« L'hôpital pour prisonniers Jean Macé au temps de la libération » : différence entre les versions

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Pendant la période précédant la [[libération de Rennes]] les raids aériens furent presque quotidiens, menés par des chasseurs contre le triage ferroviaire. Des éclats d’obus antiaériens pleuvaient fréquemment sur l’hôpital. Il y eut encore sept raids menés par  50 bombardiers ou plus sur la ville tuant environ 300 civils et le [[bombardement du 17 juillet 1944]] atteignit l’hôpital psychiatrique.
Pendant la période précédant la [[libération de Rennes]] les raids aériens furent presque quotidiens, menés par des chasseurs contre le triage ferroviaire. Des éclats d’obus antiaériens pleuvaient fréquemment sur l’hôpital. Il y eut encore sept raids menés par  50 bombardiers ou plus sur la ville tuant environ 300 civils et le [[bombardement du 17 juillet 1944]] atteignit l’hôpital psychiatrique.


Des obus tombèrent près de l’hôpital des prisonniers sans blesser personne. Les patients prisonniers  et les infirmières durent faire avec la peur qu’une bombe tombât sur l’hôpital puisqu’il était juste de l’autre côté de l’étroite [[rue Jean Macé]] où les avions visaient le Q.G. de la Gestapo.  Parfois du plâtre tombait du plafond et les verres des fenêtres éclataient dans la salle et dans la cour. Les blessés qui le pouvaient allaient s’abriter sous les lits. Cela motiva des prisonniers alliés valides à fuir l’hôpital quelques jours avant l’arrivée de la 4e division blindée  et de  la 8e division d’infanterie pour libérer Rennes. Quelques braves civils rennais cachèrent des prisonniers dans leurs caves jusqu’à l’arrivée des forces du général Patton.
Des obus tombèrent près de l’hôpital des prisonniers sans blesser personne. Les patients prisonniers  et les infirmières durent faire avec la peur qu’une bombe tombât sur l’hôpital puisqu’il était juste de l’autre côté de l’étroite [[rue Jean Macé]] où les avions visaient le Q.G. de la Gestapo.  Parfois du plâtre tombait du plafond et les verres des fenêtres éclataient dans la salle et dans la cour. Les blessés qui le pouvaient allaient s’abriter sous les lits. Cela motiva des prisonniers alliés valides à fuir l’hôpital quelques jours avant l’arrivée de la 4e division blindée  et de  la 8e division d’infanterie pour libérer Rennes. Quelques braves civils rennais cachèrent des prisonniers dans leurs caves jusqu’à l’arrivée des forces du général Patton. Début août, les Allemands évacuèrent quelque 120 prisonniers pour les embarquer dans le train qu'on appela "train de Langeais", direction l'Allemagne.


A Rennes même, des troupes de soldats allemands mélangées, surtout des reliquats de la 91e division aérienne et des unités de défense antiaérienne préparaient leur fuite, détruisant équipements et archives. Le 2 août, le I7 e d’infanterie américain  reçut l’ordre d’avancer mais n’y parvint que le 3 au soir. Des membres de la Résistance française s’étaient glissés à travers les lignes et avaient donné aux assaillants la position exacte du Q.G. de la Gestapo dans Rennes, omettant de signaler la proximité de l’hôpital où étaient détenus les prisonniers américains et britanniques.
A Rennes même, des troupes de soldats allemands mélangées, surtout des reliquats de la 91e division aérienne et des unités de défense antiaérienne préparaient leur fuite, détruisant équipements et archives. Le 2 août, le I7 e d’infanterie américain  reçut l’ordre d’avancer mais n’y parvint que le 3 au soir. Des membres de la Résistance française s’étaient glissés à travers les lignes et avaient donné aux assaillants la position exacte du Q.G. de la Gestapo dans Rennes, omettant de signaler la proximité de l’hôpital où étaient détenus les prisonniers américains et britanniques.
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