« Coût de la vie à Rennes au 18e siècle » : différence entre les versions

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* En [[1766]], des travaux sur une maison de Rennes sont rétribués ainsi : quatre journées de maître charpentier et compagnon à raison de 20 sols par jour chacun, 18 sols pour le couvreur (18 journées).
* En [[1766]], des travaux sur une maison de Rennes sont rétribués ainsi : quatre journées de maître charpentier et compagnon à raison de 20 sols par jour chacun, 18 sols pour le couvreur (18 journées).


==Marchandages==
* En mai [[1726]], le ton monte au [[Champ Jacquet]] et Jacquette Lancelot, femme d'un maréchal, en vient à frapper Jeanne Regnault, 70 ans, veuve de Julien Legault (tonnelier), marchande d'oeufs, près de la barrière du [[pont Saint-Martin]], l'une demandant 3 sols 6 deniers à l'inculpée (par le présidial de Rennes) qui ne voulait payer que 3 sols 3 deniers bien qu'ayant choisi les oeufs les plus beaux parmi les 36 douzaines que la victime proposait à la vente<ref>Source : Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 2B 1043.</ref>.





Version du 30 octobre 2017 à 21:07

Cet article donne quelques échantillons de dépenses, plus ou moins habituelles, permettant d'apprécier le coût de la vie pour un Rennais avant la Révolution.

  • En 1751, un litige devant le présidial de Rennes est l'occasion pour un habitant de dire : Il doit à ce dernier six sols pour deux bouteilles de cidre qu'il a bu chez lui. ; c'est-à-dire chez Jean Larcheveque, fermier à la métairie du Petit Cordel[1].

Loisirs

  • En 1774, les inquiétudes d'une femme concernant les dépenses de son mari donnent une idée des mises aux rares jeux populaires, ici chez François Baconnais, 54 ans, tenant billard et jeu de boules près le bas des Lices : Jean Baptiste Martin, 52 ans, ingénieur, rue Nantaise, dépose avoir fait plusieurs parties de boule chez Baconnais, rue des Lices, avec le Sr. Amiral, qu'ils jouaient douze sols par partie... qu'il l'a vu egalement jouer au billard douze sols, quelquefois vingt quatre sols et jusqu'à trente par partie.... D'autres témoins parlent de parties intéressantes, déplorant leur absence vue la modicité des mises, parlant même de mises de six sols. Bien entendu, ces mises dépendaient de la fortune des joueurs, sans limite donc de montant en dépit d'interdictions[2].

Salaires

Le salaire d'un homme qualifié (maître) est ordinairement d'une livre par jour, le double de celui qui travaille surtout de sa force et habileté naturelles (manoeuvre, journalier).

  • En 1766, des travaux sur une maison de Rennes sont rétribués ainsi : quatre journées de maître charpentier et compagnon à raison de 20 sols par jour chacun, 18 sols pour le couvreur (18 journées).

Marchandages

  • En mai 1726, le ton monte au Champ Jacquet et Jacquette Lancelot, femme d'un maréchal, en vient à frapper Jeanne Regnault, 70 ans, veuve de Julien Legault (tonnelier), marchande d'oeufs, près de la barrière du pont Saint-Martin, l'une demandant 3 sols 6 deniers à l'inculpée (par le présidial de Rennes) qui ne voulait payer que 3 sols 3 deniers bien qu'ayant choisi les oeufs les plus beaux parmi les 36 douzaines que la victime proposait à la vente[3].


Notes et références

  1. Source : Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 2B 472.
  2. Source : Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 2B 496.
  3. Source : Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 2B 1043.