« Parc du Thabor » : différence entre les versions

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== Des agrandissements ==
== Des agrandissements ==
Le développement et l’agrandissement du parc du Thabor se sont fait par vagues successives. D’abord simple promenade publique, puis muni d'un jardin botanique, le parc est aménagé entre 1866 et 1868 par [[Denis Bühler]] qui mit en place le boulingrin, l’enfer, les jardins à la française et les jardins à l’anglaise. Au début du 20e siècle, la partie sud du parc, appelée « les Catherinettes », est aménagée en extension du jardin anglais et donne sur la [[rue de Paris]] avec aménagement de rochers artificiels et cascade et descente jusqu'à la rue par le transfert des escaliers monumentaux du [[contour de la Motte]]. Un kiosque à musique est mis en service en mai 1880.
Le développement et l'agrandissement du parc du Thabor se sont fait par vagues successives. D'abord simple promenade publique, puis muni d'un jardin botanique, le parc est aménagé entre 1866 et 1868 par [[Denis Bühler]] qui mit en place le boulingrin, l'enfer, les jardins à la française et les jardins à l'anglaise. Au début du 20e siècle, la partie sud du parc, appelée « les Catherinettes », est aménagée en extension du jardin anglais et donne sur la [[rue de Paris]] avec aménagement de rochers artificiels et cascade et descente jusqu'à la rue par le transfert des escaliers monumentaux du [[contour de la Motte]]. Un kiosque à musique est mis en service en mai 1880.


[[Fichier:Au_thabor_contemplation_de_la_cascade.jpeg|250px|left|thumb|Au tout début du 20e siècle, elle contemple l'eau cascadant vers la [[rue de Paris]] sur les rochers artificiels des frères Bühler - photo E. Maignen]] [[Fichier:Cascade_du_thabor.jpeg|250px|right|thumb|Au début du 20e siècle : l'eau coulait...]]
[[Fichier:Au_thabor_contemplation_de_la_cascade.jpeg|250px|left|thumb|Au tout début du 20e siècle, elle contemple l'eau cascadant vers la [[rue de Paris]] sur les rochers artificiels des frères Bühler - photo E. Maignen]] [[Fichier:Cascade_du_thabor.jpeg|250px|right|thumb|Au début du 20e siècle : l'eau coulait...]]
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[[File:Rennes-Thabor-voli%C3%A8re.jpg|250px|right|thumb|La volière, élément attrayant pour petits et grands. (''photo Ash-Crow de Wikimedia Commons'')]]
[[File:Rennes-Thabor-voli%C3%A8re.jpg|250px|right|thumb|La volière, élément attrayant pour petits et grands. (''photo Ash-Crow de Wikimedia Commons'')]]
[[Fichier:PlanThabor.svg|left|thumb|Le plan du parc]]
[[Fichier:PlanThabor.svg|left|thumb|Le plan du parc]]
[[images/f/f9/Kiosque_du_thabor_27mars1897_e.maignen.jpg|250px|left|thumb|
[[Fichier:Kiosque_du_thabor_27mars1897_e.maignen.jpg|250px|left|thumb|]]
[[File:Parc_du_Thabor_Boulingrin_02.JPG#|250px|right|thumb|La colonne de Juillet au parc du Thabor (''de Wikimedia Commons'')]]
[[File:Parc_du_Thabor_Boulingrin_02.JPG#|250px|right|thumb|La colonne de Juillet au parc du Thabor (''de Wikimedia Commons'')]]
[[Fichier:Le_carre_duguesclin_parc_du_thabor_1892_e.maignen.jpg|250px|right|thumb|Le carré Du Guesclin au Thabor en 1892 : au premier plan la statue du connétable, derrière la colonne de juillet. Photo de Etienne Maignen en 1892]]
[[Fichier:Le_carre_duguesclin_parc_du_thabor_1892_e.maignen.jpg|250px|right|thumb|Le carré Du Guesclin au Thabor en 1892 : au premier plan la statue du connétable, derrière la colonne de juillet. Photo de Etienne Maignen en 1892]]
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==Le Thabor vu par Lucien Decombe, en 1883<ref>''[http://fr.wikisource.org/wiki/Notices_sur_les_rues_de_Rennes_1883 Notices sur les rues de Rennes]'', 1883, Lucien Decombe</ref>==
==Le Thabor vu par Lucien Decombe, en 1883<ref>''[http://fr.wikisource.org/wiki/Notices_sur_les_rues_de_Rennes_1883 Notices sur les rues de Rennes]'', 1883, Lucien Decombe</ref>==
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Nous franchissons la grille et nous nous trouvons dans la promenade du Thabor. C’était, avant la Révolution, le jardin particulier des moines Bénédictins établis dans les bâtiments de l’abbaye de Saint-Melaine, occupés aujourd’hui par l’Hospice des vieillards. L’entrée de la promenade existait autrefois tout à fait au nord, dans l’ancienne ruelle de la Palestine ; de cette difficulté d’accès il était résulté de la part des promeneurs un complet abandon du Thabor, et grâce à ce délaissement, les antiques bosquets des Bénédictins virent plus d’une fois les duellistes y venir vider leurs querelles l’épée à la main.
Nous franchissons la grille et nous nous trouvons dans la promenade du Thabor. C'était, avant la Révolution, le jardin particulier des moines Bénédictins établis dans les bâtiments de l'abbaye de Saint-Melaine, occupés aujourd'hui par l'Hospice des vieillards. L'entrée de la promenade existait autrefois tout à fait au nord, dans l'ancienne ruelle de la Palestine ; de cette difficulté d'accès il était résulté de la part des promeneurs un complet abandon du Thabor, et grâce à ce délaissement, les antiques bosquets des Bénédictins virent plus d'une fois les duellistes y venir vider leurs querelles l'épée à la main.


La belle et vaste pelouse rectangulaire, encadrée de grands arbres, qui se présente à nous porte le nom de Carré Du Guesclin ; au milieu se dresse, sur un piédestal de granit, la statue du grand connétable, inaugurée en 1825.
La belle et vaste pelouse rectangulaire, encadrée de grands arbres, qui se présente à nous porte le nom de Carré Du Guesclin ; au milieu se dresse, sur un piédestal de granit, la statue du grand connétable, inaugurée en 1825.


Un peu plus loin, au pied d’une terrasse en fer à cheval, s’élève depuis 1835 la gracieuse Colonne de Juillet, œuvre du statuaire breton Barré, surmontée d’une petite statue de la Liberté ; ce modeste monument consacre le souvenir de deux enfants de la cité, Vanneau et Papu, tués en 1830 à Paris, pendant les journées de Juillet.
Un peu plus loin, au pied d'une terrasse en fer à cheval, s'élève depuis 1835 la gracieuse Colonne de Juillet, œuvre du statuaire breton Barré, surmontée d'une petite statue de la Liberté ; ce modeste monument consacre le souvenir de deux enfants de la cité, Vanneau et Papu, tués en 1830 à Paris, pendant les journées de Juillet.
Une double rampe conduit du Carré Du Guesclin aux allées supérieures du Thabor, plantées de beaux arbres et entourant l’Enfer, vaste et profond bassin tapissé de gazon, et recouvert d’un dôme de verdure impénétrable aux rayons du soleil.
Une double rampe conduit du Carré Du Guesclin aux allées supérieures du Thabor, plantées de beaux arbres et entourant l'Enfer, vaste et profond bassin tapissé de gazon, et recouvert d'un dôme de verdure impénétrable aux rayons du soleil.


Un des plus grands agréments du Thabor et du Jardin des Plantes est la diversité des aspects : les terrasses, les pelouses, les allées ombreuses, les bassins de verdure s’y succèdent et s’y entremêlent avec un art et une variété qui donnent un charme infini à cette délicieuse promenade dont la réputation est d’ailleurs justement méritée, et que nous envient les plus grandes villes de France.
Un des plus grands agréments du Thabor et du Jardin des Plantes est la diversité des aspects : les terrasses, les pelouses, les allées ombreuses, les bassins de verdure s'y succèdent et s'y entremêlent avec un art et une variété qui donnent un charme infini à cette délicieuse promenade dont la réputation est d'ailleurs justement méritée, et que nous envient les plus grandes villes de France.


|auteur=[[Lucien Decombe]]|qualite=|origine=Notices sur les Rues, Ruelles, Boulevards, Quais, Ponts, Places & Promenades de la ville de Rennes|collecteur=|date=1883}}
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