« " À Rennes, rien ne prend, sauf le feu " » : différence entre les versions
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Version du 12 décembre 2011 à 14:58
"À Rennes, rien ne prend sauf le feu" est un dicton populaire local d'abord apparu à la suite de l'incendie de 1720, qui avait ravagé la ville, laissant un habitant sur trois sans logement.
Monseigneur Brossais-Saint-Marc, archevêque de Rennes, accrut la renommée de ce dicton en le reprenant vers 1860.
On retrouve ce dicton repris assez régulièrement dans l'histoire locale, à l'occasion d'incendies dont voici quelques exemples :
- rue Basse Baudrairie ( 5 janvier et 5 juillet 1657)
- l'abbaye de Saint-Melaine, sauf l'église ( 19 Mars 1663
- l'ancienne église Toussaints (frimaire an II - novembre 1793)
- rue Saint-Melaine, les immeubles des numéros 2 à 10 ( 27 septembre 1851)
- le théâtre ( 20 février1856)
- l'asile départemental de vieillards de la Piletière ( 5 février 1906)
- l'Ecole normale des garçons, rue de Saint-Malo ( 24 août 1908)
- le palais du Commerce ( 29 juillet1911)
- le palais Saint-Georges ( 5 août1921)
- le cinéma Omnia Pathé, ancien couvent des Calvairiennes (12 avril1931)
- le palais du Parlement (nuit du 4 au 5 février 1994)
- immeuble de la CRAM Bretagne (19 juillet 2006)
- immeuble rue d'Orléans, trois morts (21 septembre 2007)
- immeubles place Saint-Michel (nuit du 21 au 22 juin 2010)
Cette liste non exhaustive ne doit pas, pour autant, faire penser que le dicton aurait, à Rennes, un fondement plus vérifiable que dans bien des villes, mais il est vrai que l'incendie de 1720 eut des conséquences déterminantes dans l'évolution de l'urbanisme du noyau central de la ville. * [1]
Sources
- article Rennes 500 ans d’incendies par Claire Staes dans Le mensuel de Rennes, n°17, septembre 2010.
références
- ↑ De bois, de pierre, d'eau et de feu, quatre siècles d'urbanisme et d'architecture à Rennes (XVIIe-XVIIIe siècle) Archives départementales d'Ille-et Vilaine- 1995
Rennes d'histoire et de souvenirs quatrain 17