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==Raymond Berthelot==
==Raymond Berthelot==


Résistant, déporté. (2 mai 1916, Rennes -   )
Résistant, déporté. (2 mai 1916, Rennes - 5 août 1983, Rennes)


Raymond, Jean, Marie Berthelot est monteur en chauffage central, marié. Il est réfractaire au (STO). <ref>[[ Le S.T.O. pour des Rennais]]</ref>. Membre des Francs-tireurs partisans (FTPF)-, il est sous les ordres d'Emile Petitjean. Hébergé chez sa grand-mère, en Servon-sur-Vilaine, il est arrêté, le 21 juin 1944, par la Gestapo et la Milice, pour détention d’armes, en même temps qu’une dizaine d’habitants de la région. Il est incarcéré au [[camp Margueritte]], à Rennes. Maltraité au cours de sa détention, il est interrogé au sujet d’une cache d’armes reprochée à l’un de ses cousins et compatriote, Emile Lange. Dans la nuit du 2 au 3 août 1944, il part de Rennes en déportation, à bord d’un convoi à destination de l’Allemagne. <ref>[[ Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération]]</ref>
Raymond, Jean, Marie Berthelot est monteur en chauffage central, marié. Il est réfractaire au (STO)<ref>[[Le S.T.O. pour des Rennais]]</ref>. Membre des Francs-tireurs partisans (FTPF), il est sous les ordres d'Emile Petitjean. Hébergé chez sa grand-mère, en Servon-sur-Vilaine, il est arrêté, le 21 juin 1944, par la Gestapo et la Milice, pour détention d’armes, en même temps qu’une dizaine d’habitants de la région. Il est incarcéré au [[camp Margueritte]], à Rennes. Maltraité au cours de sa détention, il est interrogé au sujet d’une cache d’armes reprochée à l’un de ses cousins et compatriote, Emile Lange. Dans la nuit du 2 au 3 août 1944, il part de Rennes en déportation, à bord d’un convoi à destination de l’Allemagne<ref>[[Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération]]</ref>.


Il s’évade le 6 août 1944 à Langeais (Indre-et-Loire) et trouve refuge dans la nuit du 6 au 7 août, chez des Espagnols, puis il se rend à Châteaubriant (Loire-Inférieure), où il rencontre les troupes américaines, le 8 août 1944.
Il s’évade le 6 août 1944 à Langeais (Indre-et-Loire) et trouve refuge dans la nuit du 6 au 7 août, chez des Espagnols, puis il se rend à Châteaubriant (Loire-Inférieure), où il rencontre les troupes américaines, le 8 août 1944<ref>AVCC, Caen27 P6</ref>.
<ref> AVCC, Caen27 P6 </ref>


===Références===
===Références===

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Raymond Berthelot

Résistant, déporté. (2 mai 1916, Rennes - 5 août 1983, Rennes)

Raymond, Jean, Marie Berthelot est monteur en chauffage central, marié. Il est réfractaire au (STO)[1]. Membre des Francs-tireurs partisans (FTPF), il est sous les ordres d'Emile Petitjean. Hébergé chez sa grand-mère, en Servon-sur-Vilaine, il est arrêté, le 21 juin 1944, par la Gestapo et la Milice, pour détention d’armes, en même temps qu’une dizaine d’habitants de la région. Il est incarcéré au camp Margueritte, à Rennes. Maltraité au cours de sa détention, il est interrogé au sujet d’une cache d’armes reprochée à l’un de ses cousins et compatriote, Emile Lange. Dans la nuit du 2 au 3 août 1944, il part de Rennes en déportation, à bord d’un convoi à destination de l’Allemagne[2].

Il s’évade le 6 août 1944 à Langeais (Indre-et-Loire) et trouve refuge dans la nuit du 6 au 7 août, chez des Espagnols, puis il se rend à Châteaubriant (Loire-Inférieure), où il rencontre les troupes américaines, le 8 août 1944[3].

Références