« De Gaulle à Rennes » : différence entre les versions

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'''Le 27 juillet 1947''', parlant du terrain de la Croix-Rouge, à l’angle de la route nationale vers Saint-Brieuc et de la route menant à [[Vezin-le-Coquet]], le général de Gaulle fit le premier de ses discours appelant les Français à se rassembler dans un nouveau parti, le RPF, (Rassemblement du peuple français)  pour lutter contre le régime exclusif des partis, promouvoir une nouvelle constitution privilégiant le pouvoir exécutif et faire face au péril que présentent les communistes au service d’un état étranger,  l’URSS, tel qu’il vient d’apparaître lors de la Conférence de Paris et dans les manifestations  contre le Plan Marshall. Aux élections d’octobre le RPF en tirera les fruits.
'''Le 27 juillet 1947''', parlant du terrain de la Croix-Rouge, à l’angle de la route nationale vers Saint-Brieuc et de la route menant à [[Vezin-le-Coquet]], le général de Gaulle fit le premier de ses discours appelant les Français à se rassembler dans un nouveau parti, le RPF, (Rassemblement du peuple français)  pour lutter contre le régime exclusif des partis, promouvoir une nouvelle constitution privilégiant le pouvoir exécutif et faire face au péril que présentent les communistes au service d’un état étranger,  l’URSS, tel qu’il vient d’apparaître lors de la Conférence de Paris et dans les manifestations  contre le Plan Marshall. Aux élections d’octobre le RPF en tirera les fruits.
<ref>http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/accueil/discours/de-gaulle-et-la-quatrieme-republique-1946-1958/discours-de-rennes-27-juillet-1947.php</ref>
<ref>http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/accueil/discours/de-gaulle-et-la-quatrieme-republique-1946-1958/discours-de-rennes-27-juillet-1947.php</ref>


'''Le 20 septembre 1958''', du balcon de la préfecture le général de Gaulle, président du conseil appelé aux affaires par le président Coty à la suite des événements du 13 mai 1958 à Alger, fait un discours en faveur de son projet de constitution pour une nouvelle République, devant une foule massée contour de la Motte <ref> [[Contour de la Motte]]</ref>. L’hebdomadaire ''Paris-Match'' du 27 septembre 1958 rend compte de  cette journée.
'''Le 20 septembre 1958''', du balcon de la préfecture le général de Gaulle, président du conseil appelé aux affaires par le président Coty à la suite des événements du 13 mai 1958 à Alger, fait un discours en faveur de son projet de constitution pour une nouvelle République, devant une foule massée contour de la Motte <ref> [[Contour de la Motte]]</ref>. L’hebdomadaire ''Paris-Match'' du 27 septembre 1958 rend compte de  cette journée.
<ref>http://www.ina.fr/politique/allocutions-discours/video/I07281209/le-general-de-gaulle-a-rennes.fr.html</ref>
<ref>http://www.ina.fr/politique/allocutions-discours/video/I07281209/le-general-de-gaulle-a-rennes.fr.html</ref>


'''Le 10 et 11 septembre 1960''' le général de Gaulle inaugure l’usine  Citroën en construction de Rennes – La Janais, à [[Chartres-de-Bretagne]], parcourue par un long cortège officiel. Le dimanche 11, le général et son épouse entendent la messe à la [[cathédrale Saint-Pierre]] puis, place de la Mairie au soleil, il fait un bref discours disant sa "confiance dans le destin de la Bretagne lié à celui de la France".<ref>
'''Le 10 et 11 septembre 1960''' le général de Gaulle inaugure l’usine  Citroën en construction de Rennes – La Janais, à [[Chartres-de-Bretagne]], parcourue par un long cortège officiel. Le dimanche 11, le général et son épouse entendent la messe à la [[cathédrale Saint-Pierre]] puis, place de la Mairie au soleil, il fait un bref discours disant sa "confiance dans le destin de la Bretagne lié à celui de la France".<ref>
http://www.ina.fr/politique/allocutions-discours/video/</ref>
http://www.ina.fr/politique/allocutions-discours/video/</ref>


'''Le  31 janvier 1969''' est la date du dernier passage à Rennes du général de Gaulle. Arrivé en Caravelle à l’ [[Aéroport de Rennes – Saint-Jacques]] sous la pluie, il gagne le centre par la [[rue de l’Alma]], passe par les quais et monte à la préfecture. Le lendemain il prend un bain de foule place de la Mairie. A l’hôtel de Ville H. Fréville affirme que «  nous ne séparons pas dans nos affections la Bretagne de la France. Dans sa réponse le général constate que « Rennes, métropole, grande ville industrielle, universitaire et technique lie la péninsule bretonne au reste du corps de la patrie» et il annonce qu'elle sera le chef-lieu d’une région officiellement reconnue comme les autres régions de France ( c’est une des mesures prévues par la réforme constitutionnelle qui sera mise au référendum et repoussée avec toute la réforme, ce qui amènera le général à démissionner de la présidence de la République). Sur la place, parmi les applaudissements, on entend des cris : »Libérez la Bretagne ! » et « Le fascisme ne passera pas ». Puis, pendant une demi-heure le général survola en hélicoptère l’agglomération pour prendre la mesure des efforts universitaires ‘ Baulieu), en matière de logements ( Maurepas et amorce de la ZUP sud) et pour l’industrie ( Citroën qui fournit déjà 8000 emplois).
'''Le  31 janvier 1969''' est la date du dernier passage à Rennes du général de Gaulle. Arrivé en Caravelle à l’ [[Aéroport de Rennes – Saint-Jacques]] sous la pluie, il gagne le centre par la [[rue de l’Alma]], passe par les quais et monte à la préfecture. Le lendemain il prend un bain de foule place de la Mairie. A l’hôtel de Ville H. Fréville affirme que «  nous ne séparons pas dans nos affections la Bretagne de la France. Dans sa réponse le général constate que « Rennes, métropole, grande ville industrielle, universitaire et technique lie la péninsule bretonne au reste du corps de la patrie» et il annonce qu'elle sera le chef-lieu d’une région officiellement reconnue comme les autres régions de France ( c’est une des mesures prévues par la réforme constitutionnelle qui sera mise au référendum et repoussée avec toute la réforme, ce qui amènera le général à démissionner de la présidence de la République). Sur la place, parmi les applaudissements, on entend des cris : »Libérez la Bretagne ! » et « Le fascisme ne passera pas ». Puis, pendant une demi-heure le général survola en hélicoptère l’agglomération pour prendre la mesure des efforts universitaires ‘ Baulieu), en matière de logements ( Maurepas et amorce de la ZUP sud) et pour l’industrie ( Citroën qui fournit déjà 8000 emplois).
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