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Rue Pierre Le Tullier
La rue Pierre Le Tullier se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie entre l'allée Romain Rolland à l'ouest et la rue Léon Mury à l'est. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 22 juillet 1960 puis prolongée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 10 avril 1972[1].
Cette voie rend hommage à:
Pierre Le Tullier
Résistant fusillé (26 juillet 1914, Le Mans - 2 septembre 1944, camp de Natzweiler-Struthof, Natzwiller, Bas-Rhin)
Fils de Paul Marie Le Tuiller, représentant de commerce, et de Germaine Vivier, Pierre s’était marié en 1936 à Paris avec Victorine Maitrejean. Il était inspecteur de la surveillance du territoire. Membre du réseau Alliance avec les pseudonymes « Daim » ou « S.10 » il est chef du secteur de Rennes. Il fut arrêté à Rennes le 30 septembre 1943 avec sa femme ; celle-ci, déportée le 27 janvier 1944 à Pforzheim puis Freiburg-im-Breisgau, s'en s’évada le 27 novembre 1944.. Pierre Le Tullier fut déporté sous la classification « NN » (« Nacht und Nebel »-« Nuit et Brouillard ») à destination de Strasbourg puis du camp de Schirmeck (Bas-Rhin), où il arriva par le convoi du 20 mai 1944 et fut interné au block 10 avec les autres membres masculins du réseau. Devant l’avance alliée les 107 membres du réseau Alliance détenus à Schirmeck, dont Pierre furent, sur ordre du Haut commandement de la Wehrmacht (OKW) à Berlin, transférés en camionnette par fournées de 12 vers le camp de concentration du Struthof, où ils furent dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944, abattus d’une balle dans la nuque à la chambre d’exécution puis incinérés dans le four crématoire du camp, situé dans le même bâtiment.
Son nom figure sur la plaque commémorative du réseau S.R. Alliance au camp de concentration du Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin).
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/-MémorialGenWeb. — Wikipédia « Réseau Alliance »
- ↑ « camp de concentration de Natzweiler-Struthof ». — Marie-Madeleine Fourcade « L’Arche de ¨Noé » Fayard -1968
