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Le ''Château-branlant'', bâtisse du 17e siècle, s'est effondré le soir du 17 août 1936. Il était situé en amont du pont Saint-Martin, au 158 [[rue de Saint-Malo]], au milieu de vieilles maisons bordant l'Ille, certaines avec lavoir couvert ou de plein air.  Le guide d'Adolphe Orain en donnait encore un dessin en 1925 <ref> ''Rennes capitale de la Bretagne'', guide du touriste, par Ad. Orain, revu et complété par E Rivière, p. 84 et 113 -  L. Bahon-Rault éd. -1925</ref> "Des craquements avertisseurs avaient fait fuir depuis plusieurs jours ses derniers habitants, des clochards". Une centaine de personnes assistèrent à l'inclinaison progressive du "château", accompagnée de craquements et à son écroulement à 20h30, lequel était prévisible. Dès janvier 1934, le maire de Rennes avait pris un arrêté d'évacuation et de démolition.
Le ''Château-branlant'', bâtisse du 17e siècle, s'est effondré le soir du 17 août 1936. Il était situé en amont du pont Saint-Martin, au 158 [[rue de Saint-Malo]], au milieu de vieilles maisons bordant l'[[Ille]], certaines avec lavoir couvert ou de plein air.  Le guide d'Adolphe Orain en donnait encore un dessin en 1925<ref> ''Rennes capitale de la Bretagne'', guide du touriste, par Ad. Orain, revu et complété par E Rivière, p. 84 et 113 -  L. Bahon-Rault éd. -1925</ref> "Des craquements avertisseurs avaient fait fuir depuis plusieurs jours ses derniers habitants, des clochards". Une centaine de personnes assistèrent à l'inclinaison progressive du "château", accompagnée de craquements et à son écroulement à 20h30, lequel était prévisible. Dès janvier 1934, le maire de Rennes avait pris un arrêté d'évacuation et de démolition.
<ref> ''Ouest-Eclair'' du 18 août 1936</ref>
<ref>''[[Ouest-Eclair]]'' du 18 août 1936</ref>


Son nom lui fut donné par les Rennais en raison de sa structure comportant quelques désordres. Ce haut bâtiment de quatre niveaux plus les combles avaient trois étages remarquables comportant des logias avec balustres donnant sur l'Ille, qui lui ont fait donner par certains le nom de ''maison de Cadet-Rousselle'', par référence à la chanson populaire :"Cadet-Rousselle a trois maisons... trois habits... trois chapeaux" etc Moins crédible est une autre explication : la maison aurait appartenue au cadet d'une famille Rousselle, qui, chansonnier, aurait signé ses oeuvres Cadet.
Son nom lui fut donné par les Rennais en raison de sa structure comportant quelques désordres. Ce haut bâtiment de quatre niveaux plus les combles avaient trois étages remarquables comportant des loggias avec balustres donnant sur l'[[Ille]], qui lui ont fait donner par certains le nom de ''maison de Cadet-Rousselle'', par référence à la chanson populaire :"Cadet-Rousselle a trois maisons... trois habits... trois chapeaux" etc. Moins crédible est une autre explication : la maison aurait appartenu au cadet d'une famille Rousselle, qui, chansonnier, aurait signé ses œuvres Cadet.


Le Musée des Beaux-Arts de Rennes posséde une peinture à l'huile du Chateau branlant, exécutée vers 1860 par Jules Noël. Plusieurs cartes postales reproduisirent, dans les premières décennies du 20e siècle, ce pittoresque bâtiment.
Le [[Musée des Beaux-Arts de Rennes]] possède une peinture à l'huile du Château branlant, exécutée vers 1860 par Jules Noël. Plusieurs cartes postales reproduisirent, dans les premières décennies du 20e siècle, ce pittoresque bâtiment.


===Références===
===Références===
<references/>
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Version du 28 juin 2012 à 12:11


carte vers 1910 - J. Sorel, éd. Rennes


Le Château-branlant, bâtisse du 17e siècle, s'est effondré le soir du 17 août 1936. Il était situé en amont du pont Saint-Martin, au 158 rue de Saint-Malo, au milieu de vieilles maisons bordant l'Ille, certaines avec lavoir couvert ou de plein air. Le guide d'Adolphe Orain en donnait encore un dessin en 1925[1] "Des craquements avertisseurs avaient fait fuir depuis plusieurs jours ses derniers habitants, des clochards". Une centaine de personnes assistèrent à l'inclinaison progressive du "château", accompagnée de craquements et à son écroulement à 20h30, lequel était prévisible. Dès janvier 1934, le maire de Rennes avait pris un arrêté d'évacuation et de démolition. [2]

Son nom lui fut donné par les Rennais en raison de sa structure comportant quelques désordres. Ce haut bâtiment de quatre niveaux plus les combles avaient trois étages remarquables comportant des loggias avec balustres donnant sur l'Ille, qui lui ont fait donner par certains le nom de maison de Cadet-Rousselle, par référence à la chanson populaire :"Cadet-Rousselle a trois maisons... trois habits... trois chapeaux" etc. Moins crédible est une autre explication : la maison aurait appartenu au cadet d'une famille Rousselle, qui, chansonnier, aurait signé ses œuvres Cadet.

Le Musée des Beaux-Arts de Rennes possède une peinture à l'huile du Château branlant, exécutée vers 1860 par Jules Noël. Plusieurs cartes postales reproduisirent, dans les premières décennies du 20e siècle, ce pittoresque bâtiment.

Références

  1. Rennes capitale de la Bretagne, guide du touriste, par Ad. Orain, revu et complété par E Rivière, p. 84 et 113 - L. Bahon-Rault éd. -1925
  2. Ouest-Eclair du 18 août 1936