias". Il désigne, à l'origine, l'héritage que l'on tient de son père et que l'on transmet à ses enfants en vertu des lois de succession.
Née à Paris le 23 mai [[1877]], décédée le 3 février [[1929]], à Rennes 6 rue La Fayette est une femme politique, féministe, pacifiste. D'"un milieu bourgeois, Louise Berthaut épouse à 22 ans un jeune médecin rennais. Cette Parisienne, devenue Mme Eugène Bodin, n'apprécie pas cette ville de province et sa [[Vilaine]] qui mérite bien son nom, estime-t-elle. Pendant sa brève vie de 52 années, elle éprouve le remords d'être une privilégiée et aura la foi en une révolution qui devra apporter le bonheur aux plus défavorisés, d'où sa vie de combat contre toutes les injustices. En 1913, elle fait partie des Rennaises qui fondent un groupe local de l'[[Union française pour le suffrage des femmes]], va proposer des articles et sort, à l'été 1914, un livre ''"Les Petites Provinciales (ou Lettres écrites par une provinciale à plusieurs de ses amis'')".
Le terme "matrimoine", issu du latin "matrimonium" évoque le mariage, et induit la différenciation sexuelle des rôles: aux hommes, la transmission des biens ; aux femmes la transmission de la vie. La femme et la mère semblaient n'avoir rien à transmettre, puisque leurs biens propres entraient, dans la dot, dans le patrimoine marital. Actuellement, le patrimoine définit également l'ensemble des richesses d'ordre culturel, matérielles et immatérielles appartenant à une communauté. C'est la conservation et la transmission collective intergénérationnelle de notre passé.  
 
[[Louise Bodin|Lire la suite]]


[[Matrimoine|Lire la suite]]


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[[File:Plein Ouest.jpg|150px|right]]
<big>[[Vilaine]]</big>


La '''Vilaine''' (breton : ''Gwilen'' ou ''Gwilun'') a un vilain nom en français. Il viendrait de la couleur jaune des eaux boueuses : ''ar ster velen'' en breton la rivière jaune, ou ''ar ster vilen'', la rivière aux moulins, effectivement nombreux jadis, hypothèse d'autant plus tenace que son aspect en ville ne le dément pas souvent. Au Moyen-äge on l'appelait ''Visnaine''.
<big>[[Bombardement du 17 juin 1940]]</big>
[[Fichier:Triage bombardé.jpg|left|250px|thumb|Vue prise du N-E vers le S-O secteur rue Auguste-Pavie]]
Les Rennais − qui avaient été surpris, le 24 février, par le premier exercice d'alerte − et les nombreux réfugiés ont entendu des tirs de la D.C.A dans le ciel de Rennes tout bleu, probablement pensera-t-on ensuite, sur un avion allemand venu repérer le triage ferroviaire de la [[plaine de Baud]] avec les trains qui y stationnaient nombreux. En fin d'après-midi, encore quelques trains de troupes françaises et britanniques se succèdent après avoir stationné sur la voie ferrée, du côté du [[boulevard Voltaire]], attendant d'entrer en gare.


Elle est bien un fleuve puisqu'elle se jette directement dans la mer par un estuaire majestueux. Géographiquement le terme "rivière" est donc inadéquat. Elle prend sa source dans le département de la Mayenne, à une faible altitude de 153 mètres, dans les collines de Juvigné, au sud-ouest d'Ernée, descend vers le sud-ouest jusqu'au-delà de Vitré, s'infléchit vers le sud à la sortie de l'agglomération rennaise...
[[Bombardement du 17 juin 1940|Lire la suite]]
 
[[Vilaine|Lire la suite]]


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[[File:Tirpitz-2.jpg|right|150px]]
<big>[[Manifestation du 15 avril 1942]]</big>


Le mercredi 15 avril [[1942]] fut l'occasion pour les Rennais d'exprimer leur reconnaissance aux soldats alliés et ainsi de manifester leur hostilité à l'occupant.
<big>[[Libération de Rennes]]</big>
[[Fichier:Rennes fete sa liberation.jpeg|right|230px|thumb|Vue partielle de la foule rennaise devant la mairie le 4 août.]]
Le 28 mars, dans l'opération ''Chariot'', les commandos de Sa Majesté avaient détruit la cale sèche du port de St-Nazaire et ainsi empêché que le cuirassé Tirpitz, monstre de 5000 tonnes, jumeau du Bismarck, ne puisse y être réparé après une guerre de course dans l'Atlantique. Ce raid exceptionnel, fut accompli au prix de la perte de 169 hommes et 200 prisonniers dont beaucoup de blessés. Certains furent ultérieurement fusillés.
Dès le 6 juin, l'annonce du débarquement des alliés en Normandie a des effets immédiats à Rennes. Les bombardements des 9 et 12 juin 1944 déclenchent un affolement qui s'avérera prématuré de près de deux mois, chez les Allemands : des troupes commencent à quitter Rennes. Les soldats prennent partout les bicyclettes. Des officiers partent en auto, en camions, emportant leurs valises. Les "souris grises" ont été embarquées en camions . "Ils partent ! Personne n'en croit ses yeux." Les routes sont barrées par les Allemands, ce qui a empêché l'arrivée du ravitaillement.  


[[Manifestation du 15 avril 1942|Lire la suite]]
[[Libération de Rennes|Lire la suite]]


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<big>[[Piscine Saint-Georges]]</big>
[[Fichier:Rennes-Piscine Saint-Georges.jpg|left|280px|thumb|Piscine Saint-Georges]]
La piscine Saint-Georges, la première construite à Rennes, comprend, au-delà d'un vestibule d'entrée, un bassin entouré d'une série de cabines et de tribunes supérieures. La partie postérieure du bâtiment abrite les bains-douches qui disposent d'une entrée indépendante, [[rue Victor Hugo]]. La façade joue sur la diversité et sur la polychromie des matériaux : au dessus d´un soubassement de granite appareillé en pierre de taille, le parement de briques jaunes de Hollande ...


<big>[[Rennes Métropole]]</big>
[[Piscine Saint-Georges|Lire la suite]]
 
Rennes Métropole est une communauté d'agglomération, comptant 37 communes, près de 405 000 habitants, dont l'hôtel se situe à l'angle du [[boulevard Clémenceau]] et de l'[[avenue de l'Yser]].
 
Rennes Métropole compte 112 élus, les conseillers communautaires, qui sont des conseillers municipaux de chacune des 37 communes de la communauté...
 
[[Rennes Métropole|Lire la suite]]


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[[Fichier:Wankinnoodles-YvesBigot.jpg|right|150px|The Wankin'Noodles]] <big>[[Portail:Rennes Musiques|Musiques à Rennes]]</big>  
<big>[[Halles centrales]]</big>
 
[[Fichier:Halles côté bd de la Liberté171.jpg|right|250px|Les halles centrales, côté boulevard de la Liberté 'carte postale La Cigogne)]]
Rennes a depuis plus de trente ans la réputation d'être une ville rock'n'roll. Loin de se réduire à un genre musical, à côté des [[Rencontres Trans Musicales]] qui ont tracé le sillon , ce sont de nombreux [[:Catégorie:Label/Association|labels et associations]] qui ont construit la légende. Rock, hip hop, musiques électroniques, toutes les musiques ont leur histoire à Rennes.  
Les halles centrales sont un bâtiment à vocation commerciale de l'architecte Emmanuel Le Ray situé dans le centre de Rennes, entre la rue de Nemours et la rue Jules Simon, sur le côté nord du boulevard de la Liberté et au sud de la [[Place Honoré Commeurec]]. Les halles sont construites à l'emplacement de la Halle aux grains qu'avait précédée l'ancienne église Toussaints, maintenant située à un autre endroit. Cette église lors de la Révolution Française fut d'abord livrée aux prêtres jureurs, puis cette église fut transformée en écurie pour l'armée républicaine; dans la nuit du Ier au 2 décembre 1793, un incendie ravage l'église Toussaints.  
[[Halles centrales|Lire la suite]]


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[[Image:Plasenn Sant-Mikael Rennes.jpg|right|150px]]
<big>[[:Catégorie:Voie de Rennes|Rues de Rennes]]</big>
Les noms des rues nous sont familiers : chacun connaît le nom de sa rue, peu connaissent l'histoire de la personne qui se cache derrière ce patronyme. Nous nous proposons de construire ensemble la toponymie des noms de rues, pour leur donner, sinon un visage, au moins une signification.

Version actuelle datée du 1 mars 2023 à 16:45

Matrimoine

Christine de Pizan écrivant dans sa chambre (1407)

« Le terme "patrimoine", issu du latin "patrimonium" fait référence au "pater familias". Il désigne, à l'origine, l'héritage que l'on tient de son père et que l'on transmet à ses enfants en vertu des lois de succession. Le terme "matrimoine", issu du latin "matrimonium" évoque le mariage, et induit la différenciation sexuelle des rôles: aux hommes, la transmission des biens ; aux femmes la transmission de la vie. La femme et la mère semblaient n'avoir rien à transmettre, puisque leurs biens propres entraient, dans la dot, dans le patrimoine marital. Actuellement, le patrimoine définit également l'ensemble des richesses d'ordre culturel, matérielles et immatérielles appartenant à une communauté. C'est la conservation et la transmission collective intergénérationnelle de notre passé.

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Bombardement du 17 juin 1940

Vue prise du N-E vers le S-O secteur rue Auguste-Pavie

Les Rennais − qui avaient été surpris, le 24 février, par le premier exercice d'alerte − et les nombreux réfugiés ont entendu des tirs de la D.C.A dans le ciel de Rennes tout bleu, probablement pensera-t-on ensuite, sur un avion allemand venu repérer le triage ferroviaire de la plaine de Baud avec les trains qui y stationnaient nombreux. En fin d'après-midi, encore quelques trains de troupes françaises et britanniques se succèdent après avoir stationné sur la voie ferrée, du côté du boulevard Voltaire, attendant d'entrer en gare.

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Libération de Rennes

Vue partielle de la foule rennaise devant la mairie le 4 août.

Dès le 6 juin, l'annonce du débarquement des alliés en Normandie a des effets immédiats à Rennes. Les bombardements des 9 et 12 juin 1944 déclenchent un affolement qui s'avérera prématuré de près de deux mois, chez les Allemands : des troupes commencent à quitter Rennes. Les soldats prennent partout les bicyclettes. Des officiers partent en auto, en camions, emportant leurs valises. Les "souris grises" ont été embarquées en camions . "Ils partent ! Personne n'en croit ses yeux." Les routes sont barrées par les Allemands, ce qui a empêché l'arrivée du ravitaillement.

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Piscine Saint-Georges

Piscine Saint-Georges

La piscine Saint-Georges, la première construite à Rennes, comprend, au-delà d'un vestibule d'entrée, un bassin entouré d'une série de cabines et de tribunes supérieures. La partie postérieure du bâtiment abrite les bains-douches qui disposent d'une entrée indépendante, rue Victor Hugo. La façade joue sur la diversité et sur la polychromie des matériaux : au dessus d´un soubassement de granite appareillé en pierre de taille, le parement de briques jaunes de Hollande ...

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Halles centrales

Les halles centrales, côté boulevard de la Liberté 'carte postale La Cigogne)

Les halles centrales sont un bâtiment à vocation commerciale de l'architecte Emmanuel Le Ray situé dans le centre de Rennes, entre la rue de Nemours et la rue Jules Simon, sur le côté nord du boulevard de la Liberté et au sud de la Place Honoré Commeurec. Les halles sont construites à l'emplacement de la Halle aux grains qu'avait précédée l'ancienne église Toussaints, maintenant située à un autre endroit. Cette église lors de la Révolution Française fut d'abord livrée aux prêtres jureurs, puis cette église fut transformée en écurie pour l'armée républicaine; dans la nuit du Ier au 2 décembre 1793, un incendie ravage l'église Toussaints. Lire la suite