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Logement de l'occupant
Dès leur arrivée, les troupes d'occupation réquisitionnent nombre de bâtiments administratifs et privés. Il incombe au Rennais de loger, dans sa maison ou son appartement, un officier allemand, hôte indésiré mais la cohabitation contrainte se fera, le plus souvent, dans une ambiance résignée et calme et des accommodements raisonnables détermineront un modus vivendi acceptable, surtout si, comme c'est souvent le cas, l'officier est "Korrect". Plusieurs centaines de foyers ont dû accepter "gracieusement" ce locataire.
En septembre 1940, sur demande de l'autorité allemande,le maire appelle toutefois ses concitoyens, parfois réticents, à mettre à disposition de l'officier une chambre décente "digne de son grade". Il en fut de même à Saint-Jacques-de-la-Lande où l'Occupation allemande chez les particuliers fut forte en raison de la proximité de l'aérodrome de Rennes-Saint-Jacques[1].