« Le sorcier Fougerais, La Poussinière » : différence entre les versions

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En 1642-1643, le Parlement de Bretagne eut à connaître d'une affaire de sorcellerie où furent inculpés des habitants de Fougères : notamment le sieur Mathurin Trullier, abbé dit de la Poussinière, chapelain de l'église Saint-Sulpice de Fougères, et des complices. Trullier s'occupait de sciences physiques et passait pour se livrer à des expériences médicales et  alchimistes.  Lors de la peste qui ravagea Fougères vers 1635, le procureur du roi de Fougères ouvrit une information sur Isaac Marais, accusé de maléfices pour traiter la maladie, et Trullier, mis en cause car on avait trouvé dans son cabinet des grimoires, des parchemins couverts de caractères étranges avec évocation de démons et accusé en outre d'avoir suborné Guyonne Javelle, fille mineure, crime inadmissible surtout d'un prêtre. Peut-être terrorisés par les pratiques de l'alchimiste, les gens l’auraient accusé de répandre la peste et ce d’autant plus qu’il les aurait effrayés par quelques farces amusantes telles qu’un alchimiste pouvait en faire. Ils furent arrêtés le 25 septembre 1942. Le chirurgien Jean Massé écrit dans son journal à l’époque qu’il y avait à Fougères en 1642 " deux prêtres qui avoist des carractères, un pour avoir des garces, l’autre de l’argent, et un pour meptre la peste à volonté. "<ref>''Un sorcier brûlé place des Lices à Rennes'', par Jean Boussel du Bourg, avocat à la Cour. Ordre des avocats du barreau de Rennes.</ref>
En 1642-1643, le Parlement de Bretagne eut à connaître d'une affaire de sorcellerie où furent inculpés des habitants de Fougères : notamment le sieur Mathurin Trullier, abbé dit de la Poussinière, chapelain de l'église Saint-Sulpice de Fougères, et des complices. Trullier s'occupait de sciences physiques et passait pour se livrer à des expériences médicales et  alchimistes.  Lors de la peste qui ravagea Fougères vers 1635, le procureur du roi de Fougères ouvrit une information sur Isaac Marais, accusé de maléfices pour traiter la maladie, et Trullier, mis en cause car on avait trouvé dans son cabinet des grimoires, des parchemins couverts de caractères étranges avec évocation de démons et accusé en outre d'avoir suborné Guyonne Javelle, fille mineure, crime inadmissible surtout d'un prêtre. Peut-être terrorisés par les pratiques de l'alchimiste, les gens l’auraient accusé de répandre la peste et ce d’autant plus qu’il les aurait effrayés par quelques farces amusantes telles qu’un alchimiste pouvait en faire. Ils furent arrêtés le 25 septembre 1942. Le chirurgien Jean Massé écrit dans son journal à l’époque qu’il y avait à Fougères en 1642 " deux prêtres qui avoist des carractères, un pour avoir des garces, l’autre de l’argent, et un pour meptre la peste à volonté. "<ref>''Un sorcier brûlé place des Lices à Rennes'', par Jean Boussel du Bourg, avocat à la Cour. Ordre des avocats du barreau de Rennes.</ref>
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