Entre le 23 et le 29 décembre 1720, un feu, né rue Tristin, la future rue de l’Horloge, détruit 850 maisons de la ville-haute (centre nord), alors entièrement construite en bois.

Jean-François Huguet, gravé par Thomassin

Causes

L'incendie s'est rapidement propagé, du fait de la proximité des habitations, de leurs fabrication, de leur greniers remplis de graisse et de bois pour passer l'hiver, mais aussi à l'inactivité des acteurs de l'époque. L'intendant de Bretagne, Paul Feydeau de Brou ne fait abattre les maisons pour enrayer l'incendie que bien tard. La lutte contre l'incendie est moins prioritaire que le pillage/sauvetage des biens de chacun.[1]

C'est finalement une averse (et l'abattage des habitations) qui sauvera la ville, à moins qu'il ne s'agisse d'une intervention de la Vierge, comme beaucoup de Rennais le pensèrent à l'époque.

Étendue du sinistre

L'ampleur des destructions est synthétisée dans un plan de l'époque gravé en 1726.

 
Une partie du plan dressé après l'incendie de Rennes en 1720, est consacrée à la représentation des rues dévastées alors que le plan proprement dit vise la reconstruction sur de nouvelles bases.

Reconstruction

La ville est partiellement en ruines, et il faut la reconstruire. Cela se fera de 1726 à 1754 sous la direction de Jacques Gabriel  , qui en profite pour compléter la place du Parlement de Bretagne. L’impact de l’incendie de 1720

La reconstruction du cœur de ville se fit selon un plan classique, en rupture avec ce qui restait de la ville à pans de bois. Ces constructions très anciennes se situent dans les secteurs actuels de la rue Saint Georges, rue Saint-Michelrue Pont aux Foulons, rue Saint-Yvesrue du Chapitre, rue Saint Sauveur.

Les bâtiments neufs furent construits sous le statut de la copropriété. Aussi trouve-t-on dans le secteur opérationnel actuel deux types principaux de constructions très distinctes : les immeubles à structure bois d’emprise au sol réduite et particulièrement dégradés et les immeubles de la reconstruction du XVIIIème aux murs de pierre sur rue mais à structure bois sur l’arrière, de grande emprise au sol, de style très classique et de gestion compliquée due au statut de la copropriété. Sur 1380 immeubles dans la partie historique 330 sont en état moyen et 300 sont fortement dégradés.[2]


références

  1. Rue du Chapitre
  2. L'état du bâti, Ville de Rennes, 23 mars 2012

Liens externes


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