A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.
Rue Tristan Corbière
La rue Tristan Corbière se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie entre la rue de Vern et la rue Montaigne. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 31 décembre 1928[1].
Cette voie rend hommage à :
Tristan Corbière
Poète
(18 juillet 1845, Ploujean (Morlaix) - 1er mars 1875, Morlaix)
Édouard-Joachim Corbière, Tristan Corbière de son nom de plume, était né le 18 juillet 1845 à Ploujean (aujourd'hui Morlaix).
Il n'a écrit qu'un recueil poétique en 1873, à compte d'auteur, Les Amours jaunes. Il mena une vie marginale, marquée par sa maladie osseuse et une déception sentimentale et il vouait une passion pour la mer (son père était marin). Sa poésie porte en elle ces deux grandes blessures qui l'amènent à un style très cynique et incisif, envers lui-même autant qu'envers le monde qui l'entourent.
Ses vers teintés de symbolisme rejettent les courants littéraires de son époque, du Romantisme au Parnasse, car il se veut indéfinissable. Son écriture comporte beaucoup de ponctuation, donnant un aspect heurté reconnu plus tard comme une déstructuration volontaire.
Il faudra attendre 1883 pour que Paul Verlaine le révèle au grand public dans son essai Les Poètes maudits. Il meurt à 29 ans, dans son manoir breton.
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes