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D'abord chapelle, "trève et fillette de Toussaint", elle devient église paroissiale le 7 octobre [[1667]] mais le bas de l'église s'écroule, écrasant orgues et fonds baptismaux et il fallut attendre [[1730]] pour achever la restauration. Une légende la concerne : "Notre-Dame des Miracles" aurait fait sonner les cloches et désigner la mine creusée jusque sous l'église par les Anglais investissant Rennes<ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 9</ref>. En fait, mis en alerte par des bruits suspects entendus par des habitants, le Tort-Boiteux, capitaine de la cité, fit disposer des cuves d'airain emplies de pièces de menue monnaie à même le sol, dont les tintements provoqués par les vibrations dues au choc sourd des pics permit de suivre le tracé de la galerie et de localiser le point d'aboutissement de la mine d'attaque<ref> ''Les villes dans la guerre de succession'', par Jean-Christophe Cassard,, Mémoire de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. LXXVI - 1998</ref>.
D'abord chapelle, "trève et fillette de Toussaint", elle devient église paroissiale le 7 octobre [[1667]] mais le bas de l'église s'écroule, écrasant orgues et fonds baptismaux et il fallut attendre [[1730]] pour achever la restauration. Une légende la concerne : "Notre-Dame des Miracles" aurait fait sonner les cloches et désigner la mine creusée jusque sous l'église par les Anglais investissant Rennes<ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 9</ref>. En fait, mis en alerte par des bruits suspects entendus par des habitants, le Tort-Boiteux, capitaine de la cité, fit disposer des cuves d'airain emplies de pièces de menue monnaie à même le sol, dont les tintements provoqués par les vibrations dues au choc sourd des pics permit de suivre le tracé de la galerie et de localiser le point d'aboutissement de la mine d'attaque<ref>''Les villes dans la guerre de succession'', par Jean-Christophe Cassard, Mémoire de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. LXXVI - 1998</ref>.


Pendant la Révolution, Saint-Sauveur devint un "Temple de la Raison", sur le fronton duquel avait été peinte, comme sur la cathédrale de Saint-Malo, devenu Port-Malo, l'inscription : "''Le peuple français reconnaît l'Être suprême et l'immortalité de l'âme''"<ref>''La Terreur à Port-Malo'' par Etienne Maignen, bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. CVIII - 2004</ref>.
Pendant la Révolution, Saint-Sauveur devint un "Temple de la Raison", sur le fronton duquel avait été peinte, comme sur la cathédrale de Saint-Malo, devenu Port-Malo, l'inscription : "''Le peuple français reconnaît l'Être suprême et l'immortalité de l'âme''"<ref>''La Terreur à Port-Malo'' par Etienne Maignen, bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. CVIII - 2004</ref>.


En 1820, Régis Jean Vaysse de Villiers, inspecteur des postes-relais, donne son opinion : " ''L'église de St.-Sauveur, sans avoir rien d'extraordinaire, me paraît la plus jolie de Rennes. Un mauvais tableau y représente la Vierge préservant de l'incendie de cette ville la [[place des Lices]], qui ne fut pas atteinte par le feu. C'est une offrande faite par les habitans du quartier épargné. Un beau baldaquin, supporté par quatre colonnes de marbre de St.-Berthevin, forme, avec une belle chaire en fer, tout ce que l'intérieur a de plus curieux. Celle de [[Toussaints]], qui était jadis l'église du collège, n'est qu'une jolie chapelle''."<ref>''Itinéraire descriptif ou description routière, géographique et pittoresque de la France et de l'Italie - Région de l'ouest, route de Paris à Rennes par Régis Jean Vaysse de Villiers - 1822</ref>
En 1820, Régis Jean Vaysse de Villiers, inspecteur des postes-relais, donne son opinion : " ''L'église de St.-Sauveur, sans avoir rien d'extraordinaire, me paraît la plus jolie de Rennes. Un mauvais tableau y représente la Vierge préservant de l'incendie de cette ville la [[place des Lices]], qui ne fut pas atteinte par le feu. C'est une offrande faite par les habitans du quartier épargné. Un beau baldaquin, supporté par quatre colonnes de marbre de St.-Berthevin, forme, avec une belle chaire en fer, tout ce que l'intérieur a de plus curieux. Celle de [[Toussaints]], qui était jadis l'église du collège, n'est qu'une jolie chapelle''"<ref>''Itinéraire descriptif ou description routière, géographique et pittoresque de la France et de l'Italie - Région de l'ouest, route de Paris à Rennes par Régis Jean Vaysse de Villiers - 1822</ref>.


L'église paroissiale Saint-Sauveur a été érigée en ''basilique'' le 6 août 1916, tout comme l'église Saint-Aubin.
L'église paroissiale Saint-Sauveur a été érigée en ''basilique'' le 6 août 1916, tout comme l'église Saint-Aubin.
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== Galerie cartes postales ==
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st sauveur1.jpg|Eglise St-Sauveur. ''Mary-Rousselière 48, voyagé 1903. Coll. YRG''
st sauveur1.jpg|Eglise St-Sauveur. ''Mary-Rousselière 48, voyagé 1903. Coll. YRG''

Version du 13 mars 2017 à 10:54

La Basilique

Plan de 1720 situant l'église Saint-Sauveur - (de Wikimedia Commons)
Vue de l'église Saint-Sauveur depuis la rue Du Guesclin
Autel de l'église Saint-Sauveur
La basilique et les toits

D'abord chapelle, "trève et fillette de Toussaint", elle devient église paroissiale le 7 octobre 1667 mais le bas de l'église s'écroule, écrasant orgues et fonds baptismaux et il fallut attendre 1730 pour achever la restauration. Une légende la concerne : "Notre-Dame des Miracles" aurait fait sonner les cloches et désigner la mine creusée jusque sous l'église par les Anglais investissant Rennes[1]. En fait, mis en alerte par des bruits suspects entendus par des habitants, le Tort-Boiteux, capitaine de la cité, fit disposer des cuves d'airain emplies de pièces de menue monnaie à même le sol, dont les tintements provoqués par les vibrations dues au choc sourd des pics permit de suivre le tracé de la galerie et de localiser le point d'aboutissement de la mine d'attaque[2].

Pendant la Révolution, Saint-Sauveur devint un "Temple de la Raison", sur le fronton duquel avait été peinte, comme sur la cathédrale de Saint-Malo, devenu Port-Malo, l'inscription : "Le peuple français reconnaît l'Être suprême et l'immortalité de l'âme"[3].

En 1820, Régis Jean Vaysse de Villiers, inspecteur des postes-relais, donne son opinion : " L'église de St.-Sauveur, sans avoir rien d'extraordinaire, me paraît la plus jolie de Rennes. Un mauvais tableau y représente la Vierge préservant de l'incendie de cette ville la place des Lices, qui ne fut pas atteinte par le feu. C'est une offrande faite par les habitans du quartier épargné. Un beau baldaquin, supporté par quatre colonnes de marbre de St.-Berthevin, forme, avec une belle chaire en fer, tout ce que l'intérieur a de plus curieux. Celle de Toussaints, qui était jadis l'église du collège, n'est qu'une jolie chapelle"[4].

L'église paroissiale Saint-Sauveur a été érigée en basilique le 6 août 1916, tout comme l'église Saint-Aubin.

Elle comporte un vitrail "patriotique" allusif à la guerre 1939/45.


Article connexe

Notes et références

  1. Rennes d'histoire et de souvenirs quatrain 9
  2. Les villes dans la guerre de succession, par Jean-Christophe Cassard, Mémoire de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. LXXVI - 1998
  3. La Terreur à Port-Malo par Etienne Maignen, bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. CVIII - 2004
  4. Itinéraire descriptif ou description routière, géographique et pittoresque de la France et de l'Italie - Région de l'ouest, route de Paris à Rennes par Régis Jean Vaysse de Villiers - 1822


Lien externe

Basilique Saint-Sauveur de Rennes Wikipedia-logo-v2.svg

Sur la carte

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Galerie cartes postales

Rennes - Notre-Dame des Miracles. Carte postale Héliotypie, J. Chesnais, Lohéac (I.-&-V.), voyagé 1905. Coll. YRG



L'autel privilégié de Notre-Dame des Miracles (Notre-Dame des Miracles et des Vertus)

L'autel début XXe siècle, puis le même avec décorations, enfin avec le retable rococo réalisé en 1912 par Charles Couasnon




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