« Logement de l'occupant » : différence entre les versions

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Dès leur arrivée, les troupes d'occupation réquisitionnent nombre de bâtiments administratifs et privés. Sont évidemment occupées les casernes; la Luftwaffe installe son état-major dans la villa Bolleli, [[ rue Saint-Martin]], la Kriegsmarine 16 [[rue Legraverend]] et occupera les installations militaires de la [[rue de Lorient]] qui deviendront un Pionier-Park, la Feldkommandantur prend la faculté des Lettres,[[place Hoche]], la Kreiskommandantur s'installe à l'école de notariat, 15 [[rue Poullain Duparc]] mais aussi dans le bâtiment de la caisse d'Epargne, [[ rue Martenot]] et la Platzkommandantur dans l'aile sud de la mairie. Le Sicherheitsdient s'implanta d'abord au 10 [[rue de Robien]].  
Dès leur arrivée, les troupes d'occupation réquisitionnent nombre de bâtiments administratifs et privés. Sont évidemment occupées les casernes; la Luftwaffe installe son état-major dans la villa Bolleli, [[ rue Saint-Martin]], la Kriegsmarine 16 [[rue Legraverend]] et occupera les installations militaires de la [[rue de Lorient]] qui deviendront un Pionier-Park, la Feldkommandantur prend la faculté des Lettres,[[place Hoche]], la Kreiskommandantur s'installe à l'école de notariat, 15 [[rue Poullain Duparc]] mais aussi dans le bâtiment de la caisse d'Epargne, [[ rue Martenot]] et la Platzkommandantur dans l'aile sud de la mairie. Le Sicherheitsdient s'implanta d'abord au 10 [[rue de Robien]].  


Il incomba au Rennais de loger, dans sa maison ou son appartement, un officier allemand  mais la cohabitation contrainte avec cet  hôte indésiré  se fera, le plus souvent dans une ambiance résignée et calme et des accommodements raisonnables détermineront un modus vivendi acceptable, surtout si, comme ce fut souvent le cas, l'officier était [["Korrect"]]. Plusieurs centaines de foyers dûrent faire place "gracieusement" à ce locataire.
Il incomba à des Rennais de loger, dans leur maison ou appartement, un officier allemand  mais la cohabitation contrainte avec cet  hôte indésiré  se fera, le plus souvent dans une ambiance résignée et calme et des accommodements raisonnables détermineront un modus vivendi acceptable, surtout si, comme ce fut souvent le cas, l'officier était [["Korrect"]]. Plusieurs centaines de foyers durent faire place "gracieusement" à ce locataire en lui attribuant une chambre, mais pas la mieux quand même.
[[Fichier:R%C3%A9quisition_logement069.jpg|300px|left|thumb|Réquisition d'une chambre chez l'habitant, du 10 avril 1941 jusqu'à...  nouvel ordre]]
[[Fichier:R%C3%A9quisition_logement069.jpg|300px|left|thumb|Réquisition d'une chambre chez l'habitant, du 10 avril 1941 jusqu'à...  nouvel ordre]]
[[Fichier:Avis_1941.png|200px|right|thumb|Petits papiers...(''Ouest-Eclair'' 16. 01. 1941)]]
[[Fichier:Avis_1941.png|200px|right|thumb|Petits papiers...(''Ouest-Eclair'' 16. 01. 1941)]]
 
Aussi en septembre 1940, sur demande de l'autorité allemande, le maire appela  ses concitoyens, parfois réticents, à mettre à disposition de l'officier une chambre décente "digne de son grade". Il en fut de même à [[Saint-Jacques-de-la-Lande]] où l'[[Occupation allemande]] chez les particuliers fut forte en raison de la proximité de l'aérodrome de Rennes-Saint-Jacques<ref>[[L'aérodrome de Rennes - Saint-Jacques dans la guerre]]</ref>.
En septembre 1940, sur demande de l'autorité allemande, le maire appelle toutefois ses concitoyens, parfois réticents, à mettre à disposition de l'officier une chambre décente "digne de son grade". Il en fut de même à [[Saint-Jacques-de-la-Lande]] où l'[[Occupation allemande]] chez les particuliers fut forte en raison de la proximité de l'aérodrome de Rennes-Saint-Jacques<ref>[[L'aérodrome de Rennes - Saint-Jacques dans la guerre]]</ref>.


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