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Attentat contre Lazare Hoche

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Attentat contre Lazare Hoche

Hoche subit deux tentatives d'assassinat : on essaye d'abord de l'empoisonner puis le 16 octobre 1796, il sort du théâtre de Rennes situé rue de la Poulaillerie à Rennes où l’on avait donné Charles IX, de Marie-Joseph Chénier et rentre à son hôtel vers 9 heures du soir, quand dans la rue de Fougères un ouvrier de l'arsenal[2] tire sur lui un coup de pistolet mais le manque.

« Moriau sort du théâtre, se dirige vers la place Saint-Melaine et s'embusque dans l'encoignure d'un bâtiment proche du quartier général militaire, dans l'attente de sa future victime. Il fait nuit noire, ce soir d'octobre. Quelques instants plus tard, Hoche arrive en compagnie de deux officiers de son armée. Au moment où le groupe parvient à sa hauteur, Moriau lâche un coup de pistolet, mais n'atteint personne. Les deux balles s'écrasent sur le mur d'une maison opposée. »

[1]

Le meurtrier est incarcéré ; cependant Hoche ordonne qu'on prît soin de sa femme et de ses enfants. L’instigateur de ce coup était un Charles Maloubier, dit Martial, adjudant de Fortuné Guyon, comte de Rochecotte. Maloubier, Le 27 brumaire an V, faillit s'évader de la prison de Rennes où il était détenu et en conséquence il fut transféré à Laval, où il est en compagnie de l'assassin, Emeriau, et de deux femmes : la veuve Potain, logeuse à Rennes, et Adélaïde-Marie-Clotilde Lecointe de Lagrave, âgée de vingt-quatre ans, habitant Paris, qui l'avait suivi de Paris à Rennes. Les deux hommes réussiront à s’évader de la prison de Laval. [4]

"L'an V de la République, le 25 vendémiaire, vers le quart moins de neuf heures du soir, au carrefour des rues de Fougères et Sainte-Mélaine, un chouan. Jean-Marie Moriau, ouvrier en fer, apposté derrière la borne qui se trouve à l’angle de l’écurie du quartier-général, cy-devant Évêché, déchargea sur le général Hoche, un pistolet demi-arçon (chargé de deux balles et 7 chevrotines). Le général revenait d’entendre à la comédie, le Charles IX du citoyen M . J, de Chénier; il était accompagné des généraux d’ Hédouville et de De Beile. François Hoche, négociant, cousin du général, Dallton l’aîné (aide decamp qui les suivaient, et Marie Gougon. fille de cuisine à l'État-Major, revenant de commission, virent le coup de feu partir et l'assassin s’enfuir, évitant le clair de lune, alors très brillant." (Extrait du procès Moriau.)

Références

  1. — Inconnu Origine : "1796 : Attentat contre Hoche", article publié en 2007 sur Bretagne.com[3] • Recueilli par Manu35 • 2024 • licence