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Guy Le Corre

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Guy Le Corre

Résistant (: 27 août 1911, Dol-de-Bretagne - 24 juin 2006 - Rennes )

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Guy, Jacques, Yves, Michel Le Corre est facteur-mixte à la gare de Montfort-sur-Meu. Son épouse, Cécily, est anglaise et ils ont deux enfants. Fait prisonnier lors de la débâcle en juin 1940, il est relâché dès le 21 juillet 1940 en raison de son poste. Il rejoint Montfort-sur-Meu. Pour les besoins du service, il bénéficie d’un ausweis, qui va lui être fort utile dans la Résistance. Il y est entré dès juillet 1941, contacté à Montfort-sur-Meu par le secrétaire de mairie Étienne Maurel, dans le réseau de Résistance franco-polonais F2. Il centralise les renseignements obtenus sur les TCO (transports du corps d’occupation). Le 6 février 1942, la majeure partie du groupe de Maurel est pris dans une souricière, rue Joseph Sauveur ; le chef d’arrondissement Turban [1] fait muter Le Corre à Rennes qui continue à transmettre des informations via l’agent traitant Louis Morvan du réseau Roy et recrute des agents pour ce réseau mais Louis Morvan est arrêté; Guy Le Corre est alors recontacté par le chef du réseau, Georges Lapouge.

Mais, en novembre 1942, dénoncé, il est recherché par le Sicherheit Dienst et part à Paris d’où il se déplace sur Caen, Saint-Nazaire et Brest et entre en rapport avec un membre qui lui fournit un rapport sur les mouvements des navires et des sous-marins allemands. Puis Guy et sa camarade de résistance Marie-Antoinette Gavet, P3, alias Christiane, se tournent alors vers le réseau Manipule, formant la branche 57, et donnent des renseignements économiques. En novembre 1943, le binôme 57 est approché par des agents louches, plus tard ils apprendront que c’était une tentative de noyautage par l’Abwehr. À Paris, entre des déplacements comme vers Amiens, Tours, ils vont de domicile en domicile et ne sont pas inquiétés en novembre 1943 lors de la fin du réseau Manipule. Gavet et Le Corre passent au service du réseau Samson. Guy est à Paris lors de la Libération et retourne sur Rennes pour reprendre son poste de cheminot. Il reçoit la médaille de la Résistance française en 1945. En 2003 il publie son expérience de résistant [2]

Références

  1. Rue Louis Turban
  2. Un cheminot rennais dans la résistance 1941-1944. Guy Lecorre. Éditions Tiresias & AERI – Paris 2003