« Coucou de Rennes » : différence entre les versions

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Poulet au plumage gris, souvent barré de bleu-blanc sur un fond noir brillant, aux pattes plutôt blanches, à l'oeil orangé, à la crête et aux barbillons moyens et rouges : c'est la '''coucou de Rennes'''.
Ce poulet était largement consommée autrefois dans le triangle, Vitré-Redon-Montfort, et à Rennes, évidemment. La poule donne des oeufs de 60 g. et deux couvées par an. Son standard officiel avait été déposé en 1914 par le Dr Ramé, ancien propriétaire de la [[ferme de la Bintinai]]s, actuel [[Ecomusée du pays de Rennes]].


Poulet au plumage gris souvent barré de bleu-blanc sur un fond noir brillant, aux pattes plutôt blanches, à l'oeil orangé, à la crête et aux barbillons moyens et rouges, c'est la coucou de Rennes, largement consommée autrefois dans le triangle, Vitré-Redon-Montfort, et à Rennes, évidemment. La poule donne des oeufs de 60 g. et deux couvées par an. Son standard officiel avait été déposé en 1914 par le Dr Ramé, ancien propriétaire de la ferme de la Bintinais, actuel [[Ecomusée du pays de Rennes]].
Délaissée et menacée de disparition après 1950 au profit de productions industrielles bon marché, elle a été  heureusement remise au goût du jour et des palais à partir de 1997 par une association d'éleveurs, présidée par Paul Renault, suscitée par l'Ecomusée à partir de 1990. Une croissance de 130 jours, 10 M2 de parcours herbeux par volaille, nourrie à 75% de céréales au minimum et "finie au petit lait", cela donne un poulet de 1,5 à 2,1 kg, à la chair succulente, au blanc moelleux avec un petit goût de noisette. On le trouve notamment aux [[halles centrales]] de Rennes, chez certains bouchers et dans des restaurants mettant en valeur les produits du terroir.<ref>[[Ouest-Franc]]e- page Rennes. 22 décembre 2011</ref>


Délaissée et menacée de disparition après 1950 au profit de productions industrielles bon marché, elle a été heureusement remise au goût du jour et des palais à partir de 1997 par une association d'éleveurs, présidée par Paul Renault, suscitée par l'Ecomusée à partir de 1990. Une croissance de 130 jours, 10 M2 de parcours herbeux par volaille, nourrie à 75% de céréales au minimum et "finie au petit lait", cela donne un poulet de 1,5 à 2,1 kg, à la chair succulente, au blanc moelleux avec un petit goût de noisette. On le trouve notamment aux [[halles centrales]] de Rennes, chez certains bouchers et dans des restaurants mettant en valeur les produits du terroir.<ref> Ouest-France- page Rennes. 22 décembre 2011</ref>
Un coq Coucou de Rennes figure sur un timbre émis en juin 2012 par la Poste dans une série de dix sur "''La Bretagne que j'aime''".<ref>[http://www.slowfood.fr/france/upload/sentinelle-coucouderennes.pdf ''La volaille Coucou de Rennes''] (pdf), article paru sur le site de Slow Food France</ref>


Un coq Coucou de Rennes figure sur un timbre émis  en juin 2012 par la Poste dans une série de dix sur "La Bretagne que j'aime".


====références====
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<references/>
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http://www.slowfood.fr/france/upload/sentinelle-coucouderennes.pdf

Version du 29 septembre 2012 à 18:54

Poulet au plumage gris, souvent barré de bleu-blanc sur un fond noir brillant, aux pattes plutôt blanches, à l'oeil orangé, à la crête et aux barbillons moyens et rouges : c'est la coucou de Rennes. Ce poulet était largement consommée autrefois dans le triangle, Vitré-Redon-Montfort, et à Rennes, évidemment. La poule donne des oeufs de 60 g. et deux couvées par an. Son standard officiel avait été déposé en 1914 par le Dr Ramé, ancien propriétaire de la ferme de la Bintinais, actuel Ecomusée du pays de Rennes.

Délaissée et menacée de disparition après 1950 au profit de productions industrielles bon marché, elle a été heureusement remise au goût du jour et des palais à partir de 1997 par une association d'éleveurs, présidée par Paul Renault, suscitée par l'Ecomusée à partir de 1990. Une croissance de 130 jours, 10 M2 de parcours herbeux par volaille, nourrie à 75% de céréales au minimum et "finie au petit lait", cela donne un poulet de 1,5 à 2,1 kg, à la chair succulente, au blanc moelleux avec un petit goût de noisette. On le trouve notamment aux halles centrales de Rennes, chez certains bouchers et dans des restaurants mettant en valeur les produits du terroir.[1]

Un coq Coucou de Rennes figure sur un timbre émis en juin 2012 par la Poste dans une série de dix sur "La Bretagne que j'aime".[2]


références

  1. Ouest-France- page Rennes. 22 décembre 2011
  2. La volaille Coucou de Rennes (pdf), article paru sur le site de Slow Food France