« Bombardements des 9 et 12 juin 1944 » : différence entre les versions

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Dans la nuit du jeudi au vendredi 9 juin 1944, après plusieurs alertes à minuit, 3 et 4 heures, des bombardiers en haute altitude lâchent les bombes, pendant près de trente minutes, sur les ateliers de la gare, la [[rue Saint-Hélier]], la [[rue Dupont-des-Loges]], la [[rue Duhamel]], l'[[avenue Janvier]], le[[boulevard de la Liberté]], la [[rue du Vieux-Cours]],la [[place du Vau Saint-Germain]], endommageant l'église, et même  sur la [[rue d'Echange]] et la [[rue de Dinan]].  *<ref>  Les Heures  douloureuses de Rennes par V. Ladam, imprimerie Les Nouvelles </ref>.
Dans la nuit du jeudi au vendredi 9 juin 1944, après plusieurs alertes à minuit, 3 et 4 heures, des bombardiers en haute altitude lâchent les bombes, pendant près de trente minutes, sur les ateliers de la gare, la [[rue Saint-Hélier]], la [[rue Dupont-des-Loges]], la [[rue Duhamel]], l'[[avenue Janvier]], le[[boulevard de la Liberté]], la [[rue du Vieux-Cours]],la [[place du Vau Saint-Germain]], endommageant l'église, et même  sur la [[rue d'Echange]] et la [[rue de Dinan]].
 
 
L'Ouest-Eclair du 10/11 juin titre :"'''Un raid terroriste de l'aviation anglo-américaine sur la population civile de Rennes.''' ''Une centaine de victimes ont été retirées des décombres'''. '''Des quartiers entiers sont anéantis par les engins explosifs et les bombes incendiaires'' "et, le 12, il annonce : "''Après le raid terroriste de l'aviation anglo-américaine des centaines de maisons d'habitation ont été écrasées par les bombes ou ravagées par l'incendie. On compte plusieurs milliers de sinistrés''."
L'Ouest-Eclair du 10/11 juin titre :"'''Un raid terroriste de l'aviation anglo-américaine sur la population civile de Rennes.''' ''Une centaine de victimes ont été retirées des décombres'''. '''Des quartiers entiers sont anéantis par les engins explosifs et les bombes incendiaires'' "et, le 12, il annonce : "''Après le raid terroriste de l'aviation anglo-américaine des centaines de maisons d'habitation ont été écrasées par les bombes ou ravagées par l'incendie. On compte plusieurs milliers de sinistrés''."


La préfecture communique qu'en raison des circonstances, les obsèques des victimes seront célébrées sans  aucune cérémonie officielle. Dans la vieille chapelle désaffectée du [[Cercle Paul-Bert]], [[rue de Paris]], transformée en chapelle ardente, on aligne les cercueils sous d'immenses tentures tricolores et le quotidien communique une première liste de 56 victimes. Mgr Roques donne l'absoute, en présence des autorités civiles et les cercueils sont transportés vers les deux cimetières de la ville." La population fuit Rennes par toutes les routes", relate le quotidien qui indique que "durant toute la journée d'hier, les sauveteurs, bravant le danger des bombes à retardement, ont lutté contre le feu et poursuivi les travaux de déblaiement".
La préfecture communique qu'en raison des circonstances, les obsèques des victimes seront célébrées sans  aucune cérémonie officielle. Dans la vieille chapelle désaffectée du [[Cercle Paul-Bert]], [[rue de Paris]], transformée en chapelle ardente, on aligne les cercueils sous d'immenses tentures tricolores et le quotidien communique une première liste de 56 victimes. La brève cérémonie a lieu sous une nouvelle alerte. Devant les familles des victimes placées le long des murs latéraux à la tête des cercueils, Mgr Roques donne l'absoute, en présence des autorités civiles et les cercueils sont transportés vers les deux cimetières de la ville." La population fuit Rennes par toutes les routes", relate le quotidien qui indique que "durant toute la journée d'hier, les sauveteurs, bravant le danger des bombes à retardement, ont lutté contre le feu et poursuivi les travaux de déblaiement".


Mais le journal du 13 juin retate que la veille, un nouveau bombardement a atteint un pavillon de l'hôpital de [[Pontchaillou]], le couvent de l'Adoration, et la [[rue d'Antrain]], "tellement éloignés de tout objectif militaire que nombreux se trouvaient les Rennais qui s'y étaient réfugiés", allongeant la liste des victimes civiles, annonce le journal. Et, à nouveau, autorités religieuses et civiles se retrouvent à l'ancienne chapelle du cercle Paul-Bert.
Mais le journal du 13 juin relate que la veille, peu avant 13 heures, un nouveau bombardement a atteint le pavillon des tuberculeux  et des baraquements de l'hôpital de [[Pontchaillou]] abritant des vieillards et des impotents, le couvent de l'Adoration, et la [[rue d'Antrain]], "tellement éloignés de tout objectif militaire que nombreux se trouvaient les Rennais qui s'y étaient réfugiés", allongeant la liste des victimes civiles, annonce le journal. Et, à nouveau, le 14 juin à 10 heures, familles, autorités religieuses et civiles se retrouvent à l'ancienne chapelle du cercle Paul-Bert.


Au total, ces deux bombardements auront occasionné plus de cent morts et d'énormes destructions.
Au total, ces deux bombardements auront occasionné 122 morts et d'énormes destructions.
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