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La Rennaise Jeanne Bétin, "Jany", avait accepté en 1940 un poste à la Kriegsmarine, [[rue de Lorient]], à Rennes <ref>[[ 18 février et 26 février 1943 des Mosquito bombardent le dépôt de la Kriegsmarine]]</ref> : elle est mise à recopier des commandes de matériel pour les sous-marins allemands  en escale  à La Pallice, près de la Rochelle, à Lorient, à Saint-Nazaire… Au foyer du [[boulevard Magenta]] où elle loge, en mars 1943, une amie la met en contact avec des résistants auxquels elle communiquera les noms de ces sous-marins, les dates et lieux des escales.
'''Résistante''' (19 juin 1923, Nantes - 2 décembre 2014, Rennes)


Le 13 septembre 1943,[[rue Chicogné]] elle tombe dans une souricière. Arrêtée par les Allemands elle est interrogée et enfermée pendant cinq mois à la [[prison Jacques Cartier]]. De Romainville elle est déportée au camp de Ravensbrück le 22 avril 1944 puis, affectée au commando « Holleischen » qui dépendait du camp de Flossenburg, dans les Sudètes, elle faisait des cartouches antichars et, chaque fois qu'elle le pouvait, elle « oubliait » de mettre les capsules de phosphore et les armées allemandes du front de l’est de se plaindre car des cartouches ne fonctionnaient pas.  
La Rennaise Jeanne Bétin, "Jany", avait accepté en 1940 un poste à la Kriegsmarine, [[rue de Lorient]], à Rennes <ref>[[18 février et 26 février 1943 des Mosquito bombardent le dépôt de la Kriegsmarine]]</ref> : elle est mise à recopier des commandes de matériel pour les sous-marins allemands en escale à La Pallice, près de la Rochelle, à Lorient, à Saint-Nazaire… Au foyer du [[boulevard Magenta]] où elle loge, en mars 1943, une amie la met en contact avec des résistants auxquels elle communiquera les noms de ces sous-marins, les dates et lieux des escales.


Libérée, le 5 mai 1945, revenue en France, passée à l’hôtel Lutétia  à Paris comme tous les déportés pour avoir des papiers, elle revint à Rennes en tenue rayée de déportée et ne savait où aller. Elle sera accueillie chez Andrée Récipon, à [[Laillé]],<ref>[[rue Andrée Récipon]]</ref> et y rencontrera René Vandewalle qui avait été déporté en 1943 avec lequel elle se maria le 23 avril 1946.
Le 13 septembre 1943, [[rue Chicogné]] elle tombe dans une souricière. Arrêtée par les Allemands elle est interrogée et enfermée pendant cinq mois à la [[prison Jacques-Cartier]]. De Romainville elle est déportée au camp de Ravensbrück le 22 avril 1944 puis, affectée au commando « Holleischen » qui dépendait du camp de Flossenburg, dans les Sudètes, elle faisait des cartouches antichars et, chaque fois qu'elle le pouvait, elle « oubliait » de mettre les capsules de phosphore et les armées allemandes du front de l’est de se plaindre car des cartouches ne fonctionnaient pas.  


Libérée, le 5 mai 1945, revenue en France, passée à l’hôtel Lutétia à Paris comme tous les déportés pour avoir des papiers, elle revint à Rennes en tenue rayée de déportée et ne savait où aller. Elle sera accueillie chez {{w|Andrée Récipon}}, à [[Laillé]]<ref>[[rue Andrée Récipon]]</ref>, et y rencontrera René Vandewalle qui avait été déporté en 1943<ref>http://memoiredeguerre.free.fr/biogr/vandewalle.htm</ref> avec lequel elle se maria le 23 avril 1946.
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===Lien externe===
* [https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/jeanne-vandewalle-nous-quittes-3030335 Article publié par Ouest-France au décès de Jeanne Vandewalle]

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Jeanne Bétin-Vandewalle

Résistante (19 juin 1923, Nantes - 2 décembre 2014, Rennes)

La Rennaise Jeanne Bétin, "Jany", avait accepté en 1940 un poste à la Kriegsmarine, rue de Lorient, à Rennes [1] : elle est mise à recopier des commandes de matériel pour les sous-marins allemands en escale à La Pallice, près de la Rochelle, à Lorient, à Saint-Nazaire… Au foyer du boulevard Magenta où elle loge, en mars 1943, une amie la met en contact avec des résistants auxquels elle communiquera les noms de ces sous-marins, les dates et lieux des escales.

Le 13 septembre 1943, rue Chicogné elle tombe dans une souricière. Arrêtée par les Allemands elle est interrogée et enfermée pendant cinq mois à la prison Jacques-Cartier. De Romainville elle est déportée au camp de Ravensbrück le 22 avril 1944 puis, affectée au commando « Holleischen » qui dépendait du camp de Flossenburg, dans les Sudètes, elle faisait des cartouches antichars et, chaque fois qu'elle le pouvait, elle « oubliait » de mettre les capsules de phosphore et les armées allemandes du front de l’est de se plaindre car des cartouches ne fonctionnaient pas.

Libérée, le 5 mai 1945, revenue en France, passée à l’hôtel Lutétia à Paris comme tous les déportés pour avoir des papiers, elle revint à Rennes en tenue rayée de déportée et ne savait où aller. Elle sera accueillie chez Andrée Récipon Wikipedia-logo-v2.svg, à Laillé[2], et y rencontrera René Vandewalle qui avait été déporté en 1943[3] avec lequel elle se maria le 23 avril 1946.

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