« Juin 1944 : des Rennais otages, fusillés, assassinés » : différence entre les versions

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[[Fichier:Avis_d_obseques_d_assassines.jpeg|200px|right|thumb|l'avis d'obsèques de deux des quatre Rennais assassinés : annoncés "décédés accidentellement"]]
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Le 28 juin 1944,  huit jour après l'assassinat de l'ancien ministre de l'Education nationale Jean Zay par la Milice, Philippe Henriot, secrétaire d'Etat à la propagande du gouvernement de Vichy, était assassiné, sous les yeux de sa femme, au ministère de l'information à Paris par un groupe de résistants du COMAC (comité d'action militaire)  qui s'étaient fait passer pour des miliciens. L'un de ses fils, membre du NSKK (Nationalsocialistische KraftfahrKorps :formation militarisée rassemblant les chauffeurs nazis), était reparti la veille pour le front. Ainsi se taisait définitivement la voix de l'orateur talentueux que les Français entendaient sur les ondes de ''Radio-Paris'', en opposition totale aux voix des Français libres s'exprimant de Londres dans l'émission " Les Français parlent aux Français".
Le 28 juin 1944,  huit jour après l'assassinat de l'ancien ministre de l'Education nationale Jean Zay par la Milice mais dont la réalité n'était pas encore connue, Philippe Henriot, secrétaire d'Etat à la propagande du gouvernement de Vichy, était assassiné, sous les yeux de sa femme, au ministère de l'information à Paris par un groupe de résistants du COMAC (comité d'action militaire)  qui s'étaient fait passer pour des miliciens. L'un de ses fils, membre du NSKK (Nationalsocialistische KraftfahrKorps :formation militarisée rassemblant les chauffeurs nazis), était reparti la veille pour le front. Ainsi se taisait définitivement la voix de l'orateur talentueux que les Français entendaient sur les ondes de ''Radio-Paris'', en opposition totale aux voix des Français libres s'exprimant de Londres dans l'émission " Les Français parlent aux Français".


Des obsèques nationales eurent lieu le samedi 2 juillet à Notre-Dame de Paris, présidées par le cardinal Suhard, archevêque de Paris, en présence du chef du gouvernement, Pierre Laval et d'Otto Abetz, ambassadeur d'Allemagne. Des milliers d'affiches avaient été collées dans Paris : " Il disait la vérité, ils l'ont tué."
Des obsèques nationales eurent lieu le samedi 2 juillet à Notre-Dame de Paris, présidées par le cardinal Suhard, archevêque de Paris, en présence du chef du gouvernement, Pierre Laval et d'Otto Abetz, ambassadeur d'Allemagne. Des milliers d'affiches avaient été collées dans Paris : " Il disait la vérité, ils l'ont tué."
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