" À Rennes, rien ne prend, sauf le feu "
"À Rennes, rien ne prend sauf le feu" est un dicton populaire local d'abord apparu à la suite à l'incendie de 1720, qui avait ravagé la ville, laissant un habitant sur trois sans logement.
Monseigneur Brossais -Saint-Marc, archevêque de Rennes, accrut la renommée de ce dicton en le reprenant vers 1860.
On retrouve ce dicton repris assez régulièrement dans l'histoire locale, à l'occasion d'incendies dont voici quelques exemples :
- l'ancienne église Toussaints ( frimaire an II)
- le théâtre ( 1856)
- le palais du Commerce ( 1911)
- le palais Saint-Georges ( 1921)
- le cinéma Pathé, ancien couvent des Calvairiennes ( 1931)
- le palais du Parlement ( nuit du 4 au 5 février 1994)
- immeuble de la CRAM Bretagne ( 19 juillet 2006)
- immeuble rue d'Orléans, trois morts ( 21 septembre 2007)
- immeubles place Saint-Michel ( nuit du 21 au 22 juin 2010)
Cette liste non exhaustive ne doit pas, pour autant, faire penser que le dicton aurait, à Rennes, un fondement plus vérifiable que dans bien des villes.