« Parvis Agnès Varda » : différence entre les versions

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Arlette dite {{w|Agnès Varda}} est née le 30 mai 1928, à Ixelles dans la banlieue de Bruxelles, en Belgique, troisième enfant d'une fratrie de cinq. Elle vit sa petite enfance en Belgique. Mais en 1940, suite aux bombardements de Bruxelles et à l’invasion des troupes allemandes, la famille rejoint le sud de la France, à Sète (Hérault) et s’installe sur un bateau à quai, face au palais consulaire. Agnès se lie d’amitié avec les filles Schlegel qui habitent le long du quai. Son baccalauréat obtenu, elle effectue une année d’étude littéraire à la Sorbonne, à Paris. Souhaitant devenir conservateur de musée, elle entre à l’{{w|École du Louvre}} où elle étudie l’histoire de l’art, tout en se formant aux cours du soir de l’École de Vaugirard, en section photographie. Après avoir obtenu son CAP photographe, elle réalise des portraits d’enfants pour un magasin, puis pour la SNCF.
Arlette dite {{w|Agnès Varda}} est née le 30 mai 1928, à Ixelles dans la banlieue de Bruxelles, en Belgique, troisième enfant d'une fratrie de cinq. Elle vit sa petite enfance en Belgique. Mais en 1940, suite aux bombardements de Bruxelles et à l’invasion des troupes allemandes, la famille rejoint le sud de la France, à Sète (Hérault) et s’installe sur un bateau à quai, face au palais consulaire. Agnès se lie d’amitié avec les filles Schlegel qui habitent le long du quai. Son baccalauréat obtenu, elle effectue une année d’étude littéraire à la Sorbonne, à Paris. Souhaitant devenir conservateur de musée, elle entre à l’{{w|École du Louvre}} où elle étudie l’histoire de l’art, tout en se formant aux cours du soir de l’École de Vaugirard, en section photographie. Après avoir obtenu son CAP photographe, elle réalise des portraits d’enfants pour un magasin, puis pour la SNCF.


A 18 ans, elle décide de changer officiellement de prénom auprès d’un greffier. Arlette lui ayant été donné car elle aurait été conçue à Arles, elle choisit de prendre un prénom d’origine grec: Agnès signifiant "pureté" – "chaste". En 1947, afin de gagner son indépendance, encore mineure, elle fugue durant trois mois, part en train jusqu’à Marseille, puis vers la Corse où elle fait la connaissance de pêcheurs qui lui apprennent à remailler les filets. Une des filles Schlegel, Andrée, a épousé, en juin 1942, un jeune homme de Sète, Jean Vilar. À partir de 1947, elle fait appel à Agnès pour qu’elle devienne photographe du Festival d’Avignon, un an après sa création par son mari, puis photographe de plateau pour le Théâtre National Populaire (TNP), lorsqu’il en prend la direction en 1951. Grâce à ses clichés, elle fait connaitre entre-autres Gérard Philipe. Elle accompagne Jean Vilar et le TNP dans ses déplacements, comme en Chine ou à Cuba.
A 18 ans, elle décide de changer officiellement de prénom auprès d’un greffier. Arlette lui ayant été donné car elle aurait été conçue à Arles, elle choisit de prendre un prénom d’origine grec: Agnès signifiant "pureté" – "chaste". En 1947, afin de gagner son indépendance, encore mineure, elle fugue durant trois mois, part en train jusqu’à Marseille, puis vers la Corse où elle fait la connaissance de pêcheurs qui lui apprennent à remailler les filets. Une des filles Schlegel, Andrée, a épousé, en juin 1942, un jeune homme de Sète, {{w|Jean Vilar}}. À partir de 1947, elle fait appel à Agnès pour qu’elle devienne photographe du Festival d’Avignon, un an après sa création par son mari, puis photographe de plateau pour le Théâtre National Populaire (TNP), lorsqu’il en prend la direction en 1951. Grâce à ses clichés, elle fait connaitre entre-autres Gérard Philipe. Elle accompagne Jean Vilar et le TNP dans ses déplacements, comme en Chine ou à Cuba.


En 1955, à Sète, avec peu de moyens, elle tourne son premier long-métrage de fiction, ‘’La Pointe Courte’’, avec de jeunes comédiens, Philippe Noiret et Silvia Monfort. Film audacieux qui intègre le mouvement cinématographique appelé Nouvelle Vague et qui lui vaut, la même année, le prix de l’Age d’or à Bruxelles et le prix de l’Avant-garde à Paris.  
En 1955, à Sète, avec peu de moyens, elle tourne son premier long-métrage de fiction, ‘’La Pointe Courte’’, avec de jeunes comédiens, Philippe Noiret et Silvia Monfort. Film audacieux qui intègre le mouvement cinématographique appelé Nouvelle Vague et qui lui vaut, la même année, le prix de l’Age d’or à Bruxelles et le prix de l’Avant-garde à Paris.