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Le 23 mars suivant, il franchit le Rhin, au Sud de Mayence, par surprise selon une tactique opérationnelle qui a fait ses preuves à Oppenheim. Sur ordre d'Eisenhower, le 18 avril 1945, il est obligé de s'arrêter en Tchécoslovaquie. Les autorités alliées ont décidé que Prague doit être libérée par les Soviétiques. Le Général Patton y est totalement opposé. Au lendemain de la victoire, il est nommé gouverneur militaire de la Bavière. Mais cela ne l'empêche pas de faire part de son désaccord avec la politique officielle, ce qui l'entraîne dans un conflit croissant avec Eisenhower et les autres généraux qui avaient des ambitions politiques. Patton n'admet pas que l'on puisse préférer les Soviétiques aux allemands, de part sa fonction, il est devenu intime à ces derniers et leur trouve beaucoup de valeurs. Il écrit même à sa femme pour lui dire qu'il est opposé à l'envoi de prisonniers de guerre pour servir d'esclaves dans les pays étrangers : "Nous livrons aux Français plusieurs centaines de milliers de prisonniers de guerre pour servir au travail forcé en France. Il est amusant de se rappeler que nous avons fait la Révolution pour défendre les droits de l'homme, et la Guerre Civile (la guerre de Sécession) pour abolir l'esclavage, et que nous sommes maintenant revenus sur ces principes".
Le 23 mars suivant, il franchit le Rhin, au Sud de Mayence, par surprise selon une tactique opérationnelle qui a fait ses preuves à Oppenheim. Sur ordre d'Eisenhower, le 18 avril 1945, il est obligé de s'arrêter en Tchécoslovaquie. Les autorités alliées ont décidé que Prague doit être libérée par les Soviétiques. Le Général Patton y est totalement opposé. Au lendemain de la victoire, il est nommé gouverneur militaire de la Bavière. Mais cela ne l'empêche pas de faire part de son désaccord avec la politique officielle, ce qui l'entraîne dans un conflit croissant avec Eisenhower et les autres généraux qui avaient des ambitions politiques. Patton n'admet pas que l'on puisse préférer les Soviétiques aux allemands, de part sa fonction, il est devenu intime à ces derniers et leur trouve beaucoup de valeurs. Il écrit même à sa femme pour lui dire qu'il est opposé à l'envoi de prisonniers de guerre pour servir d'esclaves dans les pays étrangers : "Nous livrons aux Français plusieurs centaines de milliers de prisonniers de guerre pour servir au travail forcé en France. Il est amusant de se rappeler que nous avons fait la Révolution pour défendre les droits de l'homme, et la Guerre Civile (la guerre de Sécession) pour abolir l'esclavage, et que nous sommes maintenant revenus sur ces principes".


Les journaux s'emparent de cette affaire et accusent Patton d'être trop "tendre avec les nazis", rappelant l'affaire du soldat giflé en Sicile, qui était juif. Il est alors relevé de ses fonctions de gouverneur militaire, promu Général quatre étoiles et commandant de la 15e Armée.
Les journaux s'emparent de cette affaire et accusent Patton d'être trop "tendre avec les nazis", rappelant l'affaire du soldat giflé en Sicile, qui était juif. Il est alors relevé de ses fonctions de gouverneur militaire, promu général quatre étoiles et commandant de la 15e Armée.


Ce changement de fonctions ne le fait pas taire, il dénonce la politisation de l'Armée. Dans une lettre à un officier américain, il révèle ses plans pour combattre ceux qui détruisent la morale et l'intégrité de l'Armée et mettent l'avenir de l'Amérique en danger en ne s'opposant pas à la puissance soviétique grandissante : "… Quand j'aurai terminé ce travail, ce qui sera fait vers le premier jour de l'année, je démissionnerai, je ne partirai pas à la retraite, parce que si je pars à la retraite, j'aurai encore un bâillon sur la bouche…"
Ce changement de fonctions ne le fait pas taire, il dénonce la politisation de l'Armée. Dans une lettre à un officier américain, il révèle ses plans pour combattre ceux qui détruisent la morale et l'intégrité de l'Armée et mettent l'avenir de l'Amérique en danger en ne s'opposant pas à la puissance soviétique grandissante : "… Quand j'aurai terminé ce travail, ce qui sera fait vers le premier jour de l'année, je démissionnerai, je ne partirai pas à la retraite, parce que si je pars à la retraite, j'aurai encore un bâillon sur la bouche…"


Le 4 août 1945, par décision spéciale du conseil municipal, le Général George S. Patton est fait Citoyen d'Honneur de la Ville de Rennes. Le 27 octobre 1945 soit moins de deux mois avant son décès, le Général Patton est à Rennes pour recevoir le diplôme.
Le 4 août 1945, par décision spéciale du conseil municipal, le Général George S. Patton est fait citoyen d'honneur de la Ville de Rennes. Le 27 octobre 1945 soit moins de deux mois avant son décès, le Général Patton est à Rennes pour recevoir le diplôme.


En décembre 1945, plus besoin de bâillon, le Général George S. Patton est victime d'un accident de la circulation, un GMC vient couper la route à la limousine dans laquelle Patton se trouve. Transporté à l'hôpital d'Heidelberg en Allemagne, il y décède le 21 décembre 1945. Il est inhumé au cimetière militaire américain de Hamm au Luxembourg, au milieu des hommes de sa 3e Armée.
En décembre 1945, plus besoin de bâillon, le général George S. Patton est victime d'un accident de la circulation, un GMC vient couper la route à la limousine dans laquelle Patton se trouve. Transporté à l'hôpital d'Heidelberg en Allemagne, il y décède le 21 décembre 1945. Il est inhumé au cimetière militaire américain de Hamm au Luxembourg, au milieu des hommes de sa 3e Armée.


Il était titulaire de nombreuses distinctions et décorations, dont la liste serait trop longue à placer.
Il était titulaire de nombreuses distinctions et décorations, dont la liste serait trop longue à placer.
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Sources : Mémoire de Granit, Délibération du Conseil municipal, La Gazette de la Manche, Biographie Patton George Smith Junior – Yannis Kadari, Dictionnaire des rues d'Angers, Encyclopédie Encarta, Encyclopédie Larousse, Encyclopédie Wikipédia, The Patton Papers par Houghton Mifflin Company
Sources : Mémoire de Granit, Délibération du conseil municipal, La ''Gazette de la Manche'', Biographie Patton George Smith Junior – Yannis Kadari, Dictionnaire des rues d'Angers, Encyclopédie Encarta, Encyclopédie Larousse, Encyclopédie Wikipédia, ''The Patton Papers'' par Houghton Mifflin Company


== Galerie cartes postales ==
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