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'''LE 4 AOÛT, à 8 H 30, LES PREMIERS ALLIES DANS RENNES : UN CAPITAINE ANGLAIS AMOUREUX ET SON CHAUFFEUR'''.
'''LE 4 AOÛT, à 8 H 30, LES PREMIERS ALLIES DANS RENNES : UN CAPITAINE ANGLAIS AMOUREUX ET SON CHAUFFEUR'''.


Vers 8 heures 30, ce vendredi matin, les Rennais,réveillés brutalement il y a trois heures par la série d'énormes explosions des ponts dynamités, attendent. La veille et dans la nuit les Allemands quitaient la ville et, dans l'après-midi, on avait vu les premiers F.F.I du côté de la mairie. Les Rennais attendent, chez eux, l'arrivée des troupes américaines, sérieusement accrochées depuis le Ier août, à Maison-Blanche, et qui ont envoyé des obus sur la ville ces derniers jours.
Vers 8 heures 30, ce vendredi matin, les Rennais,réveillés brutalement il y a trois heures par la série d'énormes explosions des ponts dynamités, attendent. La veille et dans la nuit les Allemands quittaient la ville et, dans l'après-midi, on avait vu les premiers F.F.I du côté de la mairie. Les Rennais attendent, chez eux, l'arrivée des troupes américaines, sérieusement accrochées depuis le Ier août, à Maison-Blanche, et qui ont envoyé des obus sur la ville ces derniers jours.


Un étrange véhicule  descend le Contour de la Motte et s'arrête devant le porche du bel immeuble faisant le coin avec la rue Victor-Hugo. En descendent deux militaires, aussitôt entourés de quelques civils et de pompiers de la caserne Saint-Georges qui les acclament et auxquels l'officier distribue quelques paquets de cigarettes et du chocolat. Etranges Américains quand même, puisqu'il s'agit d'Anglais non armés ! L'officier se fraye un passage et entre dans l'immeuble et reviendra chercher son chauffeur qui, ayant un fort mal de tête, sera soigné là-haut avec de l'aspirine et quelques compresses d'eau vinaigrée sur la tête. Les voici qui repartent bientôt.
Un étrange véhicule  descend le Contour de la Motte et s'arrête devant le porche du bel immeuble faisant le coin avec la rue Victor-Hugo. En descendent deux militaires, aussitôt entourés de quelques civils et de pompiers de la caserne Saint-Georges qui les acclament et auxquels l'officier distribue quelques paquets de cigarettes et du chocolat. Etranges Américains quand même, puisqu'il s'agit d'Anglais non armés ! L'officier se fraye un passage et entre dans l'immeuble et reviendra chercher son chauffeur qui, ayant un fort mal de tête, sera soigné là-haut avec de l'aspirine et quelques compresses d'eau vinaigrée sur la tête. Les voici qui repartent bientôt.
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