« Le mystère du crime de la rue de la Monnaie en 1903 » : différence entre les versions

aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 10 : Ligne 10 :
=== Horrible spectacle ===
=== Horrible spectacle ===
Après avoir traversé la chambre et le bureau très en désordre, on trouve dans le salon Mme Coulange, près de la cheminée, dans une mare de sang car elle a un hachoir de cuisine plantée dans le cou et, près d'elle, un petit canif de poche est ensanglanté. la victime avait les vêtements entièrement relevés et "le corsage entièrement déboutonné laissait voir le corps. Les yeux grand ouverts reflétaient encore la terreur de la malheureuse. Bien que cuirassé contre tous les genres de spectacle, M. Gondelle eut un mouvement d'horreur." On trouve dans la cuisine un petit coffret laqué, défoncé et vidé.on suppose que le mercredi soir, la dame avait ouvert le judas puis la porte à quelqu'un d connu ou se recommandant d'une personne connue. L'assassin a du rechercher des valeurs ou de l'argent car les objets précieux ont été délaissés. La femme de ménage interrogée décrit une dame sympathique, prêtant la main aux travaux ménagers, un peu défiante, regardant par le judas, sortant très peu, ne recevant que très peu de visiteurs accueillis au salon, mais devait toutefois recevoir une visite ce mardi précédant le crime. Pour la femme de ménage, il ne s'agit pas d'un crime sexuel :"c'est pour donner le change que l'assassin a donné une mauvaise posture au cadavre". La victime laisse "une assez joli fortune" qui ira à des cousins éloignés. Le long article se termine par l'information incertaine  que le parquet aurait lancé un mandat de perquisition chez une personne soupçonnée...
Après avoir traversé la chambre et le bureau très en désordre, on trouve dans le salon Mme Coulange, près de la cheminée, dans une mare de sang car elle a un hachoir de cuisine plantée dans le cou et, près d'elle, un petit canif de poche est ensanglanté. la victime avait les vêtements entièrement relevés et "le corsage entièrement déboutonné laissait voir le corps. Les yeux grand ouverts reflétaient encore la terreur de la malheureuse. Bien que cuirassé contre tous les genres de spectacle, M. Gondelle eut un mouvement d'horreur." On trouve dans la cuisine un petit coffret laqué, défoncé et vidé.on suppose que le mercredi soir, la dame avait ouvert le judas puis la porte à quelqu'un d connu ou se recommandant d'une personne connue. L'assassin a du rechercher des valeurs ou de l'argent car les objets précieux ont été délaissés. La femme de ménage interrogée décrit une dame sympathique, prêtant la main aux travaux ménagers, un peu défiante, regardant par le judas, sortant très peu, ne recevant que très peu de visiteurs accueillis au salon, mais devait toutefois recevoir une visite ce mardi précédant le crime. Pour la femme de ménage, il ne s'agit pas d'un crime sexuel :"c'est pour donner le change que l'assassin a donné une mauvaise posture au cadavre". La victime laisse "une assez joli fortune" qui ira à des cousins éloignés. Le long article se termine par l'information incertaine  que le parquet aurait lancé un mandat de perquisition chez une personne soupçonnée...
[[Fichier:Menu_du_29_mars.png|300px|left|thumb|Au menu du lecteur le dimanche 29 mars]] Le journal fait ses choux gras avec ce crime : "devant l'explosion de la curiosité générale" - à laquelle il contribue fortement -  il a publié une 5e édition le vendredi soir. et le samedi, jour de marché, les rotatives n'ont cessé de tourner. il remonte à 1878 pour  déterrer l'assassinat d'"une vielle demoiselle de 67 ans", étranglée à son domicile, 22 [[place des Lices]] par un neveu qui fut condamné à mort et exécuté sur le [[Champ de Mars]].
24 133

modifications