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Rue Marcel Ponnavoy

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La rue Marcel Ponnavoy se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie et prend son origine sur la rue de Bel-Air. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 22 juillet 1960[1].

Cette voie rend hommage à

Marcel Ponnavoy

(24 février 1878, Saints-Geosmes, Haute-Marne - 2 juillet 1958, Rennes)

Animateur de la Société d'Instruction Populaire et de l'Entraide des Femmes


Ancien élève diplômé de l'école Nationale d'Agriculture de Rennes, Marcel Alfred Ponnavoy obtient son brevet supérieur à Saint-Brieuc en 1899 où son père est commissaire de police[2]. Il s'y marie d'ailleurs en 1905.

Il débute sa carrière en tant que professeur de sciences naturelles à Lorient en 1901, avant d'être nommé en 1905 professeur de sciences et d'histoire naturelles à l'école Nationale d'Agriculture des Trois Croix à Rennes, où il officiera jusqu'en 1939, année de son départ en retraite.

Il est également président de la Section de Rennes de la Société Protectrice des Animaux puis président-fondateur de celle du département d'Ille-et-Vilaine, créée en 1926, et administrateur de la S. P. A. de France.

Marcel Ponnavoy parcourt les grandes villes de l'Ouest en qualité de conférencier pour évoquer de nombreux sujets (le vertige, les rats et leur destruction, les fleurs baromètres, les insectes curieux, les orchidées, les produits de beauté, les plantes médicinales, destruction de nos vieux livres par les insectes, les mystères de la germination, venins et serpents, les curiosités des profondeurs océanographiques, beautés farouches des mondes souterrains, les champignons vénéneux...). Il publie d'ailleurs en 1943 un ouvrage "Les Champignons vénéneux et comestibles" et en 1944 "Toute l'aviculture fermière - poules, dindons, pintades, canards, oies, pigeons - Traité pratique d'élevage productif".

Son habitation était celle du n°10 rue Victor Hugo à Rennes.

Sur la carte

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Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. L'Ouest-Eclair du 20 octobre 1899, page 3