« Libération de Rennes » : différence entre les versions

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Le ''New York Times'' du 4 août annonce en page 1 la prise de Rennes et invente la reddition d'un millier d'Allemands se rendant  sans armes en rangs par quatre, drapeaux blancs au bout de bâtons, officiers en tête et présente une relation fantaisiste du combat de Maison Blanche qui se serait terminé par la destruction de la batterie allemande ! Il relate, en page 4, une communication téléphonée de Saint-Aubin d'Aubigné par son correspondant Gene Currivan, du 2 août mais retardée,  titrant :" '''Une colline près de Rennes s'avère un os'''", ajoutant : "''canons de 88 mm allemands, mortiers, tireurs d'élite, mitrailleuses tentent en vain d'encercler une colonne US". ''Il relate que'' "le fer de lance d'une unité blindée a foncé dans ce qu'un officier haut gradé a appelé un "nid de frelons". Comme ils approchaient de Saint-Laurent, "colline donnant sur la belle ville épiscopale de Rennes", ils furent accueillis par des tirs de canons allemands de 88 mm. Une section de chars fut envoyée pour répondre à cette attaque et, approchant la zone de combat où des canons allemands tiraient à bout portant, d'autres canons de 88 mm tirèrent des deux côtés, cernant les Américains. Jusqu'alors on avait cru n'avoir que deux gros canons en face alors que de tous côtés provenait un feu nourri de mortiers et de mitrailleuses. Le colonel qui avait envoyé la colonne en avant et suivait à pied dût rester dans un fossé pendant plus d'une heure. A chaque tentative de sa part pour partir des rafales de mitrailleuse  provenant des haies voisines le forçaient à se remettre à couvert. Décrivant plus tard la bataille, il dit que même Hollywood n'aurait  produit rien de tel en matière de feu d'artifice et de frissons. Nos pertes furent relativement légères. La bataille finie, il ne resta aucun des canons de 88 mm, les nids de mitrailleuses étaient balayés, les mortiers mis en pièces, et les tireurs qui avaient gaspillé leurs munitions étaient dirigés vers des camps de prisonniers''. (traduction Étienne Maignen)
Le ''New York Times'' du 4 août annonce en page 1 la prise de Rennes et invente la reddition d'un millier d'Allemands se rendant  sans armes en rangs par quatre, drapeaux blancs au bout de bâtons, officiers en tête et présente une relation fantaisiste du combat de Maison Blanche qui se serait terminé par la destruction de la batterie allemande ! Il relate, en page 4, une communication téléphonée de Saint-Aubin d'Aubigné par son correspondant Gene Currivan, du 2 août mais retardée,  titrant :" '''Une colline près de Rennes s'avère un os'''", ajoutant : "''canons de 88 mm allemands, mortiers, tireurs d'élite, mitrailleuses tentent en vain d'encercler une colonne US". ''Il relate que'' "le fer de lance d'une unité blindée a foncé dans ce qu'un officier haut gradé a appelé un "nid de frelons". Comme ils approchaient de Saint-Laurent, "colline donnant sur la belle ville épiscopale de Rennes", ils furent accueillis par des tirs de canons allemands de 88 mm. Une section de chars fut envoyée pour répondre à cette attaque et, approchant la zone de combat où des canons allemands tiraient à bout portant, d'autres canons de 88 mm tirèrent des deux côtés, cernant les Américains. Jusqu'alors on avait cru n'avoir que deux gros canons en face alors que de tous côtés provenait un feu nourri de mortiers et de mitrailleuses. Le colonel qui avait envoyé la colonne en avant et suivait à pied dût rester dans un fossé pendant plus d'une heure. A chaque tentative de sa part pour partir des rafales de mitrailleuse  provenant des haies voisines le forçaient à se remettre à couvert. Décrivant plus tard la bataille, il dit que même Hollywood n'aurait  produit rien de tel en matière de feu d'artifice et de frissons. Nos pertes furent relativement légères. La bataille finie, il ne resta aucun des canons de 88 mm, les nids de mitrailleuses étaient balayés, les mortiers mis en pièces, et les tireurs qui avaient gaspillé leurs munitions étaient dirigés vers des camps de prisonniers''. (traduction Étienne Maignen)


La ville de Rennes reçoit pendant trois jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> La libération de Rennes ne sera effective que le 4 août. Le 5 août, questionné par [[Yves Milon]] sur ces tirs d'obus, le général Patton aurait répondu avec son humour : "Avant d'entrer chez quelqu'un, on frappe toujours." '''*'''
La ville de Rennes reçoit pendant deux jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> La libération de Rennes ne sera effective que le 4 août. Le 5 août, questionné par [[Yves Milon]] sur ces tirs d'obus, le général Patton aurait répondu avec son humour : "Avant d'entrer chez quelqu'un, on frappe toujours." '''*'''


Les jours suivants, les Rennais iront nombreux à Saint-Laurent et Maison Blanche voir les vestiges des combats.
Les jours suivants, les Rennais iront nombreux à Saint-Laurent et Maison Blanche voir les vestiges des combats.
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