« Jeannette Guyot » : différence entre les versions

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[[File:Jeannette Guyot.jpg|thumb|right|200px|Jeannette Guyot<ref>Wikipédia</ref>.]]
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'''Jeannette Guyot<ref>à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>.
==Jeannette Guyot==<ref>à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>
Résistante
.
(1919 - 2016)'''  
'''Résistante'''
== Qui est-elle?  ==


(26 février 1919, Châlons-sur-Saône -  16 avril 2016)


Louise, Raymonde, Jeanne dite '''Jeannette Guyot''' est née le '''26 février 1919''', à Châlons-sur-Saône en Saône-et-Loire (71), d’un père marchand de bois et d’une mère couturière.  
Louise, Raymonde, Jeanne dite '''Jeannette Guyot''' est née d’un père marchand de bois et d’une mère couturière.  


Répondant à l’appel du Général de Gaulle, le 18 juin 1940, Jeannette, à 21 ans, suit ses parents qui se lancent dans la Résistance. Habitant un département traversé par la zone de démarcation, elle devient membre du réseau "Amarante" attaché au Bureau Central de Renseignement et d’Action (BCRA)<ref> {{w|Bureau central de renseignements et d'action}}</ref>, de la France Libre, dirigée par '''Félix Svagrowsky'''. Ce réseau est chargé de la '''réception d’avions et de parachutistes''' venant du Royaume-Uni  pour '''faciliter le retour ou le départ vers Londres'''.  
Répondant à l’appel du Général de Gaulle, le 18 juin 1940, Jeannette, à 21 ans, suit ses parents qui se lancent dans la Résistance. Habitant un département traversé par la zone de démarcation, elle devient membre du réseau "Amarante" attaché au Bureau Central de Renseignement et d’Action (BCRA)<ref> {{w|Bureau central de renseignements et d'action}}</ref>, de la France Libre, dirigée par '''Félix Svagrowsky'''. Ce réseau est chargé de la réception d’avions et de parachutistes venant du Royaume-Uni  pour faciliter le retour ou le départ vers Londres.  


En février 1942, elle est arrêtée et emprisonnée durant trois mois à Châlons-sur-Saône puis à Autun. Malgré la torture, elle ne parle pas. Faute de preuve, les Allemands lui rendent sa liberté. Elle retourne immédiatement dans le réseau du Colonel Rémy.<ref>{{w|Colonel Rémy}}</ref> Malgré le retrait de son Ausweis, elle parvient à rejoindre Lyon, où elle rencontre Pierre Cartaud qui a créé le réseau "Phratrie", ayant en partie les mêmes activités que le réseau "Amarante". Après l’invasion de la zone libre par les Allemands, "Jeannette" étant activement recherchée par la Gestapo, le colonel Rémy préfère l’envoyer à Londres. Le 13 mai 1943, elle parvient in extremis à monter dans un avion alors que les balles allemandes sifflent. À Londres, elle devient ''Jeannette Gauthier''.
En février 1942, elle est arrêtée et emprisonnée durant trois mois à Châlons-sur-Saône puis à Autun. Malgré la torture, elle ne parle pas. Faute de preuve, les Allemands lui rendent la liberté. Elle retourne immédiatement dans le réseau du colonel Rémy.<ref>{{w|Colonel Rémy}}</ref> Malgré le retrait de son Ausweis, elle parvient à rejoindre Lyon, où elle rencontre Pierre Cartaud qui a créé le réseau "Phratrie", ayant en partie les mêmes activités que le réseau "Amarante". Après l’invasion de la zone libre par les Allemands, "Jeannette" étant activement recherchée par la Gestapo, le colonel Rémy préfère l’envoyer à Londres. Le 13 mai 1943, elle parvient in extremis à monter dans un avion alors que les balles allemandes sifflent. À Londres, elle devient ''Jeannette Gauthier''.


Jeannette Guyot fait partie des 120 volontaires français, rigoureusement sélectionnés, pour participer au Plan Sussex <ref>{{w|Plan Sussex}}</ref>.  
Jeannette Guyot fait partie des 120 volontaires français, rigoureusement sélectionnés, pour participer au Plan Sussex <ref>{{w|Plan Sussex}}</ref>.  
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Le 16 avril 2016, Jeannette Guyot, décède à 97 ans, dans la plus grande discrétion et dans le plus grand silence de la France<ref>Le quotidien "Le Monde" publiera son article un mois plus tard le 12 mai - https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2016/05/12/mort-de-la-resistante-jeannette-guyot_4918560_3382.html, alors que "Le Point" ne le fera que quelques jours plus tôt - https://www.lepoint.fr/societe/jeannette-guyot-la-trop-discrete-disparition-d-une-femme-de-l-ombre-09-05-2016-2037981_23.php#11</ref>, tandis qu’en Grande-Bretagne, la presse a fait l’éloge de cette héroïne par son travail, son courage et son attitude, durant la Seconde Guerre Mondiale. Le "Daily Telegraph"<ref>[https://www.telegraph.co.uk Daily Telegraph]</ref> est l’un des premiers à annoncer son décès et lui consacre une page entière pour lui rendre hommage.
Jeannette Guyot décède à 97 ans, dans la plus grande discrétion et dans le plus grand silence de la France<ref>Le quotidien "Le Monde" publiera son article un mois plus tard le 12 mai - https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2016/05/12/mort-de-la-resistante-jeannette-guyot_4918560_3382.html, alors que "Le Point" ne le fera que quelques jours plus tôt - https://www.lepoint.fr/societe/jeannette-guyot-la-trop-discrete-disparition-d-une-femme-de-l-ombre-09-05-2016-2037981_23.php#11</ref>, tandis qu’en Grande-Bretagne, la presse a fait l’éloge de cette héroïne par son travail, son courage et son attitude, durant la Seconde Guerre Mondiale. Le "Daily Telegraph"<ref>[https://www.telegraph.co.uk Daily Telegraph]</ref> est l’un des premiers à annoncer son décès et lui consacre une page entière pour lui rendre hommage.




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