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Victor Colvez (1864-1932)
Victor Jean Marie Colvez né en 1864 et décédé le 20 janvier 1932 à Minneapolis, à l'âge de 68 ans. Il est le frère de Pierre Colvez, missionnaire jésuite parti en Chine dans la région de Shanghai, à la même époque.
Il s'est marié le 19 février 1889 à Vitré, avec Léonie Victoire Dauphin (née en 1866).
L'université du Sakaskatchewan dans son portail "I-Portal: Indigenous Studies Portal" a conservé une publication relative à son parcours de vie de Rennes au Minnesota "Reluctant Homesteader: A French Settler’s Story" ( L’histoire d’un colon français, fermier malgré lui )[1].
- Narrates the story of Victor Colvez who, with his family, immigrated to Canada from the town of Rennes in Brittany in France, and settled in the Prince Albert Area. Part Two: Rookie Fur Trader - Describes Colvez’s life as a fur trader for the company Revillon Frères; includes anecdotes about the climate meeting and interacting with the Métis, learning English, and friends he met. Après quelques mois comme cuisinier
Cette publication ethnographique raconte l'histoire de Victor Colvez qui, avec sa famille, a immigré au Canada.
Ayant écouté l'appel du père Le Floc'h, qui veut fonder une colonie catholique pour faire reculer les protestants qui envahissent le Saskatchewan, le Rennais Victor Colvez, boulanger de son état, Au grand Four 22 rue Le Bastard, et même président du syndicat des Boulangers en 1902 [2] avait décidé de partir au Canada avec son épouse et ses cinq enfants car il semble ruiné. Le journal l'Ouest-Eclair début 1904 fait état de démarches procédurales de faillite d'un Colvez. [3] Pour avoir des chances d'être agréé, il est enregistré comme fermier. La famille quitte Rennes et, le 1er avril 1904, embarque à Saint-Malo sur le vapeur Le Malou en provenance de Marseille, pour une traversée spartiate pour les 183 passagers d'entrepont qui les amène à Halifax le 23 avril et, de là, par train à Montréal puis Winnipeg et Prince-Albert où les conditions de vie sont lamentables. Il est sans le sou et il écrit à des amis "Ne venez pas car ici pas plus qu'ailleurs on ne fait rien avec rien". Il quitte le père Le Floc'h. Après quelques mois comme cuisinier pour le détachement de police montée du nord-ouest à Prince-Albert, il décide de monter 300 km au nord et bien lui en a pris car il va devenir directeur d'un commerce de fourrures récemment installé à Green Lake par la société française Révillon frères. Dans la région de White Star, «Parmi les premiers à s'y établir, citons Paul Legodin, Ernest Clavier, Jean et Henri Delhommeau, Jean et Joseph Guédo, Henri Barque, Gabriel Leroux, Laurent Lemoal, Victor Colvez, Jean Macé, Georges Lempereur, presque tous des Bretons.» [4] Le 19 janvier 1905 il écrit à des amis :"Je suis très bien vu des sauvages et je fais pas mal d'affaires. Le directeur est très content de mes débuts." Mais un nouveau directeur renvoie pas mal de gens, dont Victor qui n'aura pas même passé une année à Green Lake.
La deuxième partie ethnographique : "Rookie Fur Trader" - décrit la vie de Colvez en tant que commerçant de fourrures. Elle comprend des anecdotes sur son adaptation au climat et son interaction avec les Métis rouges, l'apprentissage de l'anglais et les amis qu'il a rencontrés[5].
Références
- White Star - Musée virtuel de la Saskatchewan. "Victor Colvez, Jean Macé, Georges Lempereur, presque tous des Bretons."[6]
- ↑ https://iportal.usask.ca/record/68020
- ↑ Ouest-Eclair, 18 juin 1902
- ↑ Ouest-Eclair, 26 février 1904
- ↑ Les Français dans l'Ouest canadien, Saint-Boniface Frémont, Donatien, Les éditions du blé, 1980, p. 125.
- ↑ https://file.ac/bVVZ6WWFP10/SKHistory_Vol58_No2.pdf
- ↑ http://musee.histoiresk.ca/white-star-n381-t652.html