« Rue Jeanne Malivel » : différence entre les versions

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== Biographie de Jeanne Malivel, artiste, co-fondatrice du mouvement artistique Breton.<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==
== Biographie de Jeanne Malivel, artiste, co-fondatrice du mouvement artistique ''ar Seiz Breur''<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==




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Jeanne ne veut surtout pas qu'on dise qu'elle est une peintre, elle dit elle-même : « Je suis rentrée aux Beaux-arts par la peinture parce qu'on ne m'a appris que ça, mais je ne suis pas peintre, je veux bien qu'on me dise : graveur sur bois ».
Jeanne ne veut surtout pas qu'on dise qu'elle est une peintre, elle dit elle-même : « Je suis rentrée aux Beaux-arts par la peinture parce qu'on ne m'a appris que ça, mais je ne suis pas peintre, je veux bien qu'on me dise : graveur sur bois ».
[[Fichier:Malivel.jpg|350px|right|thumb|Gravure sur bois de Jeanne Malivel parodiant l'union de la Bretagne à la France dans l'ouvrage "Histoire de notre Bretagbe" de C. Danio]]
[[Fichier:Malivel.jpg|350px|right|thumb|Gravure sur bois de Jeanne Malivel parodiant l'union de la Bretagne à la France dans l'ouvrage "Histoire de notre Bretagbe" de C. Danio]]
Formée à Paris, elle y reste de 1917 à 1923, mais elle choisit de faire carrière en France Bretagne, elle va vivre à Loudéac et enseigne la gravure à l'École des Beaux-Arts de Rennes. Elle prenait le train pour aller de Rennes à Loudéac et en  profitait pour faire des croquis des voyageurs. Bougeant tout le temps, en continuels déplacements dans toute la Bretagne, ses amis l'appelaient "la Comète".
Formée à Paris, elle y reste de 1917 à 1923, mais elle choisit de faire carrière en Bretagne, elle va vivre à Loudéac et enseigne la gravure à l'École des Beaux-Arts de Rennes. Elle prenait le train pour aller de Rennes à Loudéac et en  profitait pour faire des croquis des voyageurs. Bougeant tout le temps, en continuels déplacements dans toute la Bretagne, ses amis l'appelaient "la Comète".


En [[1920]], Jeanne Malivel écrit en gallo un conte, issu de la tradition orale, que lui racontait sa grand-mère paternelle, originaire de Noyal-sur-Seiche, auquel elle donne le nom de "Les Sept Frères", préfacé par Maurice Denis. Les Sept Frères est une référence aux sept Saints Fondateurs de la Bretagne, Brieuc, Malo, Samson, Patern, Corentin, Pol-Aurélien et Tugdual.
En [[1920]], Jeanne Malivel écrit en gallo un conte, issu de la tradition orale, que lui racontait sa grand-mère paternelle, originaire de Noyal-sur-Seiche, auquel elle donne le nom de "Les Sept Frères", préfacé par Maurice Denis. Les Sept Frères est une référence aux sept Saints Fondateurs de la Bretagne, Brieuc, Malo, Samson, Patern, Corentin, Pol-Aurélien et Tugdual.


À cette même période, elle devient la co-fondatrice d'un mouvement artistique breton en compagnie de René-Yves Creston et de sa femme Suzane Creston et dont elle va donner un nom Breton ar Seiz Breur, qui veut dire en français les Sept frères. Ce mouvement, doit être l'expression d'un art Celto-Breton en évolution et non un catalogue d'œuvres anciennes. Visant à rénover l'artisanat breton, elle fait réaliser du mobilier, des tapisseries, des broderies, des tissus, des faïences. Seiz Breur regroupe alors une cinquantaine d'artistes avec des disciplines et des techniques modernes. Ce travail de création de meubles et éléments de décor va prendre une part importante dans la conception du pavillon de la Bretagne à l'Exposition internationale des arts décoratifs en 1925, qui est un succès et qui va contribuer au renouveau des arts de Bretagne, en relation avec les milieux artisanaux.
À cette même période, elle devient la co-fondatrice d'un mouvement artistique breton en compagnie de René-Yves Creston et de sa femme Suzanne Creston et auquel elle va donner le nom breton de ''ar Seiz Breur'', qui veut dire en français les Sept frères. Ce mouvement, doit être l'expression d'un art Celto-Breton en évolution et non un catalogue d'œuvres anciennes. Visant à rénover l'artisanat breton, elle fait réaliser du mobilier, des tapisseries, des broderies, des tissus, des faïences. Seiz Breur regroupe alors une cinquantaine d'artistes avec des disciplines et des techniques modernes. Ce travail de création de meubles et éléments de décor va prendre une part importante dans la conception du pavillon de la Bretagne à l'Exposition internationale des arts décoratifs en 1925, qui est un succès et qui va contribuer au renouveau des arts de Bretagne, en relation avec les milieux artisanaux.


Féministe, elle a cherché à développer la condition féminine. À Loudéac, elle avait acheté plusieurs métiers à tisser sur lesquels travaillaient des femmes de la région. Elle va apprendre le tissage tout en créant des nouveaux modèles de napperons pour celles qui sont touchées par la disparition des traditionnelles coiffes bretonnes.  
Féministe, elle a cherché à développer la condition féminine. À Loudéac, elle avait acheté plusieurs métiers à tisser sur lesquels travaillaient des femmes de la région. Elle va apprendre le tissage tout en créant de nouveaux modèles de napperons pour celles qui sont touchées par la disparition des traditionnelles coiffes bretonnes.  


En [[1925]], elle se marie à Maurice, Alphonse, Charles, Victor Yung, contrôleur des Contributions Directes à Vitré.  
En [[1925]], elle se marie à Maurice, Alphonse, Charles, Victor Yung, contrôleur des Contributions Directes à Vitré.  
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