« Rue Jean Delourmel » : différence entre les versions

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La '''rue Jean Delourmel''' se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie et prend son origine sur la [[rue de la Poterie]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 13 avril 1953<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
La '''rue Jean Delourmel''' se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie et prend son origine sur la [[rue de la Poterie]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 13 avril 1953<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  


Cette voie rend hommage à Jean Delourmel, résistant fusillé (1921 - 1944)
Cette voie rend hommage à :
 
== Jean Delourmel ==
 
'''Résistant''' fusillé par les allemands
 
(01 avril 1921, Clichy - 28 juillet 1944, Saint-Gilles-du-Mené, Côtes-d'Armor)
 
Jean  Louis Delourmel est ouvrier auxiliaire du dépôt de Rennes à la SNCF, domicilié 7 [[rue Montaigne]] à Rennes. Il est lieutenant aux Armées, et entre dans la Résistance en 1943. Il participe aux sabotages de matériel allemand au dépôt de la S.N.C.F. de Rennes et à la propagande antiallemande. Il participe au transport d'armes de Rennes à Plouasne, près de Dinan dans les Côtes-d'Armor, ainsi qu'aux parachutages. Mais son activité ne s'arrête pas là : transport de matériels à travers les lignes ennemies, instruction des recrues, attaques de sentinelles allemandes à Dinan, attaques de convois sur les routes (15 allemands tués, plusieurs blessés), participation à la libération de deux F.T.P. prisonniers des S.S. (4 allemands tués, 1 prisonnier), convoyages de parachutistes alliés, destruction des voies ferrées empêchant le ravitaillement des postes allemands<ref>Selon la revue "''Notre Métier''" du 18 Octobre 1946 - https://railetmemoire.blog4ever.com/delourmel-jean-louis</ref>.
 
Après le débarquement du 6 juin 1944, il rejoint un groupe de parachutistes puis un maquis au lieu-dit Le Seilla à Saint-Gilles-du-Mené. Il fut exécuté aux côtés de sept autres résistants par des S.S. le 28 juillet 1944 après combat. Une stèle commémorative a été érigée sur place<ref>https://www.come-back.be/fr/personnes/jean-louis-delourmel-fils-de-raymond-delourmel-et-de-marie-charlet</ref><ref>https://actu.fr/bretagne/le-mene_22046/le-mene-messe-et-ceremonie-commemorant-le-massacre-du-28-juillet-1944_52782875.html</ref> le 29 juillet 1984, date à laquelle elle a été inaugurée par [[Edmond Hervé]], alors maire de Rennes<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-gilles-du-mene-22330/des-roses-pour-se-souvenir-70-ans-apres-2731461</ref>.


== Sur la carte ==
== Sur la carte ==

Version actuelle datée du 7 août 2023 à 14:24

La rue Jean Delourmel se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie et prend son origine sur la rue de la Poterie. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 13 avril 1953[1].

Cette voie rend hommage à :

Jean Delourmel

Résistant fusillé par les allemands

(01 avril 1921, Clichy - 28 juillet 1944, Saint-Gilles-du-Mené, Côtes-d'Armor)

Jean Louis Delourmel est ouvrier auxiliaire du dépôt de Rennes à la SNCF, domicilié 7 rue Montaigne à Rennes. Il est lieutenant aux Armées, et entre dans la Résistance en 1943. Il participe aux sabotages de matériel allemand au dépôt de la S.N.C.F. de Rennes et à la propagande antiallemande. Il participe au transport d'armes de Rennes à Plouasne, près de Dinan dans les Côtes-d'Armor, ainsi qu'aux parachutages. Mais son activité ne s'arrête pas là : transport de matériels à travers les lignes ennemies, instruction des recrues, attaques de sentinelles allemandes à Dinan, attaques de convois sur les routes (15 allemands tués, plusieurs blessés), participation à la libération de deux F.T.P. prisonniers des S.S. (4 allemands tués, 1 prisonnier), convoyages de parachutistes alliés, destruction des voies ferrées empêchant le ravitaillement des postes allemands[2].

Après le débarquement du 6 juin 1944, il rejoint un groupe de parachutistes puis un maquis au lieu-dit Le Seilla à Saint-Gilles-du-Mené. Il fut exécuté aux côtés de sept autres résistants par des S.S. le 28 juillet 1944 après combat. Une stèle commémorative a été érigée sur place[3][4] le 29 juillet 1984, date à laquelle elle a été inaugurée par Edmond Hervé, alors maire de Rennes[5].

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