« Marcel Gerbohay, inspirateur d'attentat contre Hitler » : différence entre les versions
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Marcel Gerbohay | Marcel Gerbohay rejoignit la zone libre en 1940 mais, lors d’un retour chez sa mère, à Pacé, dénoncé par des collaborationnistes, il fut arrêté le 1er janvier 1942, à 6 heures du matin, par la Gestapo et interné à la [[prison Jacques-Cartier]], à Rennes, jusqu’au 17 février 1942 d'où il fut transféré à la prison de la Santé, à Paris, le 13 septembre 1942. | ||
Déporté en Allemagne, le 20 septembre, il fut jugé par le tribunal du Peuple à Berlin, cour d’exception opérant à huis clos. À en croire l'acte d'accusation l'accusé aurait été quelque peu exalté et illuminé | Déporté en Allemagne, le 20 septembre, il fut jugé par le tribunal du Peuple à Berlin, cour d’exception opérant à huis clos. À en croire l'acte d'accusation l'accusé aurait été quelque peu exalté et illuminé<ref> http://memoiredeguerre.free.fr/ph-doc/acte-acusation-gerbohay.htm </ref>. Il fut condamné à mort le 11 janvier 1943 et guillotiné le 9 avril à Berlin Charlottenburg. Sa mère obtint, en 1955, la carte de déporté politique, à titre posthume<ref>https://fusilles-40-44.maitron.fr/?article211409 </ref>. | ||
===Références=== | ===Références=== |
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Marcel Gerbohay
(3 mai 1917, Pacé, Ille-et-Vilaine - 9 avril 1943 à Berlin-Charlottenburg)
Marcel vécut son enfance à la métairie de ses parents, à la Touche-Milon, à Pacé. Après avoir appris le métier de jardinier, il entra, en 1934, au séminaire de Saint-Ilan (Côtes d’Armor, Côtes-du-Nord). Il fit connaissance d’un autre séminariste, Maurice Bavaud, né à Neuchâtel (Suisse). Dans les années de la montée de l’Hitlérisme en Allemagne, Marcel Gerbohay projeta un attentat contre Hitler dont Maurice Bavaud serait l’exécutant. Gerbohay réussit à convaincre son ami de la nécessité d’un attentat. Il rejoignit ensuite le petit séminaire de Châteaugiron. En octobre 1938, à Munich, se posant en supporter nazi enthousiaste venu de Suisse pour voir Hitler pour obtenir un bon emplacement, Bavaud sort un petit pistolet Schmeisser de calibre 6,35 mm acheté à Bâle mais ne tire pas car il est trop loin d'Hitler et gêné par les spectateurs devant lui qui font le salut hitlérien. Bavaud tenta de s'approcher d'Hitler, à Berchtesgaden, dans les jours qui suivirent mais abandonna.
Marcel Gerbohay rejoignit la zone libre en 1940 mais, lors d’un retour chez sa mère, à Pacé, dénoncé par des collaborationnistes, il fut arrêté le 1er janvier 1942, à 6 heures du matin, par la Gestapo et interné à la prison Jacques-Cartier, à Rennes, jusqu’au 17 février 1942 d'où il fut transféré à la prison de la Santé, à Paris, le 13 septembre 1942. Déporté en Allemagne, le 20 septembre, il fut jugé par le tribunal du Peuple à Berlin, cour d’exception opérant à huis clos. À en croire l'acte d'accusation l'accusé aurait été quelque peu exalté et illuminé[1]. Il fut condamné à mort le 11 janvier 1943 et guillotiné le 9 avril à Berlin Charlottenburg. Sa mère obtint, en 1955, la carte de déporté politique, à titre posthume[2].