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Achille Cahours
Achille Richard Cahours (1818-1874) est un entrepreneur de travaux, investisseur immobilier et constructeurs de villa à Rennes et sur la côte d'Emeraude.
Il est né le 3 avril 1818 à Caen (Calvados). Il se marie le 15 avril 1855 à Juvigné-des-Landes (Mayenne), avec Françoise Marie Evelina Guesdon né en 1825 (Parents : Paul André Guesdon 1799-xx & Françoise Michelle Angélique Lambleux 1802-xx). Il demeurait à Avranches (Manche) lors de son mariage.
Il était domicilié au Gros Chêne à Amanlis (Ille-et-Vilaine). Cahours décède à Amanlis (Ille-et-Vilaine) le 20 octobre 1874, laissant à ses héritiers une situation déficitaire.
Le Lotissement Cahours dans le quartier de la rue de Lorient (Rennes)
Un lotissement Cahours a été réalisé vers 1864 à Rennes rue de la Carrière, rue Desaix, rue Marceau, rue de Lorient et rue Louis Guilloux. Une rue fut même officieusement dénommée rue de Port Cahours, nom en référence à un petit port d'accostage situé le long de la Vilaine; la rue fut renommée rue Levot. La nouvelle route de Lorient est percée vers 1860, à l'initiative d'Achille Cahours.
La construction de la voie ferrée modifie les projets du spéculateur en distinguant deux pôles stimulés par des établissements industriels. Les constructions s'agglomèrent au niveau des carrefours et dans la proximité de la brosserie Maury qui succède à l'usine Deriaux-Jankin, le long des voies percées par Achille Cahours qui formeront la trame du lotissement Clément-Fontaine, en 1933 ; ce pôle industriel sera renforcé par la construction des Papeteries de Bretagne en 1930.
Deux édifices implantés en bordure de la rue de Lorient constitueront des points de jonction avec les quartiers voisins, la chapelle Sainte-Anne, construite en 1924, et le groupe scolaire du Moulin du Comte, construit après la Seconde Guerre mondiale[1]. Le T.I.V et le tramway électrique passent à Port-Cahours et on y enregistra divers accidents au fil des années.
Pendant plusieurs décennies l' E.S Port-Cahours disputa les rencontres de football avec échos dans l'Ouest-Éclair.
Jean Dejean (1817-1906) et Achille Cahours, déjà propriétaires de terrains à Dinard, se lancèrent aussi en 1872- 1873 dans l'achat de 20 000 m2 de terrains sur le bord de la mer à Paramé dits dunes des Nielles au prix de 4 frs le m2 (propriétés Les Jonchées ou La Pitellière ou Beau Rivage).
En l'espace de trente ans (1880-1911), ce littoral des communes de Saint-Malo et Paramé fut couvert par 700 maisons de villégiature et une cinquantaine d'hôtels et pensions de famille.