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Square Pedro Florès

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Le square Pedro Florès se situe dans le quartier 6 : Jeanne d’Arc - Longs-Champs - Beaulieu et prend son origine sur la rue Doyens Albert et Pierre Bouzat. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 7 décembre 1992[1].

Cette voie rend hommage à

Pedro Florès

Pedro Flores Cano

(16 février 1917, La Navas de Tolosa, Espagne - 8 juin 1944, Rennes)

Républicain espagnol, résistant

Originaire d'Andalousie, Pedro Flores-Cano exerce la profession de mineur dans les mines de plomb d'El Centenillo. Militant de l'Unión General de Trabajadores (UGT - Union Générale des Travailleurs), il participe aux grèves de 1932 et de 1934. Le 19 septembre 1936, il s'engage dans les forces républicaines au sein du bataillon Victoria. Le 6 février 1939, il franchit la frontière au Perthus (Pyrénées-Orientales). Après un long séjour au camp d'Argelès, il arrive à Rennes en novembre 1941 où les milieux espagnols l'appellent « le lieutenant ». Après avoir obtenu le 5 novembre une carte d'identité de travailleur étranger, il travaille au camp d'aviation de Saint-Jacques-de-la-Lande[2].

Pedro Florès-Cano était responsable depuis septembre 1943 des groupes armés espagnols pour les départements d'Ille-et-Vilaine, Mayenne et Sarthe. Le groupe de l'UNE (Union nacional espanola), branche des FTP-MOI, lié organiquement au PCF espagnol clandestin, était placé sous ses ordres et ceux d'Antonio Barrios Ures, selon un rapport de Louis Pétri[3]. Capitaine FTP, il dirigea les groupes armés du réseau « Deportistas » qui fut impliqué dans les attentats contre les cinémas de Rennes ("Le Royal", place du Calvaire, et le "Select-Palace", boulevard de la Liberté) ainsi que l'hôtel du Commerce. A été condamné à mort, avec ses huit autres camarades, le 7 juin 1944 pour « actes de franc-tireur » par le tribunal militaire FK 748 de Rennes. Il fut fusillé par les Nazis le lendemain 8 juin 1944 à la caserne du Colombier[4].

Il a habité au 8 rue de Gaillon et au 14 rue Alexandre Duval, au sein du quartier de l'Arsenal, et fréquentait le café "Chez Madeleine", à l'angle de la rue d'Inkermann et de la rue de Redon, aujourd'hui le "Yer Mat".

Son nom figure sur le "monument de la Résistance" érigé dans le cimetière de l'Est.

Sur la carte

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Note et références